• Reportage de France 3

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    Deux jours avant la commémoration du massacre d’Oradour et à un an du soixante-dixième anniversaire, France 3 propose ce numéro hors-série de "La voix est libre"

    • Par Loïc Laubriat
    • Publié le 03/06/2013 | 11:33
    Oradour sur Glane (Limousin) Entrée du village martyr brûlé par une division SS le 10 juin 1944 © © Denis Adam De Villiers
    © © Denis Adam De Villiers Oradour sur Glane (Limousin) Entrée du village martyr brûlé par une division SS le 10 juin 1944
     Une émission spéciale enregistrée depuis le Centre de la Mémoire, à la fois site de mémoire mais aussi outil pédagogique qui travaille à une réflexion universelle sur la paix.

    La mémoire collective retient l’atrocité de la barbarie nazie incarnée par une unité de la 2e division SS Das Reich, qui a déferlé sur ce tranquille village limousin le 10 juin 1944 et a fait 642 victimes, mais elle s’est délestée au fil des années des accents les plus polémiques qui ont marqué l’après Oradour.

    Cette émission présentée par Géraldine Dreyer, journaliste à France 3 Alsace et par Louis Roussel, journaliste à France 3 Limousin, propose de donner la parole à plusieurs invités qui évoqueront et s’exprimeront autour de différents volets qui alimentent toujours et régulièrement le débat : l’histoire, la mémoire, la suite de l’action judiciaire, la transmission et le devenir des ruines.


    Parmi les invités sur le plateau :

    • Annick Morizio, Présidente du Centre de la Mémoire,
    • Raymond Frugier, Maire d’Oradour,
    • Douglas Hawes, historien américain, dont le livre "Oradour" vient d’être réédité,
    • Marie-Claire Vitoux, historienne de l’Université de Haute-Alsace auteur de "Oradour depuis Oradour",
    • Christian Chartier, professeur de droit à l’université de Limoges, consultant auprès du Tribunal Pénal International dont il a été le porte-parole,
    • Peter Gottschalk, journaliste allemand, chargé de programmes Histoire sur la chaîne ARTE.

    Plusieurs sujets préparés par les différentes rédactions émailleront cette émission avec notamment :

    • la visite des ruines par une classe d’écoliers guidés par Robert Hebras, l’un des derniers survivants, qui raconte et témoigne auprès des jeunes générations,
    • la procédure ouverte par le procureur de Dortmund, dans le cadre d’une enquête judiciaire conduite par l’Allemagne,
    • le lien entre les villes de Charly en Lorraine et Oradour : en 1950, la commune mosellane a rajouté à son nom celui du village martyr, en hommage à 39 de ses habitants réfugiés qui ont péri dans le massacre,
    • la question majeure de la conservation des ruines classées "monument historique" en 1946, face au temps qui fait son œuvre,
    • la parole des survivants et des rescapés

     Dans ce reportage, vous entendrez l'historienne qui définit bien les choses, les actes et contextualise parfaitement les événements, éclaire avec un vocabulaire précis et fixe les dates avec précision.


    M.Hebras quant à lui tente d'expliquer ses écrits et de justifier la nouvelle publication de son livre (où un paragraphe met en doute l'existence des incorporés de force). Il dit que son éditeur est le seul responsable des faits; pour sa part il avait expurgé cet article dans une version précédente "par amabilité" ! Incroyable ! On rêve !

    A propos du procès de Bordeaux, même chose, il trouve que le jugement "oublie les 642 victimes" ; injuste donc ?

     Ce type n'a aucun scrupule à oublier les 130 000 incorporés de force, les 40 000 qui sont morts ou qui ont disparu... Ce ne sont pas des limousins, ce ne sont pas des gens de sa famille, de son village... négligeables ?

    Tout ce qui l'intéresse "c'est de savoir quels étaient les liens de camaraderie" au sein de la compagnie responsable des événements d'Oradour. Wouah ! on rêve encore ! Quels rapports entre ces liens et la présence d'Alsaciens dans les rangs ? Les soldats seraient allés bras- dessus, bras-dessous peut-être ? La vision personnelle, son implication, ses relations avec les événements, les personnes ne lui permettent guère de reconnaître la situation des incorporés de force... il lui faut juste des responsables, des meurtriers ....

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