• Jérusalem

    Nous nous trouvons à deux pas du centre de Jérusalem, nous démarrons donc la journée du lundi par le mur occidental ou mur des lamentations. Un franc soleil est de la partie. L'animation est intense, visiblement on y fête quelque chose. Le mur est ouvert à toutes les confessions, 24h/24, 365 jours par an. Il est conseillé de porter des vêtements décents et les hommes doivent avoir la tête couverte (des kippas en papier sont disponibles sur place). Les photos sont interdites mais apparemment plus aujourd'hui.

    Le passage (cette passerelle) qui mène à l'esplanade des mosquées est fermé.

    Le Mur des Lamentations, dans la vieille ville de Jérusalem, est le site le plus sacré pour les juifs. Il s’agit en effet de l’endroit le plus proche du temple de Salomon, lieu où était déposée l’Arche d’Alliance avant la destruction du temple par les Babyloniens au VIe siècle av. J.-C. Ce mur est plus exactement le vestige du mur de soutènement de la terrasse du temple. Sur cette terrasse se trouvait également le Second temple, tel qu’il a été reconstruit et embelli par Hérode, roi des Juifs, à partir du Ier siècle avant J.-C. puis détruit par les Romains en 70 après J.C.

    Le mur occidental fait près de 500 mètres de long. Mais seuls 57 mètres sont visibles en surface. Le reste est soit masqué par les maisons du quartier soit enseveli. Selon la coutume, les juifs qui viennent prier devant le mur y font des vœux. Au Moyen Âge, les pèlerins pouvaient écrire leur nom avec leur main pleine de peinture directement sur les pierres. Mais de nos jours les vœux sont écrits sur des petits morceaux de papier qui sont glissés dans les fentes entre les pierres du mur. Même des personnalités non juives comme le Pape François ou l’ex-président américain Barack Obama se sont pliés à cette tradition. Deux fois par an on va dénicher ces petits papiers pour les rassembler et les mettre dans des sacs afin de les enterrer sur le mont des Oliviers, de l’autre côté de la vallée en face de la Vieille Ville. Cette tradition d’insérer des papiers dans le Mur est née au 19e siècle, quand ceux qui avaient la chance de visiter les lieux étaient chargés de déposer les prières de ceux qui n’avaient pu les accompagner.

    On trouve des croyants de différentes origines et de différentes tendances.

    Certains hommes portent une tefilla. Les téfilines (judéo-araméen : תפיליןtefillin, singulier hébreu : tefilla), appelés phylactères (grec ancien : φυλακτήριον phylacterion, « amulettes ») dans les sources chrétiennes, sont des objets de culte propres au judaïsme rabbinique. Constitués de deux petits boîtiers cubiques contenant quatre passages bibliques et attachés au bras et à la tête par des lanières de cuir, ils sont portés lors de la lecture du shema et de la prière matinale des jours profanes par les hommes ayant atteint leur majorité religieuse.

    Il existe une séparation entre hommes et femmes. Prières, chants et cérémonies ont lieu du côté masculin.  Les femmes sont aux premières loges de l'autre côté.

    Beaucoup d'Américains sont présents aujourd'hui.

    et les séances photos pour immortaliser le moment sont nombreuses.

    Jérusalem schnoebelen

    Il est troublant de songer que trois grandes religions monothéistes ont un même lieu saint en commun. C'est pourtant ce qu'est au christianisme, à l'islam et au judaïsme le dôme du Rocher dont l'immense coupole dorée domine la vieille ville de Jérusalem. Pour les musulmans, c'est de là que Mahomet est monté au ciel ; pour les juifs pratiquants, c'est le site du plus important lieu saint sur terre ; et pour les chrétiens, c'est l'ancien site de l'église Templum Domini, à l'origine de l'ordre du Temple. 

    Après cela, direction la via Dolorosa. Ce chemin s'étend sur environ 500 mètres et est marqué par neuf des quatorze stations du chemin de croix. Les cinq dernières stations sont à l'intérieur de l'église du Saint-Sépulcre. Il s'agit d'un lieu de pèlerinage très important pour les chrétiens.

    L’église du Saint-Sépulcre également appelée basilique de la Résurrection est une église chrétienne située dans le quartier chrétien de la Vieille ville de Jérusalem. Cette basilique est vénérée par une grande partie des chrétiens qui y vont en pèlerinage depuis le IVe siècle, dépassant au début du XXIe siècle le million de pèlerins par an sur les 1,9 million de visiteurs qu'accueille Israël. Il s’agit d'un sanctuaire englobant selon la tradition le lieu de la crucifixion (le Golgotha), ainsi que la grotte où le corps du Christ fut déposé après sa mort (le Saint-Sépulcre ou tombeau de Jésus). Par inférence, c'est là qu'aurait eu lieu la résurrection (Anastasis en grec, « Résurrection »).

    Ltombeau de Jésus est selon diverses traditions chrétiennes ou légendes, placé en différents lieux. La tradition la plus ancienne la fixe près de son lieu de Crucifixion, dans l'Église du Saint-Sépulcre à Jérusalem, et plus précisément le Saint-Sépulcre depuis que les empereurs romains sont devenus chrétiens. À la fin du XIXe siècle, un autre site est proposé pour la crucifixion et la tombe de Jésus, appelé Calvaire de Gordon. Au fil des siècles, le tombeau et l’église le surplombant ont été les cibles de nombreux saccages, d’attaques violentes, d’incendies et ont même été les victimes de plusieurs tremblements de terre. L’église a été totalement détruite en 1009 et a été rebâtie. Bien qu’il soit archéologiquement impossible de certifier que le tombeau est la sépulture du Juif Jésus de Nazareth, qui selon le Nouveau Testament a été crucifié à Jérusalem en 30 ou 33, de nouvelles datations situent bien la période de construction du complexe mortuaire à l’époque de Constantin Ier, le premier empereur romain chrétien.

    LPierre de l’Onction, ou Pierre de l’Embaumement est, selon la tradition chrétienne, la pierre sur laquelle le corps du Christ fut lavé et enveloppé dans le Saint-Suaire par Joseph d’Arimathie et Nicodème avant la Mise au tombeau.

    La place devant le St Sépulcre. On y voit l'échelle, « L'échelle inamovible », « l'échelle du statu quo » est une échelle en bois située sous l'une des fenêtres de la façade de l'église. Sur les ordres pontificaux du pape Paul VI en 1964, l'échelle doit rester en place jusqu'au moment où l'Église catholique et l'Église orthodoxe atteignent un état d'œcuménisme. L'échelle est depuis liée à l'accord de Statu quo.

    Bon, la journée n'est pas finie; filons vers le mont des Oliviers... mais ressortons plutôt par l'autre porte, celle située à côté du mur, la porte des maghrébins.

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