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    Le monument aux morts de Ballersdorf, où sont gravés les noms des réfractaires.

     Le monument aux morts de Ballersdorf,   où sont gravés les noms des réfractaires.

    Le vendredi 12 février 1943 en soirée, 18 jeunes adultes se donnent rendez-vous à la sortie de Ballersdorf. Ils ont une vingtaine de kilomètres à parcourir avant la Terre promise…

    Il est environ 22 h, le 12, quand un groupe se réunit au lieudit Zigeneurloch, à la sortie de Ballersdorf. Ils sont 18, âgés de 17 à 33 ans. Treize sont issus de Ballersdorf et cinq d’autres communes : Dannemarie, Retzwiller, Elbach et Aspach (voir la liste ci-contre, à droite). Ils ont attendu le dernier moment pour s’inscrire en mairie ; s’ils ne partent pas maintenant en Suisse, ils partiront en Allemagne… Ils sont armés de mousquetons, de revolvers et de gourdins. En passant par les champs, en contournant les villages, la frontière est à plus de 25 km au sud.

    « Maintenant, rendez-vous ! »

    « Il ne fait pas froid, mais il y a du vent, et parfois de la brume », racontera l’unique survivant, René Grienenberger, futur maire de Ballersdorf, dans un témoignage publié en 1994 dans le bulletin Histoire du Groupe mobile d’Alsace. Sans guide ni passeur – c’est devenu trop risqué –, les jeunes gens, en file indienne, silencieux, se repèrent en suivant la ligne de chemin de fer Dannemarie-Pfetterhouse. Vers minuit trente, ils arrivent vers Seppois-le-Bas. Reste une dizaine de kilomètres à parcourir. Mais voici, près de la voie ferrée, à hauteur du pont allant vers Bisel, que surgit le moment redouté…

    « So jetzt ergebt euch ! » L’ordre (« Maintenant, rendez-vous ! ») a retenti dans la nuit. Un ou plusieurs jeunes répliquent en criant « Haut les mains ! », et des coups de feu éclatent. Les réfractaires s’enfuient… mais Aimé Burgy est tué et Charles Wiest (celui de 29 ans : il y a deux homonymes dans le groupe) est grièvement blessé ; Ernest Wiest vient à son secours : les deux sont exécutés par un garde-frontière. L’altercation fait aussi une victime côté allemand : Erich Hohenstein, blessé gravement, décède le lendemain.

    René Grienenberger est à l’écart du groupe quand celui-ci est surpris. Il erre plusieurs jours dans les environs, quémandant l’hospitalité de fermiers (Aloïse Berger, puis Émile Kohler) qui prennent de grands risques pour le cacher. Il réussit à passer en Suisse le 8 mai suivant, en montant dans un train de marchandises en gare de Saint-Louis.

    Les 14 autres sont rentrés chez eux avant le petit matin. « Une erreur fatale !, juge avec le recul Jean-Pierre Spenlé, président des Anciens du Groupe mobile d’Alsace (GMA) qui avait lui-même passé la frontière suisse un an plus tôt. Ils se sont affolés. S’ils avaient eu un chef, ils seraient restés cachés et auraient retenté leur chance, comme l’a fait Grienenberger. »

    « Une erreur fatale ! »

    Aux premières heures du samedi, les 14 sont arrêtés dans leurs villages. Ils sont emmenés en prison à Strasbourg, tandis que leurs parents prendront dès le lundi le chemin de la déportation (lire ci-dessus). Un « tribunal du peuple » est convoqué. « Le Gauleiter Wagner a interdit aux avocats de plaider le fait qu’ils étaient Français, raconte Jean-Pierre Spenlé. Et on leur a dit qu’ils seraient condamnés à mort pour l’exemple, mais qu’il y aurait un recours en grâce auprès du Führer… »

    Ils sont bien condamnés à la peine capitale le 16 février, mais conduit dès le 17 dans la carrière du Struthof – sauf Charles Muller, exécuté quelques jours plus tard. « Ils ont été fusillés torses nus, par groupes de quatre : ils ont eu le temps de voir les autres mourir, poursuit Jean-Pierre Spenlé. Il paraît que quand un père a appris, à Schirmeck, la mort de son fils, il a eu ce mot : ‘‘Je préfère le savoir mort que sous l’uniforme allemand !’’ »


