• Voici quelques clichés de ce beau circuit nippon.

    Le circuit débute par Tokyo bien sûr.

    japon pavillon d'or schnoebelen

    Le fameux Kinkaku-ji, également connu comme le "pavillon d'or", se trouve au nord-ouest de la ville, pas très éloigné du Ryoan-ji. C'est l'un des temples bouddhistes les plus visités à Kyoto. Et pour cause, sa majestueuse construction principale est... un pavillon recouvert de feuilles d'or. A Kyoto se trouve également le temple du repos du dragon, le Ryoan-ji., ainsi que le château de Nijo. Après cette découverte, il faudra grimper vers les temples du Kiyumizu puis pour finir aller flâner dans le vieux quartier des geishas. 

    Blottis au cœur des montagnes, Shirakawa-go et Gokayama sont de tranquilles villages traversés par une rivière et entourés de rizières. Ces villages mitoyens sont classés au patrimoine mondial de l'humanité depuis 1995, grâce à leurs maisons traditionnelles construites dans le style gassho-zukuri. Toujours dans les Alpes japonaises, Takayama et ses vieilles maisons en bois.

    Avec le ferry, un petit saut sur l'île de Miyajima pour voir le sanctuaire d'Itsukushima et son célèbre torii posé sur le lac. Moment exceptionnel, c'est la fête du Kangensai.
    Après l'île, ce sera la visite du mémorial de Hiroshima avant de rejoindre Osaka.

    Après Shirakawa-go et ses toits de chaume, direction Kanazawa. Visite de la demeure d'un samouraï, puis le beau parc Kenroku-en et le musée des arts contemporains. Pour finir la journée, le quartier des geishas Higashi.

    De belles visites à Nara.

     


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  • Après 4 jours sur Lipari, il est temps de partir à la découverte des autres îles, direction Panarea.

    Panarea est la plus petite et la moins hautes des îles Eoliennes, elle s'étend sur 3,5 kilomètres carré et elle est entourée de nombreuses petites îlots Spinazzola, Lisca Bianca, Dattilo, Bottaro, Basiluzzo, Scogli de Panarelli, Lisca Nera et Scogli delle Formiche. Cette île possède un port touristique et d'un petit centre habité par 200 personnes qui y vivent toute l'année.

    La vue sur Stromboli est tout simplement époustouflante.

    D'autres îlots se trouvent à proximité : Isola di Lisca Bianca, Bottaro, Lisca Nera, Le Guglie.

    La cote est formée de petites plages d'un coté et de falaises inaccessibles et crevassées de l'autre coté. Sur l'île on cultive la vigne et l'olivier, mais la plupart des habitants se dédient au tourisme. Sur le côte nord est de l'île pas loin de la spiaggia di Calcara on peut encore voir les "fumarole" de vapeur qui s'élèvent à travers les fissures rocheuses tandis que près de Punta Peppe maria on a des eaux sulfureuses.


    Le Stromboli est bien actif.

    Le maquis méditerranéen de Panarea se compose, comme dans les autres Iles Eoliennes, de figuiers de Barbarie, de lentisques, de genêts, de câpriers et d’oliviers séculaires. En ce qui concerne la faune, à Panarea on peut observer le faucon de la reine, quelques grands cormorans et le goéland argenté qui nichent sur les parois inaccessibles des côtes occidentales.

     Le matin, la vue est magnifique. 

    Le petit village n'a pas de route, seuls quelques Piaggio et caddys électriques circulent dans les ruelles étroites.

    Faussement appelée l'île des Vip, en août Panarea est envahie par un tourisme rapide et distrait . De nombreux films ont été tournés sur cette île comme Stromboli terre de Dieu de Roberto Rossellini (1950) ou à l'aussi célèbre l'Avventura, de Michelangelo Antonioni (1960)

     Le village tout blanc est encore bien paisible à cette époque de l'année.

     Une petite virée sur Stromboli.

     Le temps aussi de prendre un peu de soleil avant de repartir vers la grisaille.


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  • Une belle journée s'annonce.

     La vieille ville aux ruelles étroites et inaccessibles aux autos se vide.

    La marina corta, le vieux port où les lipariens viennent faire la causette et prendre un verre. Un coin animé même en cette saison.

     

    Visiter Lipari en cette saison a un avantage, l'absence de touristes. Le calme, un luxe inestimable...

    La rose des vents à chaque balcon.

     

    Arrêt à la cathédrale de Lipari.

    Le musée archéologique retrace l'histoire des îles Éoliennes en exposant le résultat des fouilles effectuées depuis 1949. Après une section sur la préhistoire à Lipari et une reconstitution très intéressante des nécropoles de l'âge d u bronze, une série de beaux cratères à figures rouges (statues en terre cuite) et de fabuleuses amphores (archéologie marine) vous attendent, avant de découvrir une collection unique au monde de masques de théâtre, le clou d'une visite passionnante !

     Les cigarettes c'est pour les grands !

     

    Après l'effort, le réconfort !

     

    Et c'est fini pour Lipari, un dernier verre de Prosecco avant de prendre la route pour Panaréa.

    Le bus arrive, 45 mn de retard quand même !

     


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  • La saison touristique n'a pas démarré et le calme règne dans Lipari.

    Les voitures sont rares voire absentes des îles. Sur Lipari, on peut rouler sauf au centre ville, alors faisons le tour de cette petite île.

    On commence le circuit avec la petite Fiat De Luiggi. 

    Les récalcitrants et opposants au régime de Mussolini sont emprisonnés ou relégués dans les îles Lipari, qualifiées de «bagnes de feu»... Ici près de Porticello, leur espérance de vie était réduite à quelques mois avec le travail de la pierre ponce. La pierre ponce, une variété poreuse de l'obsidienne, dont elle a la même composition ; elle a une couleur gris blanchâtre et est très légère à tel point qu'elle flotte sur l'eau. Dans la préhistoire, elle était utilisée comme pierre abrasive sur laquelle on polissait les ustensiles. Aujourd'hui, elle est utilisée comme abrasif industriel, comme matériel de construction et comme isolant acoustique. Les grandes carrières de pierre ponce qui ont éventré et blanchi les flancs du Mont Pelato ont fourni du travail à des générations de Liparotes, mais l'extraction, ces dernières années est en forte baisse.

    L'obsidienne qu'on voit ici est une roche volcanique vitreuse et riche en silice. Elle était avant l'apparition des métaux, la matière la plus dure et la plus coupante connue par l'homme et a contribué à la richesse de Lipari.

    A Quattropani, on laisse l'auto et on poursuit à pied à travers la cave di caolino.

    Les kaolins sont des argiles blanches, friables et réfractaires, composées principalement de kaolinite, soit des silicates d’aluminium. Découverts à l’origine en Chine, ils sont à la base de la fabrication de la porcelaine, mais sont aussi utilisés dans l'industrie du papier, la médecine et la cosmétique.

    Le sentier côtoie les parois de la carrière, où d’anciennes fumerolles ont produit des polychromies remarquables, fruit de l'altération des roches; un champ de fumerolles toujours actif, démontre que l'activité volcanique est toujours présente.

