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Nouméa
Créée en 1854 sous le nom de Port-de-France pour servir de centre administratif et militaire à la présence française en Nouvelle-Calédonie, elle prend le nom « Nouméa », d'origine kanak mais à l'étymologie incertaine, le 14 mars 1866. Elle s'est développé avec la colonisation, notamment du fait de la présence du bagne, mais aussi grâce à l'activité minière, dominée par l'extraction du nickel, développée depuis les années 1870 et qui a connu plusieurs « booms » (surtout dans les années 1960 et 2000). Longtemps liée au pouvoir colonial et très européenne, elle est surnommée par les premiers indépendantistes « Nouméa la blanche » dans les années 1980. C'est pourtant une ville où se croisent aujourd'hui toutes sortes de communautés. Si une forte proportion de la population est toujours d'origine européenne, principalement des Calédoniens (ou « Caldoches ») mais aussi des Métropolitains (appelés « zoreils ») qui y vivent définitivement ou qui y résident temporairement (fonctionnaires ou militaires français), il s'y trouve aussi une forte proportion, qui va en augmentant, de Kanaks ainsi que de Polynésiens (Wallisiens et Futuniens avant tout, mais également Tahitiens) et d'Asiatiques (Indonésiens, Vietnamiens, Chinois). C'est donc une ville très métissée mais à culture majoritairement européenne, où le français est très présent.