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  • Histoire Il y a 70 ans, les 17 de Ballersdorf payaient de leur vie le refus du nazisme

    le 10/02/2013 à 05:00 par Textes : Hervé de Chalendar Photos : Thierry Gachon

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    Jeannette Brunnengreber montrant une photo de son frère Camille ; il portait alors l’uniforme   de l’armée française et avait une vingtaine d’années. Il est mort une dizaine d’années plus tard,  le 17 février 1943, fusillé au Struthof parce qu’il n’avait pas voulu porter l’uniforme allemand.

    Jeannette Brunnengreber montrant une photo de son frère Camille ; il portait alors l’uniforme de l’armée française et avait une vingtaine d’années. Il est mort une dizaine d’années plus tard, le 17 février 1943, fusillé au Struthof parce qu’il n’avait pas voulu porter l’uniforme allemand.

    En février 1943, le drame de Ballersdorf fut l’illustration la plus terrible des risques encourus par les Alsaciens qui ont tenté d’échapper à l’incorporation de force. 17 jeunes y ont laissé la vie et leurs familles ont été déportées. Jeannette, 87 ans, se souvient.

     

    Son prénom de baptême est Marie-Jeanne, mais tout le monde l’appelle Jeannette. Elle porte joliment ses 87 ans ; si « les jambes ont un peu de mal », la tête est en pleine forme. Jeannette Brunnengreber habite sur l’artère principale de Ballersdorf (la rue André-Malraux), entre la mairie et l’église. Si elle rouvrait les volets de l’épicerie que sa mère et elle ont tenue jusqu’en 1991, elle verrait l’imposant monument aux morts sur lequel est gravé le nom de son frère, Camille Abt. Le premier, par ordre alphabétique, des 17 victimes du drame de Ballersdorf.

    Les faits ont eu lieu il y a tout juste 70 ans. En février 1943, par vagues successives, des Sundgauviens ont tenté collectivement de rejoindre la Suisse pour échapper à l’incorporation de force dans l’armée nazie. En quelques jours, entre les 7 et 11 février, plusieurs groupes réussissent à passer : une vingtaine de personnes, puis environ 180, puis environ 80… Les Allemands sont sur les dents, quand, le 12, vient le tour des jeunes de Ballersdorf… Et cette fois, la tentative échoue : les jeunes sont surpris ; trois sont tués dans la nuit, les autres sont fusillés quelques jours plus tard (lire le récit ci-dessous). Pour l’exemple…

    « Ça fait du mal quand ça remue », confie Jeannette au moment d’évoquer une nouvelle fois ce qu’elle appelle pudiquement « ce triste épisode de ma jeunesse ». Elle le fait pourtant, dans la stube que chauffe un poêle efficace, avec un sourire et une gentillesse sans failles.

    Jeannette était alors une jeune fille de 17 ans (elle est née le 3 avril 1925). Les dates des diverses évasions varient beaucoup selon les sources. Mais elle en est certaine : la nuit fatale de Ballersdorf fut celle séparant le vendredi 12 du samedi 13 février 1943. « Camille avait 31 ans. C’était un des plus âgée du groupe. Il nous avait prévenus de sa tentative, on en parlait beaucoup. Mon père avait combattu en 14 dans l’armée allemande et il ne l’a pas dissuadé de partir… Juste avant le départ, en soirée, il est allé rejoindre le groupe parce que Camille avait oublié quelque chose. Mon frère était gentil, doux, obéissant… À l’époque, nous n’étions pas des wackes !

    J’ai le souvenir d’une nuit pluvieuse, avec du vent. Je trouvais qu’il y avait plus de voitures que d’habitude dans la rue, ce n’était pas normal… Tôt le samedi matin, on a vu Camille revenir. On était étonnés. Il a dit : ‘‘Ça n’a pas marché, il y a eu des morts.’’ Mon père lui a conseillé de prendre ses habits de tous les jours et d’aller fourrager les bêtes, comme si de rien n’était… Mais dès 8 h, des militaires allemands, en uniformes verts, sont venus le chercher.