    Un peu plus loin, les thermes romains de San Calogero, les plus anciens du monde, un centre thermal restauré qui exploite ses eaux thermales pour le traitement de plusieurs pathologies. La découverte de la tombe à tholos mycénienne datant du XIVe siècle avant J.C et unique dans son genre hors de la Grèce, a trouvé des preuves d’un commerce florissant avec la Magne Grèce.

     

    Devant les termes, un guide improvisé ira puiser l'eau chaude bienfaisante.

    Il est intarissable sur l'histoire de ces lieux et se fait un plaisir de commenter en français s'il vous plait. Sa femme l'accompagne.

    Et vous repartirez avec une obsidienne.

    Et c'est déjà le retour sur Lipari.

    C'est celle-ci qui me plairait ! Tournez-vous et admirez la vue...

    Direction la pointe sud, vecchio Oservatorio.

    Avec une vue sur Vulcano.

    L'observatoire.


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  • Arrivés à Vulcano, les pancartes vous guident jusqu'au pied du volcan.

     

    Le sentier, cendre, terre séchée ou cailloux.

    Les fumerolles

    Passera, passera pas ? Pourquoi ne pas faire le tour du cratère dans l'autre sens ?

    Vue sur le village et Lipari en face.

    Arrivés au sommet du cratère.

    Descente.

    Après 3 heures de marche, 400m de dénivelé, retour au départ.

    Et pour finir, le bain de boue s'impose pour les rhumatismes et autres vieillitudes mais l'odeur est terrible !


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  • lac constance bodensee schnoebelen

     

    Le lac de Constance est une grande étendue d'eau,
    comme un morceau de ciel installé sur terre, tenant lieu de miroir à Dieu" (A.Dumas)

    Bon, il ne fallait pas rester sur un échec (pas d'hôtels disponibles l'année précédente) alors, entre la poire et le fromage, une G.O. (gentille organisatrice) a planifié le circuit . Rien à faire qu'à monter sur le cyclo, chouette, merci Rem !

    lac constance bodensee schnoebelen

    lac constance bodensee schnoebelen

    Le programme : 

    1/ Lundi 8 août : Mulhouse en voiture puis vélo : Constance / Reichenau environ 30km

    Départ 9h15 àMulhouse, arrivée vers 12H15 à Appart Hôtel.

    lac constance bodensee schnoebelen

    lac constance bodensee schnoebelen

    Prise des vélos chez Kultur Raedle au portlac constance bodensee schnoebelen

    Départ 13h, direction Reichenau. Chaleur. Tour de l'île de Reichenau, visite des églises (1 étant guidée) (UNESCO Marie).

    lac constance bodensee schnoebelenRetour 16h40
    Un petit guide de la ville, ici.

    Direction le port, au pied de l'Imperia. Repas au Wirtshaus Badische Kässpätzle  Hausgemachte Kässpätzle mit Bergkäsemischung und Röstzwiebeln (auf Wunsch mit Bratensauce)Oberzeller Salatteller , Großer gemischter Salat an Hausdressing.

    2/ Mardi 9 août. Constance / Radolfzell. Environ 55 km

    lac constance bodensee schnoebelen

    Départ 8h30 sous un petit crachin germanique mais de courte durée. Enchaînement de faux plats et de vraies montées. Arrêt à Stein am Rhein pour midi. Café, kuchen (rhubarbe) sur la place

    Visite de la maison Otto Dix à Gaienhofen-Hemmenhofen arrêt à la maison Hermann Hess

    Arrivée à Radolfzell. Installation. Petites gouttes. Visite du centre ville, bière sur la place.

    3/ Mercredi 10 août : Radolfzell / Meersburg. Environ 40 km

    lac constance bodensee schnoebelen

    Départ 8h50 sous la grisaille.

    Arrêt chocolat chaud à Ludwigshafen

    Merveilleuse église rococo de Birnau.

    Visite des maisons sur palafittes du Pfahlbaumuseum

    Arrivée à Meerburg à 15h30 (dans la ville haute svp !)

    Visite du vieux château. et de la ville.

    repas : schnitzel, frites

    4/ Jeudi 11 août : Meersburg / Lindau / Altenrhein / Lindau. Environ 105 km.

    lac constance bodensee schnoebelen

     Départ 9h15, beau temps, petite laine le matin. Arrivée à Lindau à 12h45.

    Dépose des affaires et route pour Bregenz 9km. Arrêt déjeuner (un schnitzel et un mettwurst dans la poche). Coup d’œil à la scène.

    Poursuite vers Altenrhein (22km).

    16h40 arrivée à la Halle au marché de Hundertwasser.

    retour 17h45; arrivée à Lindau à 19h45. Repas chez Da Capo sur la grande place.

    5/ Vendredi 12 août : Lindau / Constance. Environ 80 km

    lac constance bodensee schnoebelen

    Départ à 9h, pluie fine. Pose chocolat chaud et séchage à Altenrhein (40mn).

    Musée Würth à Rorschach 30mn.

    Assez plat ou faux plat, petit vent de face par moment.

    Arrêt et tour de la ville médiévale Arbon.

    Arrêt déjeuner rapide (menu au choix, comme lundi, mardi, mercredi : pain, rillettes, pomme)(miam miam)

    Arrivée à Constance à 17h. Dépose des affaires dans la voiture. Rendre les vélos au port. Retour à pied pour récupérer la voiture. Direction Hôtel Bella Vista. Dîner juste à côté.

    6/ Samedi : retour en France.

    lac constance bodensee schnoebelen 

    lac constance bodensee schnoebelen

     

     


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  •  

    Départ de Bâle à 11h20 arrivée à Catane à 13h30 Vol 1229.

     

    Transfert vers Milazzo Autonoleggi Eoliebooking 15h : durée : 1h45 Réservation obligatoire (25€ /personne)

    http://www.eoliebooking.com/navetta/indexfra.asp

     mini bus, arrivée à 16h30

     

     

    Hydroglisseur à 17h, direction Lipari (17€/personne+ valise supplémentaire)

    Les îles éoliennes

     

     

     

     

    Hotel Rocce AzzurreVia Maddalena, 69, Lipari, 98055, Italie – Voir l'itinéraire+390909813248

     

    Vendredi :

    Location de voiture et tour de l'île de Lipari

    Idem

     

     

     

     

    Samedi :

    hydroglisseur, direction Vulcano.

    Rando juqu'au sommet et autour du cratère.

    Bain de boue au retour et bain de mer.

    Idem

     

     

     

     

    Dimanche

    visite du musée archéologique de Lipari

    Les îles éoliennes

    Idem

     

     

     

     

    Lundi :

    repos à Lipari jusqu'à midi.

    Hydroglisseur, direction Panarea

    Les îles éoliennes

     

    Hotel Lisca Bianca Via Lani 1, Panarea, 98050, Italie - Voir l'itinéraire
    tel 0039 090983004

     

    Mardi :

    Hydroglisseur, direction Stromboli.

