• Lipari l'irlandaise

    La saison touristique n'a pas démarré et le calme règne dans Lipari.

    Les voitures sont rares voire absentes des îles. Sur Lipari, on peut rouler sauf au centre ville, alors faisons le tour de cette petite île.

    On commence le circuit avec la petite Fiat De Luiggi. 

    Les récalcitrants et opposants au régime de Mussolini sont emprisonnés ou relégués dans les îles Lipari, qualifiées de «bagnes de feu»... Ici près de Porticello, leur espérance de vie était réduite à quelques mois avec le travail de la pierre ponce. La pierre ponce, une variété poreuse de l'obsidienne, dont elle a la même composition ; elle a une couleur gris blanchâtre et est très légère à tel point qu'elle flotte sur l'eau. Dans la préhistoire, elle était utilisée comme pierre abrasive sur laquelle on polissait les ustensiles. Aujourd'hui, elle est utilisée comme abrasif industriel, comme matériel de construction et comme isolant acoustique. Les grandes carrières de pierre ponce qui ont éventré et blanchi les flancs du Mont Pelato ont fourni du travail à des générations de Liparotes, mais l'extraction, ces dernières années est en forte baisse.

    L'obsidienne qu'on voit ici est une roche volcanique vitreuse et riche en silice. Elle était avant l'apparition des métaux, la matière la plus dure et la plus coupante connue par l'homme et a contribué à la richesse de Lipari.

    A Quattropani, on laisse l'auto et on poursuit à pied à travers la cave di caolino.

    Les kaolins sont des argiles blanches, friables et réfractaires, composées principalement de kaolinite, soit des silicates d’aluminium. Découverts à l’origine en Chine, ils sont à la base de la fabrication de la porcelaine, mais sont aussi utilisés dans l'industrie du papier, la médecine et la cosmétique.

    Le sentier côtoie les parois de la carrière, où d’anciennes fumerolles ont produit des polychromies remarquables, fruit de l'altération des roches; un champ de fumerolles toujours actif, démontre que l'activité volcanique est toujours présente.

    Un peu plus loin, les thermes romains de San Calogero, les plus anciens du monde, un centre thermal restauré qui exploite ses eaux thermales pour le traitement de plusieurs pathologies. La découverte de la tombe à tholos mycénienne datant du XIVe siècle avant J.C et unique dans son genre hors de la Grèce, a trouvé des preuves d’un commerce florissant avec la Magne Grèce.

     

    Devant les termes, un guide improvisé ira puiser l'eau chaude bienfaisante.

    Il est intarissable sur l'histoire de ces lieux et se fait un plaisir de commenter en français s'il vous plait. Sa femme l'accompagne.

    Et vous repartirez avec une obsidienne.

    Et c'est déjà le retour sur Lipari.

    C'est celle-ci qui me plairait ! Tournez-vous et admirez la vue...

    Direction la pointe sud, vecchio Oservatorio.

    Avec une vue sur Vulcano.

    L'observatoire.

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