    Le dimanche fut très dur… Le village était bouclé par la Gestapo. À la sortie de la messe, les visages étaient blêmes. Le lundi 15, on a ouvert l’épicerie et, vers 9 h, les Allemands sont revenus. Ils nous ont dit qu’il fallait être prêts, papa, maman et moi, pour 11 h à la mairie, avec un petit bagage. On a juste pris un peu de linge. On n’avait même pas de valises, on a tout mis dans trois cartons. On a été emmenés au camp de Schirmeck avec les familles des jeunes concernés. Nous y sommes restés jusqu’au 25 mars 43. Quand on a vu ces gens habillés d’une triste façon, ces femmes aux crânes rasés, on a pris peur… On logeait dans des baraques, hommes et femmes séparés. Je dormais avec une copine de Ballersdorf pour avoir moins froid. Mais on avait de la chance : on n’était pas de corvée de lessive.

    On a appris l’exécution de Camille par un journal qu’on nous a fait passer. On n’a jamais récupéré son corps : ses cendres sont dans une fosse au Struthof.

    Ma mère et moi avons retrouvé mon père au moment du départ pour l’Allemagne. Ils nous ont affectés tous les trois dans une fabrique d’uniformes, dans le village de Feldrennach. Je cousais à la machine et mon père repassait des montagnes de pantalons, dix heures par jour. On logeait dans une pièce à côté de l’atelier. Ça a duré jusqu’en avril 45. L’Allemand qui dirigeait les lieux était plutôt gentil. Tous n’étaient pas des nazis… Il y en a un qui laissait mon père traire ses vaches en cachette, maman planquait le lait sous sa robe. Un jour, on a vu arriver nos meubles de Ballersdorf, comme si on ne devait plus jamais rentrer chez nous, en Alsace. Mais mon père était persuadé que l’Allemagne perdrait la guerre. Il écoutait la BBC en cachette, il était culotté !

    Et le retour à Ballersdorf a bien eu lieu : c’était le 4 mai 1945. Juste avant, on était passés par un centre de tri, à Strasbourg, où on a rencontré des personnes rentrant des camps : un spectacle indescriptible… Notre maison était occupée par des voisins : la leur avait brûlé. Mon père est rentré un mois plus tard, avec les meubles. Il a retrouvé un petit bocal en verre qu’il avait enterré, avec de l’argent. Mais ces billets ne valaient plus grand-chose… On a remis doucement en route le magasin. Après la guerre, des gens disaient qu’il y avait de la haine au village ; je n’ai pas eu cette impression, mais j’étais jeune… Et puis j’ai toujours dit comme beaucoup de gens : il faut pardonner… »

    le 10/02/2013 à 05:00 par Textes : Hervé de Chalendar Photos : Thierry Gachon


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  • Riespach Les 70 ans de l’Espenkolonne La mémoire vive
    DNA du 2 février 2013

    Allez sur la page des DNA « la-memoire-vive »

    La mémoire viveLa mémoire vive
     
    Albert Dattler de Feldbach reçut son ordre d’incorporation dans la Wehrmacht le 12 février 1943. Il ne le saura que plus tard. La veille au soir, il avait pris la route de la Suisse avec 182 jeunes compagnons au sein de l’Espenkolonne. Témoignage.

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  • Le drame est presque méconnu. Pourtant, selon les chiffres officiels, il a concerné 17 000 Alsaciens et 10 000 Mosellans qui, entre 1942 et 1944, furent internés par les nazis dans des camps spéciaux pour cause « d’attitude anti-allemande ». La plus importante vague de déportations intervint en février 1943. DNA du 3 février 2013

    Allez sur la page des DNA « la-memoire-oubliee-des-familles-deplacees »

    Histoire : Seconde Guerre mondiale,
    La mémoire oubliée des « familles déplacées »