    Petite rando (10h30-15h)

    Idem

     

     

     

     

     

    Mercredi :

    Hydroglisseur vers Milazzo à 12h25

    14h45 : Transfert vers Catane Eoliebooking  durée : 1h45 Réservation obligatoire http://www.eoliebooking.com/navetta/indexfra.asp 

    visite du palais Biscari à catane

     

    Catania International Airport Hotel Via San Giuseppe La Rena 94, Catania, 95121, Italie - Voir l'itinéraire
    Tel 0039 0957234555

     

    Jeudi

    Départ 14h10 de Catane

    Arrivée à Bâle à 16:30 sur le Vol 1230

     

     

     

     

     

     

    Pour les transports, voir la rubrique "Avec qui partir ?"


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    Prestataires

    Avantages

    Inconvénients

     

    Sicily by car

    Avec qui partir ? sicily by car

     

    A fuir absolument !

     Attiré par un bas prix, j'ai été chez ce loueur voleur. Et que de déconvenues ensuite. La voiture en panne : impossible de passer une vitesse, une dépanneuse qui met 2 heures pour arriver, pas de réparation et une situation qui se reproduit ; une arrivée à l'aéroport de justesse !

    Mais c'est pas fini : Sicily by car n'assume pas avoir loué une voiture défaillante et réclame puis vole 322 euros sur mon compte en banque !

     

    Japon 2016

     Super organisation, les déplacements s'enchaînent sans accroc. 

    Pas d'enregistrement pénible à chaque hôtel. On ne donne qu'une fois son passeport (au 1er hôtel et c'est fini !).
    Tout est prêt, la distribution de clés est vite faite et tout le monde peut regagner sa chambre chaque soir.
    On ne transporte pas sa valise dans le métro, ni dans le train.

    Très bon choix d'hôtels.

    Bon choix de restaurants variés avec une cuisine typique de chaque région. 

     Rien à redire.
     

    Agence Enjoy Jordan

    en Jordanie

    Février 2017

     

    L'agent nous attend bien à l'aéroport et nous fait passer rapidement les formalités d'usage.

    L'agence a été choisie par Evanéos (donc tout devrait bien se passer, ou pas...)

     

     

     

    A l'aéroport, l'agent Enjoy Jordan, nous conseille de ne pas changer d'argent; mauvais conseil. 1 heure après impossible de prendre de l'essence; le réservoir est à sec et je n'ai pas un seul billet...

    La voiture livrée est à sec, plus une goutte d'essence; bien sûr, nous avons voyagé toute la journée, nous sommes au milieu de la nuit en pleine nature. La vitre côté conducteur est bloquée en milieu de course, la roue de secours est à plat. L'agence devait nous amener jusqu'à l'hôtel mais veut nous laisser là chez le loueur en pleine nature sans gps ni carte.

    Il nous amène finalement à l'hôtel et nous apportera une auto correcte le lendemain. Puis un GPS

    Le gps livré le lendemain à l'hôtel n'est pas programmé, aucune des étapes que l'agence a défini n'est enregistrée, incroyable ! En plus, je connais le gps, j'ai le même, mais celui-ci ne reconnaît pas le français : entrer "Petra" il n'a aucune proposition, mince alors ! Nous utiliserons donc notre tablette. 

     

    Eolnet

    Avec qui partir ?

     

    avril 2016

     Service de navette pour relier Catane et Milazzo point de départ pour les îles éoliennes. Service parfait, petit minibus dans un sens et voiture en revenant. Ponctuel. Service à un prix très correct (25 euros). Changement possible au dernier moment (horaire des bateaux).

    Véhicules récents et propres; chauffeurs professionnels.

     Rien à redire.
     

     Siremar et 
    Ustica Lines

    Avec qui partir ?

     

    Avec qui partir ?

    avril 2016

    Compagnies maritimes utilisées pour rejoindre les îles éoliennes. Parfois ponctuelles  

     Parfois très en retard (45mn) voire trajet annulé (même quand la mer semble calme). D'où l'intérêt d'anticiper fortement tout retour vers la Sicile et l'aéroport.

    Bateaux plutôt anciens, peu confortables.

     

    Booking

    Avec qui partir ? Booking

     

    avril 2016

    Le site de réservation incontournable même s'il n'est pas le moins cher.

    Pas de souci jusqu'ici.

    Les offres proposées sont parfois très intéressantes par rapport aux prix affichés dans les hôtels.

     Attention, des arnaques en cours. Les comptes de certains hôtels sont piratés...
     

    Location véhicule
    Da Luigi (Lipari)

     

    Avril 2016

       Cher
     

    DerTour

    Avec qui partir ? DerTour

    autotour en Grèce

    mai 2015

    Bon prix, bon choix d'hôtels, bonne voiture   
     

    Hertz

    Avec qui partir ? Hertz

    (Roumanie)

    octobre 2015

    Voiture récente, économe. Pas de souci lors de la restitution.   Voiture bruyante (mauvaise fixation d'un élément, pot d'échappement ?)
     

    TUI

    Autotour à Cuba

    Avec qui partir ?

     

    février 2014

     

    Très bonne prestation servie par notre agence de voyages (tickets de train domicile/aéroport et cartes touristiques inclus).

    Accueil par un agent local pour les informations pratiques. Remise d'une carte routière précise (pas de GPS). Pas d'embrouille pour la location de la voiture.

     Changement d'un hôtel à Cienfuegos (celui prévu au départ était tout simplement magnifique).

    La voiture manquait d'huile le second jour (produit très difficile à trouver)

    1

    Nomade Aventure 

    circuit rando Pics, rizières et minorités (Yunnan, Guizou, Guangxi)

     

    Avec qui partir ?

    juillet 2007

    Circuit en petit groupe (4 personnes dans ce cas là). Destination "exotique" difficile à organiser  seul (à l'époque). Guides locaux différents pour chaque région. Proximité avec la population par la rando.

     Guides peu formés qui ne font qu'ouvrir la route.

    Qualité des hébergements variable.

     

    2

    Nouvelles Frontières

    sites importants de Chine

    Avec qui partir ?

    Avril 2011

     

    Quelques visites obligatoires d'artisans et de boutiques (pierres, perles, soie, soldats de pierre, thé…) (certaines personnes apprécient le fait de ne pas chercher de magasins pour effectuer leurs achats en toute sécurité; c'est en effet de bonne qualité, pas de contrefaçon)(mais c'est au prix fort).

    Comme bien souvent, guide et chauffeur disent ne pas être payés et souhaitent 2 ou 3 € par jour.

     

     

     

     

    4

    EVANEOS 

    Avec qui partir ? Evanéos

    Ouzbékistan (2012),

    Russie (2013),

    Egypte (2012),

    Indonésie (2013)

    Jordanie (2017)

    Voyages sur mesure. Des agences locales choisies dans le pays de destination. 

    Guides de qualité parlant parfaitement le français.

     

    Excellentes prestations en Egypte (M.Cherif était toujours à la manœuvre, présent en personne ou par téléphone). Prestations correctes en Ouzbékistan (sauf 1 logement).

     

    Prix élevés qui diffèrent de ceux annoncés sur le site (quand vous demandez un devis)

    Pas de pack (vol+ hôtel) donc prix max.

    Pas d'assurance de qualité, le service rendu n'est pas toujours meilleur que si vous réservez vous-mêmes.

