• Delphes

    Après les Météores, Delphes est notre seconde étape.

    Le site est merveilleusement situé à flanc de montagne.

    Delphes est le site d'un sanctuaire panhellénique, situé au pied du mont Parnasse, en Phocide, où parlait l'oracle d'Apollon à travers sa prophétesse, la Pythie.

     

    Il abritait également l'Omphalos ou « nombril du monde ». Investi d'une signification sacrée, Delphes fut du VIe au IVe siècle av. J.-C. le véritable centre et le symbole de l'unité du monde grec.

    Le nom de Delphes vient du mot « dauphin » : dans la poésie homérique, Apollon aurait pris la forme de cet animal pour attirer les marins crétois chargés d'instaurer son culte sur le site.

    Le site du sanctuaire de Delphes comprend aussi un stade, qui conserve une ligne de départ en excellent état, un théâtre à flanc de colline, et des zones annexes de monuments à caractère votif ou commémoratif, dont celui de la tholos, petit édifice circulaire dont on ne connaît pas la destination précise (voir plus bas).

     

    Le trésor des Athéniens (érigé probablement vers 490-480 av. J.-C.) se trouve dans un virage de la montée vers le temple d'Apollon. Il mesure 6,5 m × 9,5 m et commémore la victoire de Marathon. Le décor est composé de métopes doriques représentant les exploits d'Héraclès et de Thésée. Sur l'avant, il présente un combat de Grecs contre les Amazones.

    Monuments commémoratifs et votifs

    De part et d'autre du chemin donnant accès à la terrasse du temple se dressaient des monuments (trésors, portiques, statues) offerts par les cités grecques pour abriter des offrandes ou commémorer des événements heureux.

    La colonne offerte par les habitants de l'île de Naxos, vers 575 av. J.-C., est le plus ancien de ces monuments. Elle est constituée d’un fût et d’un imposant chapiteau d’ordre ionique, lui-même surmonté d'une sphinge (sphinx femelle) de deux mètres de haut.

    Le trésor de l'île de Siphnos (vers 525 av. J.-C.) est très connu pour son décor architectural d'ordre ionique comprenant de nombreuses sculptures, dont une frise continue qui montre un épisode de la guerre de Troie. Ce décor, mentionné par Hérodote et Pausanias, fut redécouvert lors des fouilles de l'École française d'Athènes, en 1893.

    Tête de statue chryséléphantine masculine trouvée dans les fosses de l'Aire (espace sacré devant le grand mur polygonal)

     L'Aurige

    Cette statue de bronze, grandeur nature, merveilleusement conservée, représente un aurige (conducteur de char), tenant les rênes, juste avant le départ de la course. Le char a entièrement disparu, mais quelques éléments des chevaux ont été retrouvés. L'ensemble, daté de 470 av. J.-C., est l'un des chefs-d'œuvre de la statuaire grecque antique.

    La vue depuis la chambre de l'hôtel !

    « HumorAthènes »

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