    Sur cette photo fournie par André Goepfert, qui fut lui-même déporté, figurent plusieurs familles sundgauviennes déportées dans le camp de Grosshennersdorf en Saxe.  Document remis

    Sur cette photo fournie par André Goepfert, qui fut lui-même déporté, figurent plusieurs familles sundgauviennes déportées dans le camp de Grosshennersdorf en Saxe. Document remis

    Le drame est presque méconnu. Pourtant, selon les chiffres officiels, il a concerné 17 000 Alsaciens et 10 000 Mosellans qui, entre 1942 et 1944, furent internés par les nazis dans des camps spéciaux pour cause « d’attitude anti-allemande ». La plus importante vague de déportations intervint en février 1943.

    « Ils nous ont donné trente minutes pour préparer nos affaires ». Jules Schneider, d’Oltingue, a 12 ans en cette fin du mois de février 1943 quand les policiers allemands toquent à la porte de sa maison. Théo Gesser, lui, a 11 ans. « On vivait à dix-neuf dans une seule pièce », raconte cet habitant de Roppentzwiller. À 12 ans, Georges Sengelin, d’Hirsingue, doit lui aussi partir avec ses parents et sa sœur.

    Le tort de ces trois enfants : avoir un ou plusieurs frères qui ont fui en Suisse pour se soustraire à l’incorporation de force dans la Wehrmacht.

    Le Gauleiter Wagner avait décrété collectivement responsables tous les membres de la famille d’un fugitif

    Comme eux, ils furent des milliers à subir ce sort. Déplacées de force en Allemagne, dans des « camps d’internement spéciaux », des familles entières durent ainsi payer leur « attitude anti-allemande » (selon le terme utilisé par les autorités nazies). Le plus souvent en raison d’un fils réfractaire à l’incorporation de force, mais parfois aussi au simple motif d’avoir parlé le français. Ces camps de travail se trouvaient le plus souvent en Silésie, une région germanophone située à la frontière germano-polonaise, mais aussi en Saxe ou encore dans le Bade-Wurtemberg – bien que les autorités nazies n’aient pas privilégié, à l’époque, cette destination, la jugeant trop proche de l’Alsace. Là, ces gens travaillaient de force, le plus souvent dans des usines d’armement.

    Ces déplacements de populations se pratiquèrent durant toute la guerre. Mais ils connurent un pic en février 1943. En effet, ce mois-là débuta en masse l’incorporation de force des Alsaciens-Mosellans dans l’armée allemande. Les nazis entendaient ainsi punir les familles de ceux qui tentaient d’y échapper. Le sinistre Gauleiter d’Alsace, Robert Wagner, avait décrété collectivement responsables tous les membres de la famille d’un fugitif.

    Le Sundgau très touché

    Le phénomène concerna toute l’Alsace et la Moselle. Mais il fut particulièrement violent dans le Sundgau. Et pour cause : cette région du sud de l’Alsace bénéficie d’une frontière naturelle avec la Suisse, le Jura alsacien, zone de moyenne montagne difficile à surveiller. Les évasions vers les terres helvétiques y furent donc nombreuses.

    Dans la nuit du 11 au 12 février, près de 200 hommes se rassemblèrent dans une forêt du village de Riespach, la forêt de l’Espen, d’où ils prirent la fuite à pied en Suisse. Auparavant, plusieurs petits groupes d’une dizaine de jeunes gens avaient déjà effectué l’expédition. Pour stopper ces évasions, les nazis renforcèrent la surveillance de la frontière, ce qui aboutit au drame de Ballersdorf. Dans la nuit du 17 au 18 février, dix-huit conscrits de ce village tentèrent de passer la frontière, mais l’opération échoua. Dix-sept de ces dix-huit jeunes gens furent tués, pendant un échange de tirs lors de l’expédition pour trois d’entre eux, quelques jours plus tard au Struthof pour les autres.

    Une statistique de 1948

    Conformément aux instructions de Robert Wagner, la Gestapo pratiqua et accentua les représailles sur les familles des réfractaires, et en particulier ces « transplantations en Allemagne », telles que les qualifiait le Gauleiter.