    Le 4x4 qui doit vous mener au volcan et qui tombe en panne au bout de 2 km…Bali.

    En Jordanie: à la sortie de l'aéroport, le correspondant local nous emmène vers un loueur de voiture et débrouillez-vous, rentrez à Amman ! Pas de GPS, pas de plan, pas d'essence, roue de secours crevée, vitre avant bloquée en position ouverte !).
    Ça c'est l'accueil personnalisé Evanéos !

    Pas de roadbook, ni de GPS programmé (débrouillez-vous ou prenez nos guides et chauffeurs). Pas de précision dans votre programme "bain à la mer morte" : essayez de trouver un lieu tout seul...

    Choix des hébergements, chez l'habitant, inapproprié (rats dans notre logement en Ouzbékistan)

     

    Agent local plus ou moins sérieux et prévenant.

     

       

     

    6

    MAVIE :

    Circuit en Cappadoce

    Très bon marché mais….(2013) Le spécialiste de la Turquie s’est déclaré en cessation de paiements auprès du tribunal de commerce de Paris…

    Prix au départ qui couvre le vol, la demi-pension puis "obligation" de prendre les visites ...

    7

    Europcar

    (Chypre, Corse…)

    Avec qui partir ?

    Les agences sont réparties dans les principaux aéroports.

    Obligation de rendre la voiture propre dedans-dehors (à Ajaccio).

    Fin de l'obligation de prendre le réservoir plein et de le rendre vide (essayer donc de rouler sans carburant jusqu'à l'aéroport) (il y avait des risques conséquents à se retrouver en panne sèche au milieu de la route).

    On pousse un peu à prendre une assurance supplémentaire (7 euros par jour)(Chypre).

    Traitement beaucoup trop long lors de la prise en charge alors que vous avez donné un tas de renseignements sur le net; ce qui fait de longues queues et beaucoup de temps perdu). Ceci est d'autant plus exaspérant qu'à force de réserver on devrait être enregistré dans les fichiers…

    Evitez absolument l'agence croate de Split !!!!

    8

     

    Avec qui partir ?

    Top Rent A Car

    Sofia avril 2017 

     Belle voiture neuve

    Bureau situé loin de l'aéroport : ramassage des voyageurs (il faudra attendre que toutes les personnes soient là avant que la navette ne parte vers le parc de voitures et le bureau) 

    Enregistrement au bureau très long : informatique en panne.

    Retour peu agréable : on cherche la petite bête : un autocollant protecteur qui se décolle tout seul dans le montant de la portière arrière non utilisée !!

    A éviter donc ! 

     

    9

    visas.express.fr 

    (Russie)

    Avec qui partir ?

    Possibilité d'obtenir son visa quand c'est compliqué.

    Prix fort du service 

    10

     

     

     

    11

    Venere

    Avec qui partir ?

    Mon premier site de réservation que je n'utilise plus.

    Beaucoup moins de propositions que Booking

     


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  • Les machines sculptures aux multiples couleurs entament une conversation bruyante avec le spectateur : à travers ses œuvres, Jean Tinguely communique et interagit avec le spectateur – la machine marche et devient art. Les œuvres de Tinguely pétillent d’humour, de vitalité, d’ironie et de poésie. Mais analysées dans un contexte plus profond, elles révèlent aussi un sens de la tragi-comédie, de l’énigme et de l’insondable.

    Au début des années 50, Tinguely a recours à des matériaux courants tels que le fil de fer ou la tôle ainsi que de la couleur pour créer des constructions abstraites articulées grâce à un mécanisme à roues dentées, actionné par une manivelle.
    En 1954, à Paris, l'artiste expose ses premiers reliefs à moteur qu'il appellera plus tard «Méta-mécaniques». A l'aide de roues, de courroies et de moteurs électriques, des éléments géométriques en métal se meuvent à des vitesses différentes sur un fond de plaques de bois monochromes, de sorte à former des compositions aléatoires, sans cesse changeantes.

    C’est à Paris en 1955 que Tinguely conçoit à partir de matériaux usagés ses premiers reliefs qui produisent des sons abstraits.

    En 1959, il se met au travail sur les «Méta-Matics», machines à dessiner motorisées avec lesquelles l'utilisateur peut lui-même réaliser automatiquement des œuvres d'art abstrait (ci-dessus).
     

    En 1960, dans le jardin du Museum of Modern Art de New York, Tinguely réalise son Homage to New York, œuvre en ferraille qui s’auto-détruit dans une action spectaculaire.

    Pendant la première moitié des années 60, l'artiste travaille surtout avec de la ferraille et des objets trouvés: des œuvres telles Le Ballet des pauvres et la série des «Balubas», sculptures motorisées en ferraille, dont les éléments colorés assemblés de manière chaotique sont secoués sauvagement tout en produisant des bruits étourdissants.

     

    Á cette époque, l'artiste construit une série de machines sculptures aux mouvements agressifs et excentriques et produisant des sons qui effraient le spectateur tout en le faisant rire.
    Avec ses sculptures «Chars» – qui bougent d'avant en arrière, de gauche à droite, de haut en bas – l'artiste crée des œuvres qui, comme Sisyphe, sont condamnées à toujours recommencer inexorablement leur activité insensée.

    1963 est l'année d'un tournant important. En peignant ses œuvres en noir, Tinguely souligne leurs qualités sculpturales et formelles. Une construction plus solide et l'utilisation de roulements à billes permettent à Tinguely en outre d'expérimenter la combinaison de mouvements de balançoire et de rotation dans ses œuvres «Bascule» et «Eos».

    Klamauk réalisée en 1979, est une œuvre qui possède des propriétés multidimensionnelles et multisensorielles : montée sur un tracteur, Tinguely réalise ainsi son idée d'une machine sculpture roulante, bruyante, fumante et puante. 

    Avec les «Méta-Harmonies» aux couleurs gaies, qui sont en fait de «monumentales machines à mixer le son», Tinguely fait un pas en avant sur ses reliefs sonores des années 50. Leur diversité formelle et acoustique invite le spectateur à explorer toutes les connexions mécaniques en observant la machine de tous côtés.

    Avec la Grosse Méta Maxi-Maxi Utopia, terminée en 1987, Tinguely réalise sa vision de construire à partir de matériaux quotidiens les plus divers un monde de rêve utopique et poétique dans lequel le visiteur peut pénétrer. Mais à côté de l'univers joyeux des «Méta-Harmonies», la mort et la fugacité des choses deviennent aussi des éléments du travail de Tinguely dans les années 80.

    Lola T. 180 fait partie de la série des retables mobiles auxquels Tinguely travailla dès 1981.

    L'œuvre la plus impressionnante est sans doute «Mengele-Totentanz», créée en 1986 avec les restes d'une ferme incendiée. Les figures de ce groupe d'œuvres concrétisent aussi bien par leur apparence que par leurs gémissements et grincements l'inexorabilité de la mort.

    Prière de Toucher : L’exposition porte principalement sur le toucher, sur le système haptique en tant que possibilité de perception esthétique, et, ce faisant, soulève toute une série de questions : comment percevons-nous l’art tactile ? Que se passe-t-il lorsque, soudain, c’est notre peau qui intervient en premier dans notre découverte de l’art ? Les œuvres d’art peuvent-elles sensibiliser le toucher du spectateur en dehors de tout contact physique direct? Peut-on décrire et transposer en images les expériences tactiles ? Des œuvres d’époques diverses témoignent d’une approche de l’art faisant la part belle à la dimension tactile. Depuis le milieu du XXe siècle, en effet, la création recourt délibérément au toucher.

    Le toucher est notre sens premier, et le plus ancien. Il fonctionne par contact physique direct à une distance infime. Notre organe le plus grand, à savoir la peau, est fondamental pour capter la réalité qui nous entoure. En fonction du contexte historique, géographique et culturel, le toucher est décrit tantôt comme le sens le plus primitif, tantôt comme le plus vital et le plus complexe. Les organes premiers du sens cutané sont les mains, notamment le bout des doigts. C’est grâce à eux, et à travers la stéréognosie, que nous sommes en mesure de nous faire une image de l’objet touché sans le voir.

    Fais-moi un câlin...

    J'ai la tête qui me tourne...

     

    Faire de la musique avec 2 000 billes...


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  • Les montres fascinent et elles sont l‘image de marque de la Suisse. L’exposition «WATCH THIS!» remonte aux débuts de la fabrication des montres sur le sol suisse actuel et en présente une des plus importantes collections nationales  – celle du Musée Historique de Bâle.

    Les premiers pas du développement des montres en Suisse sont favorisés par des événements historiques en France au XVIe siècle. L'élite des artisans et, parmi eux, nombre d'orfèvres et d'horlogers, sont poursuivis en France à cause de leur foi protestante et s’enfuient vers Genève, ville indépendante à l'époque.

     L'horlogerie suisse s'est développée dans l'Arc jurassien de Genève à Schaffhouse au XVIIe siècle, par l'émigration d' un grand nombre d'artisans protestants, suite à la révocation de l'édit de Nantes par Louis XIV. Ils y trouvèrent un environnement paisible et une main-d'œuvre possédant les vertus propre à l'horlogerie : minutie, patience, persévérance, « cœur à l'ouvrage », droiture et une religion réformée prépondérante propre à la recherche technique et au commerce.

     

    Elles sont petites, élégantes, de couleurs vives et brillent de tous leurs feux. Elles sont fabriquées avec les matériaux les plus précieux. Leur mécanisme intérieur témoigne des techniques les plus raffinées de l'horlogerie, et leur apparence d’un talent artisanal exceptionnel.

    Jean Calvin, installé à Genève en 1536, interdit aux habitants, au nom de la morale protestante, de porter des bijoux, accessoires de séduction superflus. Les joailliers genevois, profitant du savoir-faire de ces huguenots, se reconvertissent dans l'horlogerie et incrustent les montres de pierres précieuses. Ces montres échappent à la notion de bijou de Calvin et dès lors peut se développer l'horlogerie de luxe.

    Pas de pierre précieuse sur celle-ci mais elle me dit qu'il est l'heure d'y aller !


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  • Les mémoires de Marie-Jeanne Hilbrunner, malgré-elle, publiées par son fils

    Fraîchement installé à Thann, le Mosellan Jean Hilbrunner publie les mémoires de sa mère Marie-Jeanne, l’une des 3 000 Malgré-Elles d’Alsace-Moselle expédiées en Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale.

     
    Jean Hilbrunner présente les mémoires de sa mère Marie-Jeanne, enrôlée de force dans l’administration de la Kriegsmarine.  Photo Républicain Lorrain
     
     
     

    On connaît bien la tragédie des incorporés de force alsaco-mosellans, on connaît moins le destin des 3 000 femmes enrôlées de force dans l’armée allemande pendant la Deuxième Guerre mondiale. Ce fut le cas de Marie-Jeanne Hilbrunner : « Ma mère était née en 1923 à Petite-Rosselle en Moselle dialectophone, annexée par les nazis, comme l’Alsace. Elle est décédée en 2008, à l’âge de 85 ans. Mais, avant de partir, elle avait couché sur le papier ses souvenirs dans deux cahiers d’écolier, un pour la famille et un pour moi. C’est le contenu de ce cahier que je publie. C’est un texte direct, servi par un style dynamique, que j’ai enrichi de photos de son album ». Longtemps ingénieur dans le domaine du charbonnage, le néo-Thannois, originaire de Forbach, a mis à profit sa retraite pour partager l’histoire familiale. « Ma mère était une malgré-elle. Elle a d’abord été envoyée en service du travail obligatoire puis, en 1944, dans l’armée allemande comme secrétaire de la Kriegsmarine, à Flensbourg, près de la frontière danoise. Elle a été enrôlée car son frère aîné ne s’était pas présenté, alors qu’il était convoqué pour être soldat sur le front russe. Les Allemands ont dit qu’il fallait que quelqu’un d’autre de la famille parte. La suivante était ma mère ».

    A lire aussi

    [Diaporama] Trois frères alsaciens dans le tourbillon de la guerre

    Une femme de caractère enrôlée de force dans la Kriegsmarine

    Au rythme des bombardements américains, la voici redescendue vers le nord de l’Alsace, du côté de Saverne. « Quand il a été question de repartir vers le nord, elle a pris quelques jours pour voir la famille et a déserté. Elle se cachait chez des tantes. Fin 1944, lors de la contre-offensive des Ardennes, elle a décidé avec sa sœur de partir à l’ouest, pour rejoindre l’armée américaine. Elles ont traversé la Rosselle le 10 janvier 1945, par - 20 °C. »

    C’est toute cette épopée maternelle que relate Malgré-elle en pays nazi , ainsi que les souvenirs d’après-guerre. « Ma mère détestait les Allemands et, quand la paix est revenue, elle a dû affronter les interrogatoires des gens du deuxième bureau [service de renseignement de l’armée français, NDLR], qui lui demandaient si elle avait une collaboratrice… C’était une femme au caractère bien trempé. Son grand regret a ensuite été d’avoir quitté son travail aux Houillères, pour s’occuper de ses enfants. »

     
     

    Et maintenant la famille américaine

    Jean Hilbrunner ne compte pas s’arrêter là dans la narration de la chronique familiale : il travaille désormais sur une branche des Hilbrunner émigrée en Amérique du Nord. « En 1871, les arrières grands-parents de ma mère sont partis aux États-Unis. En 1945, un soldat américain portant le même nom s’est présenté à Petite Rosselle, mais personne n’était là. Les liens avec la famille américaine s’étaient perdus en 1920… Mais j’ai retrouvé leurs descendants, en 2012 ». À suivre…

    «  Malgré-Elle en pays nazi  », de Marie-Jeanne Hilbrunner, 108 pages, 7,90 €. Le livre se commande sur Amazon.

    Lien vers le journal l'Alsace

     

    MÉMOIRE « Gommées de l’Histoire »

     
    Doctorante en histoire contemporaine, Marlène Anstett publie ses travaux sur les incorporées de force dans le RAD (Reichsarbeitsdienst) et le KHD (Kriegsarbeitsdienst). Pour ses recherches universitaires, elle a rencontré une centaine de ces Alsaciennes et Mosellanes qui n’ont pas oublié cette période de leur jeunesse.