    Combien de personnes exactement connurent ce terrible sort ? À la fin de la guerre, le gouvernement français tenta d’établir des listes de déplacés. Il s’appuya pour cela sur des documents de la Gestapo. Comme ce rapport de la terrible police politique nazie daté d’avril 1943, qui fait état de 10 097 Mosellans déplacés entre septembre 1942 et mars 1943. Paris adressa aussi aux mairies de la région des formulaires à remplir afin d’établir un recensement de ceux à qui, après moult hésitations, on accorda le titre de déporté politique. Un document gouvernemental daté de 1948 recense ainsi officiellement 17 000 Alsaciens et 10 000 Mosellans internés en camps spéciaux en Allemagne. Ceux qui en firent alors la demande reçurent une carte de couleur orange leur octroyant un statut officiel. Ces familles se regroupèrent dans une association, la PRO-FNDIRP ou « Patriotes résistants à l’occupation – Fédération nationale des déportés, internés, résistants et patriotes ».

    Pour autant, ces chiffres de 10 000 Mosellans et 17 000 Alsaciens sont-ils exacts ? « Je ne le crois pas. Il y en a eu beaucoup plus », assure aujourd’hui Jules Schneider, responsable de la section sundgauvienne de la PRO-FNDIRP qui a décidé d’établir un recensement de toutes ces familles déplacées.

    Ce qui fait douter Jules Schneider, ce sont les statistiques concernant le Sundgau. « Il est question de 500 familles et 4 000 personnes. Or, nous disposons d’un document précis pour l’unique canton d’Altkirch. On y dénombre 2 260 déportés. En comparaison, si le seul canton d’Altkirch a « fourni » 2 260 personnes déplacées, il est mathématiquement impossible que seulement 4 000 Sundgauviens aient fait le voyage forcé vers l’Allemagne. Les cantons de Ferrette et d’Hirsingue, proches de la frontière helvétique, ont vu de nombreux jeunes hommes fuir en Suisse ».

    Jules Schneider s’appuie aussi sur certains témoignages. Comme celui de Théo Gesser, de Roppentzwiller, qui se souvient parfaitement avoir côtoyé des gens de Bendorf dans un camp de Saxe où lui-même se trouvait. Or, le village de Bendorf ne compte officiellement aucune famille déplacée.

    Entre 400 et 500 survivants

    « Sans doute que certaines communes n’ont jamais rempli le formulaire adressé par Paris après la guerre. De la même façon, certains déportés ne se sont jamais fait connaître », explique Jules Schneider. Aussi, aujourd’hui, à plus de 80 ans, il espère encore trouver l’énergie pour réaliser ce travail de recensement. « Il faut qu’il reste une trace écrite de ces déportations pour qu’on n’oublie jamais », conclut-il. « Il est minuit moins cinq. Si nous ne le faisons pas maintenant, plus personne ne le fera ».

    Selon ce Sundgauvien, il resterait, dans le Haut-Rhin, entre 400 et 500 personnes qui partagent cette dramatique histoire.


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  • Voici quelques photos d'Ouzbekistan; Sintab un petit village tadjique dans un canyon verdoyant ceinturé de montagnes arides, un marché coloré à Ourgout puis Khiva, Boukhara et la célèbre Samarcande étapes importantes sur la route de la soie. Des coupoles bleues et des médersa partout. Des villes et des villages où le consumérisme n'a pas encore enlaidit le paysage, où la vie s'écoule paisiblement sans téléphone portable, ni appareil photo numérique ni néons ni affiches publicitaires. Un régal pour les yeux et des échanges inoubliables avec les Ouzbeks. 

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    Continuons par la magnifique Khiva... drapeau ouzbekistan


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    Fin septembre, la réservation avait été faite (merci...) : un week end à l'abbaye Notre Dame d'Oelenberg près de Reiningue...
    La chambre 8 ne pouvait mieux convenir...

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    Nous partageons les repas dans la salle commune sans les moines, seule la lecture nous parvient à l'heure du déjeuner.

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    La cloche rassemble les moines dès 4 heures, je n'aurai pas le courage de les rejoindre...

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