    « La plupart de ces femmes n’avaient jamais parlé des mois passés au Service du travail féminin du IIIe Reich. Elles en avaient honte. D’autres se sont mises en retrait après la guerre. Leur sort leur semblait moins grave que celui des hommes prisonniers à Tambov » , relève la Strasbourgeoise Marlène Anstett qui se consacre, depuis l’été 2012, à des recherches sur celles qu’on a appelées longtemps les Malgré-Elles. Ces 15 000 Alsaciennes et Mosellanes, nées entre 1923 et 1926, qui doivent à la pugnacité d’une poignée d’entre elles, dont la courageuse Germaine Rohrbach, d’avoir été tardivement reconnues, en 2008, comme victimes du nazisme…

    Auxiliaires de guerre
    « Je préfère parler de femmes incorporées de force. D’autant que Nina Barbier a déposé la marque » , explique Marlène Anstett qui prend ses distances avec celle qui, à travers un livre et un film, Malgré elles , avait révélé ce pan de l’histoire de l’Alsace-Moselle au grand public. « Dans son film, elle a fait l’amalgame entre deux sujets, le RAD et le Lebensborn. Or les Alsaciennes n’avaient pas vocation à enfanter. Au contraire, on faisait tout pour supprimer leurs règles, pour qu’elles soient plus efficaces » , rappelle-t-elle.

    Son ouvrage, Gommées de l’Histoire , préfacé par le professeur Claude Muller, directeur de l’Institut de l’Histoire de l’Alsace, reprend son mémoire de master II, tout en tenant compte de ses récentes recherches en vue de l’obtention d’un doctorat. Un sujet qui n’avait jamais fait l’objet de travaux universitaires… Cette passionnée de la culture et du patrimoine alsaciens, après sa carrière professionnelle dans un grand groupe, s’était intéressée à « la résistance des petites gens » durant l’annexion. Elle avait rencontré une ancienne du RAD qui s’était ébouillanté les jambes pour ne pas partir. Pour rien. « Cet acte résistant n’avait fait retarder son départ que de trois mois » , observe-t-elle.

    Témoignages et documents à l’appui, Marlène Anstett montre que les camps du RAD n’avaient rien d’une aimable villégiature. L’humiliation commençait, pour ces jeunes femmes, dès le conseil de révision, mettant à mal leur pudeur. Elles partaient ensuite, à cinq ou six Alsaciennes, dans un camp du RAD, certaines jusqu’à la frontière polonaise, loin de chez elles. Ces Françaises - qui n’avaient pas la nationalité allemande - doivent jurer fidélité au Führer. Au bout de trois semaines, mises au pas sous l’autorité d’une cheftaine, elles sont envoyées à l’extérieur du camp pour y travailler au sein de familles.

    « L’Arbeitsdienst poursuit non seu lement un but économique, mais aussi militaire, en préparant les jeunes filles à leur engagement dans la guerre » , indique Marlène Anstett qui montre comment, après six mois dans le RAD, ces Alsaciennes et Mosellanes - avec d’autres Européennes des territoires rattachés au Reich - sont versées dans le KHD et deviennent auxiliaires de guerre. Paradoxalement, la plupart des Allemandes ont utilisé de nombreux moyens légaux pour se soustraire à leur obligation…

    L’auteur consacre une partie importante de son ouvrage au quotidien des appelées d’Alsace-Moselle, dirigées majoritairement vers les usines d’armement et de munitions, avec les bombardements en prime. D’autres sont incorporées comme auxiliaires dans la Wehrmacht, certaines après la Libération de la France, d’autres comme auxiliaires dans la Kriegsmarine ou dans la Luftwaffe, affectées aux batteries de la Flak, l’artillerie antiaérienne.

    « À leur démobilisation, le grade de service est souvent Arbeitsmaid, pour occulter que ces jeunes filles étaient engagées dans des combats. Ce qui compliquera les démarches des incorporées de force à la fin du conflit » , souligne Marlène Anstett qui s’intéresse au nombre de femmes disparues durant leur enrôlement. « Certaines ont-elles été prisonnières dans des camps soviétiques ? » questionne-t-elle. Autant dire qu’elle n’est pas au bout de ses recherches.

    LIRE Gommées de l’Histoire , Marlène Anstett, éditions du Signe, 20 €. Lire aussi le n° 4 de « Comprendre l’incorporation de force » publié par L’Ami Hebdo (9,90 €).


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  • JOUR 1

    FRANCFORT / TOKYO

    Taxi (merci J.Claude), train et car pour rejoindre Francfort.

    Envol de Francfort pour Tokyo avec la compagnie Lufthansa. Durée du vol : 10h10

    JOUR 2

    TOKYO

    Arrivée en début d’après-midi. Accueil et première découverte

    de la capitale en bus, avec le Palais Impérial et

    le Parlement. Puis visite de l’observatoire de la mairie de

    Tokyo qui offre un point de vue imprenable sur la ville.

    Dîner dans un restaurant local, à proximité de l’hôtel.

    JOUR 3

    TOKYO

    Départ de l’hôtel et découverte du Parc Ueno, cadeau

    impérial datant du début du 20e siècle. Puis visite du Musée

    National de Tokyo qui abrite la plus fabuleuse collection

    d’art japonais du pays. Déjeuner et balade dans le

    quartier Asakusa. Visite du temple Sensoji, l’un des plus

    significatifs de la capitale, précédé de la rue Nakamise.

    Poursuite de la découverte de la ville avec le sanctuaire

    Meiji qui se dresse au milieu d’un parc luxuriant de

    10 000 arbres, puis du quartier décalé Harajuku, lieu de

    prédilection des jeunes tokyoïtes, et d’Omotesando,

    surnommé les Champs Élysées. Dîner dans un restaurant

    local et nuit à l’hôtel.

    JOUR 4

    TOKYO / TAKAYAMA (TRAIN)

    Métro de l'hôtel à la gare.

    Départ en TGV pour Takayama (4h30) au coeur des Alpes

    japonaises, arrivée pour déjeuner.

    Balade dans les ruelles du quartier Kamisanno Machi

    entre anciennes demeures, échoppes et brasseries de

    saké, visite du musée des chars puis installation à l’hôtel.

    Dîner dans un restaurant local et nuit à l’hôtel.

    (les bagages seront transportés séparément à Takayama)

    JOUR 5

    TAKAYAMA / KANAZAWA (140 KM)

    Le matin, visite de Takayama Jinya, l’ancienne demeure

    du gouverneur de la province. Route pour le village de

    Shirakawago, réputé pour ses hautes maisons aux toits

    de chaume. Déjeuner puis balade dans le village et visite

    de la maison traditionnelle Wasake. Route pour Kanazawa,

    installation à l’hôtel et dîner

    JOUR 6

    KANAZAWA

    Découverte de la cité médiévale de Kanazawa : promenade

    sur le marché d’Ohmi puis balade hors du temps

    dans l’ancien quartier des samouraïs de Nagamuchi et

    visite de la magnifique demeure de la famille Nomura.

    Déjeuner. L’après-midi, visite du splendide jardin Kenrokuen,

    l’un des trois plus beaux du Japon, puis découverte

    du quartier des geishas Higashi, avec ses ruelles et

    ses boutiques. Dîner dans un restaurant local.

    JOUR 7

    KANAZAWA / KYOTO (270 KM)

    Départ matinal pour Kyoto. Déjeuner puis visite du château

    Nijo, ancienne demeure du shogun, et du temple

    Kiyomizu qui offre une vue imprenable sur la ville. Puis

    balade dans le quartier de Gion, le quartier des geishas

    qui possède encore de nombreuses petites rues au

    charme désuet. Dîner à proximité de l’hôtel.

    JOUR 8

    KYOTO /NARA / KYOTO

    Le matin, découverte du temple Ryoanji et son exceptionnel

    jardin zen, océan miniature de contemplation

    puis visite du célèbre temple Kinkakuji, également connu

    sous le nom du Pavillon d’Or, dans le décor d’estampe de

    son lac cerné de collines boisées. Déjeuner puis route

    pour Nara (UNESCO) et découverte du patrimoine culturel

    de cette ancienne capitale devenue ville-musée à ciel

    ouvert. Visite du temple Todaiji, pavillon de bois abritant

    un bouddha de bronze, et visite du sanctuaire shintoïste

    vermillon Kasuga avec son allée aux 3000 lanternes de

    pierre et de bronze. Retour à Kyoto et dîner à proximité

    de l’hôtel.

    JOUR 9

    KYOTO / MIYAJIMA / HIROSHIMA (380 KM)

    Route pour Hiroshima. Déjeuner en route. L’après- midi,

    arrivée à Miyajima, l’un des plus beaux paysages de l’archipel

    nippon. Embarquement à bord du ferry pour rejoindre

    l’île. Visite du sanctuaire d’Itsukushima (UNESCO)

    et son célèbre torii avant une promenade dans le quartier

    de Sando. Arrivée à Hiroshima en fin de journée puis installation

    à l’hôtel. Dîner à proximité de l’hôtel.

    JOUR 10

    HIROSHIMA / OSAKA (340 KM)

    Départ matinal en bus pour la visite du parc du Mémorial de

    la Paix (UNESCO) et de son musée construit en 1960 pour

    rendre hommage aux victimes de la bombe. Déjeuner et

    départ pour Osaka. Arrivée en fin d’après-midi et balade

    dans le quartier Namba. Dîner à proximité de l’hôtel.

    JOUR 11

    OSAKA / FRANCFORT

    Transfert très matinal à l’aéroport et envol à destination

    de Francfort. Durée du vol : 11 h. Arrivée en fin de journée.

    Taxi (merci Marie).


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  • Bon là, je ne suis plus trop sûr de mon chemin; la petite opel est sur la ligne de crête...

    Chasse à la clé pour la première église...


    Wouahhh tout simplement. Une petite merveille !

    L'église de la Sainte-Croix (Timios Stavros) d'Agiasmati est le seul bâtiment qui subsiste de l'ancien monastère fondé à la fin du XVe siècle. Au sud de l'église, les emplacements des anciennes cellules des moines sont encore visibles. L'origine du mot Agiasmati vient d'agiasma, terme qui désigne en grec une source d'eau ou fontaine sacrée. Il pourrait s'agir plus précisément de l'agiasma de l'église Sainte-Marie-Hodigitria de Constantinople, ce qui tendrait à penser que le monastère a été fondé par des réfugiés d'Asie Mineure arrivés ici après la prise de la ville par les Ottomans en 1453. Construite en pierre et couverte d'un toit à double pente en tuiles de bois, l'église a été érigée vers 1494 grâce à la donation d'un prêtre nommé Petros Peratis, ainsi qu'en atteste l'inscription au-dessus de l'entrée nord. Sur le mur extérieur sud, le prêtre et sa femme Pepani (chez les orthodoxes, seuls les moines font voeu de célibat) sont représentés en train de placer l'église entre les mains de Jésus. 

    On connaît ici l'artiste qui a décoré toute l'église. Son nom figure au-dessus de l'entrée sud : Philippos Goul, un Syrien orthodoxe qui a aussi oeuvré dans l'église Agios Mamas à Louvaras. L'intérieur, de dimensions modestes (9,50 x 3,70 mètres), est entièrement peint - y compris les solives et les poutres - de représentations du Nouveau Testament. Le style est particulièrement intéressant, puisqu'il mêle l'art naïf local, le courant iconographique byzantin de la période des Paléologues et l'esthétique de la Renaissance italienne. 

    L'influence latine est notamment perceptible dans la scène de Crucifixion (pignon du mur ouest), avec la présence de quatre anges tournant autour de la croix. La représentation de la sainte Croix, qui donne son nom à l'église, n'apparaît que sous forme de miniature reléguée dans l'arc aveugle du mur nord. Plus étonnant, il s'agit des scènes de l'Invention et de l'Exaltation de la Croix, thèmes courants en Occident mais très rares dans l'iconographie byzantine. 

    Des peintures extérieures sont également encore visibles sur les murs ouest et sud, avec notamment la représentation du Jugement dernier.

    Enfin, le plus bel exemple de l'esthétique naïve locale est le majestueux saint Mamas assis sur le dos d'un lion à la morphologie hasardeuse (anthropomorphe), une figure très populaire dans la peinture religieuse chypriote du Moyen Âge.

    La seconde église se trouve à Lagoudera, à 20 mn (si on ne se perd pas). L’église du XIIe siècle se situe juste à l’extérieur du village de Lagoudera et s’enorgueillit de posséder quelques-unes des plus belles fresques du style Comnénien tardif (1192). Elle est considérée comme étant l’une des plus importantes églises byzantines de l’île.

    Pas de GPS à Chypre, des panneaux plus ou moins nombreux alors l'aide du pope pour nous mettre sur la route de la seconde église est la bienvenue.

    Le bâtiment semble énorme et pourtant l'église protégée par un toit immense est bien petite.

    Ouf, elle est ouverte !

    16 h, juste le temps de filer à Kourion...


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  • lac sale chypre schnoebelen

    Au sud de Larnaka, à proximité directe de l'aéroport s'étend l'un des deux lacs salés de Chypre.

    Le fond du Grand Lac (superficie 6 km2) est situé à 2-3 mètres au-dessous du niveau de la mer. Lorsque l'eau s'est évaporée, au mois d'août, il reste une croûte de sel de 5 à 10 cm d'épaisseur. Celle-ci était déjà ratissée dans l'Antiquité. La production annuelle de 3 500 tonnes de sel a valu à Larnaka, à l'époque des Lusignan, le nom de Salina.

    En hiver, les eaux de pluie sont recueillies par le lac qui devient séjour de prédilection des oiseaux migrateurs et des flamants roses.

    Selon la légende, le lac devrait sa naissance à la malédiction de Lazare. Une vigne s'élevait à l'emplacement du lac lorsque le saint homme débarqua de Judée.

    Comme il avait soif et faim, il alla s'adresser à la propriétaire de la vigne la priant de lui donner quelques grappes de son raisin. Avare, la femme lui répondit par un mensonge: . Étranger, vois-tu, ma vigne a séché cette année et n'a pas produit une seule grappe ».

    Lazare lui dit alors: «Puisque tu m'as menti, que ta vigne se dessèche et se transforme en lac salé. »

    Sur la rive du lac salé s'élève une oasis de palmiers, d'eucalyptus et de cyprès; au milieu des arbres se dresse une mosquée. Le minaret que l'on aperçoit de loin au-dessus du bouquet d'arbres exotiques, est celui du Tekké de Hala Sultan, l'un des lieux saints de l'Islam. 

    A l'époque de la domination turque, tous les bateaux de l'empire ottoman qui passaient au large du tekké, en signe de respect, mettaient leur pavillon de berne. Le tekké abrite le mausolée d'Umm Haram, tante présumée du prophète Mahomet. Selon la tradition Umm Haram serait tombée de mulet alors qu'elle suivait une expédition arabe en 647, et aurait brisé son cou d'albâtre , puis elle aurait rendu au ciel son âme intrépide . Le tombeau actuel date de 1760 ; la mosquée fut pour sa part érigée en 1816.

    Le village n'est qu'à 6 km au sud du Grand Lac salé. L'église Panayia Angeloktistos (littéralement. construite par les anges») est un édifice impressionnant du Xe siècle; le narthex a été ajouté à l'époque des Lusignan. Le mosaïque dégagée dans l'abside en 1952 atteste, entre autres, de l'existence, sur ce lieu, d'une église plus ancienne encore.

     Cette mosaïque byzantine, que l'on peut attribuer au VIe siècle, est d'une rare qualité (digne selon certains auteurs des mosaïques de Ravenne). Elle représente la Vierge et l'Enfant Jésus. Ce dernier élève le bras droit dans un geste de bénédiction. Les deux archanges penchés vers la Vierge, Michel (à gauche, en partie endommagé) et Gabriel, portent le sceptre et le globe surmonté d'une croix; leurs ailes sont en plumes de paon.

    Le monastère de Stravrovouni (30 km, alto 690 m) Sur le dernier sommet oriental du mont Troodos s'élève le monastère de Stravrovouni ( montagne de la Sainte-Croix ), que l'on voit de très loin. Sainte Hélène, mère de l'empereur Constantin, aurait en 327 fondé ce monastère, le plus ancien de Chypre, à l'emplacement d'un temple d'Aphrodite. Aujourd'hui les croyants y vénèrent une relique, morceau de la vraie croix du Christ et un morceau de la croix du larron repentant. La fondatrice les avait rapportés de Judée, et en les donnant au monastère de Stravrovouni, elle en faisait le plus important des lieux de pèlerinage de l'île

    Les murs de l'édifice monacal, conçu comme une forteresse, furent - tel qu'on le voit aujourd'hui construits en majeure partie au XIXe siècle. Le monastère est alimenté par l'eau de quatre citernes; quelque 15 moines y vivent encore qui offrent volontiers un rafraîchissement aux visiteurs et pèlerins altérés. Le monastère est accessible aux femmes le dimanche seulement.

    Depuis la terrasse située derrière l'abside on jouit d'un panorama inoubliable. La vue plonge en effet jusqu'à Larnaka et sa baie, situées à quelque 30 kilomètres de là.

    Le voyageur qui choisira de traverser Pyrga, enfouie dans une oliveraie, pour aller de Larnaka rejoindre la route Nicosie-Limassol ne regrettera pas de s'être accordé le détour pour visiter la chapelle royale de Ste Catherine. Il faudra, comme bien souvent, trouver la clé de l'édifice en appelant le numéro de téléphone inscrit sur la porte.

    Selon toute vraisemblance, le roi Janus (catholique romain) aurait fait construire cette église en 1421 et l'aurait fait décorer par un peintre autochtone orthodoxe. Aussi les fresques sont-elles entièrement byzantines par le style, mais émaillées ça et là d'éléments occidentaux comme, par exemple, telles inscriptions rédigées en français médiéval.

    Sur l'une des peintures murales, hélas en mauvais état de conservation, on voit Janus et son épouse, la reine Charlotte, au pied d'une scène de crucifixion en partie endommagée. D'autres scènes sont représentées: la Cène, la Résurrection de Lazare, l'Entrée du Christ à Jérusalem, la Mort de la Vierge.

     


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  • kourion chypre schnoebelen

    A l'ouest de Limassol, cette ville fondée au 12e siècle av. J.-C, est une ancienne cité-royaume. Le site de Kourion a été peuplé des prémices de l'Antiquité à ceux du Moyen-âge. S'il possède de superbes mosaïques antiques (dont les plus belles datent du 5e siècle), c'est avant tout son amphithéâtre gréco-romain de 2.000 places, grandiose face à la Méditerranée, qui en est l'élément le plus emblématique.

    Les vestiges de l'agora, des bains publics, de la Maison d'Eustolios, de la Maison des Gladiateurs et de la Maison d'Achille sont avec l'amphithéâtre, les principaux monuments hellénistiques du site archéologique où se dresse également une basilique byzantine du début de l'ère chrétienne (5e siècle). Même les moins intéressés par l'archéologie, prendront plaisir à arpenter ce site. Pour les vestiges bien conservés, pour les mosaïques ou ne serait-ce que pour la vue magnifique que l'on a sur la mer, notamment depuis les gradins du théâtre antique. Un très bel endroit, même pour les plus allergiques aux vieux cailloux.

    Les thermes et la maison d'Eustolios. A l'est du théâtre et de sa tour d'escalier s'étendent les murs d'une construction palatiale du Ve siècle après J.-C. La zone des bains, spacieuse et confortable, semble indiquer qu'il s'agirait là de thermes publics. Une inscription fragmentaire dans la mosaïque indique le nom de l'architecte de ce «frais refuge à l'abri du vent»: Eustolios. En outre l'inscription fait référence à Apollon, dieu protecteur de la Kourion paÏenne. Mais une autre inscription encore - contemporaine de la première - indique le nom du Christ.

    L'élément le plus fastueux de l'installation est un dallage de mosaïque admirablement conservé dans la salle principale. La  femme qui incarne la Créativité (Ktisis) est remarquablement belle. Elle tient, représentation d'une jeune femme dans la main droite, une règle qui correspond exactement à la longueur du pied romain. Non moins fascinante est la partie de la mosaïque qui représente une perdrix entourée d'oiseaux et de poissons.

     

     

    La maison d'Achille.

    kourion chypre schnoebelen

    La maison des gladiateurs. Le sol de deux salles de cette ancienne villa est orné de scènes de combats de gladiateurs. Les couleurs de ces mosaïques sont dans un état de conservation exceptionnel.

    Autour des vestiges d'une cour à ciel ouvert, étaient groupées des chambres précédées d'une galerie couverte protégeant le beau dallage de mosaïque du IVe siècle avant J.-C. Cette mosaïque représente une scène qui a lieu à la cour du roi Lycomède : Achille, déguisé en jeune fille, est reconnu par Ulysse (lui-même déguisé en marchand).

    17 heures, le site est désert. La vue est tout simplement magnifique.


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