• Jour 1 : Le voyage s'est fait sans encombre, cette fois la route empruntée passe par Fribourg (en Brisgau, Allemagne); celle passant par la Suisse comporte des sections en travaux (et donc des ralentissements, toujours importants dans ce pays). Mais en Allemagne des travaux, avec vitesse limitée, émaillent aussi le parcours.

    Nous déposons la voiture dans les faubourgs de Constance, glissons le porte-vélos dans le coffre et partons aussitôt vers Stein am Rhein. Bien que suivant les bords du lac inférieur (untersee), le plus petit, il faut néanmoins emprunter à plusieurs reprises, la route (ce qui n'est jamais très agréable). Sinon la piste est bitumée et plus rarement, en sable et gravier. Avec une météo un peu capricieuse, il ne sera pas possible de visiter Reichenau en fin de journée.

    La petite ville de Stein am Rhein a été construite à l'endroit où le lac de Constance se rétrécit pour former le Rhin. Elle est connue pour sa vieille ville bien conservée avec de superbes maisons à colombages et à façades peintes, qui lui ont valu de recevoir le tout premier prix Wakker en 1972 (prix décerné par le patrimoine suisse). Nous effectuerons le retour sur Constance par le même chemin.

    Nous visiterons rapidement le port et le centre ville en arrivant puis passerons à l'hôtel avant de chercher une table sur les bords du lac pour dîner.

    Du 6 au 7 Hôtel Petershof  St.-Gebhard-Strasse 14, Petershausen-West, Constance, 78467, Allemagne - Téléphone : +497531993399

     

    Jour 2 : Le lendemain, le parcours est en site propre  la plupart du temps, toujours sur le bitume, avec 2 belles montées. Le fléchage est satisfaisant, il ne sera pas nécessaire de consulter le GPS. De nombreuses visites sont prévues ce jour-là. Le couchage s'effectue à Bermatingen faute de meilleur choix sur la côte.

    Du 7 au 8 Hotel Buchberg Garni Adresse: Buchbergstrasse 13, 88697 Bermatingen, Allemagne Téléphone : +49 7544 9519580 Coordonnées GPS : N 047° 43.680, E 09° 21.263

    L'étape du jour 3 est la plus longue, une centaine de km avec une arrivée très difficile, en pente (il faudra mettre pied à terre, pour moi du moins)(dénivelé de 300m non stop, pente 8%). Mais l'effort est largement récompensée par la vue magnifique là haut à Wolfhalden).

     


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  • La journée 2 affiche également 65 km; plusieurs arrêts visites sont prévus, comme ici à la magnifique église de Birnau.

    Tout de suite après, le musée des palaffites. 


    La pluie se décide enfin à s'arrêter pour la visite d'Uberlingen.

    Arrivés à Bermatingen quand une dernière averse nous cueille avant le dîner avec nos habits secs !


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  • Une fois la voiture déposée dans les faubourgs de Constance, nous enfourchons nos bicyclettes pour filer vers Stein. Le temps est couvert, pas de problème de surchauffe ! 

    Une ondée nous attend avant la belle cité; peu importe, on ira prendre un chocolat chaud (un vrai) et croquer un morceau sur la belle place en faisant sécher les maillots. 

    En sortant, le soleil se dégage, le temps de faire ou refaire quelques photos. 

     

    Il reste à faire demi tour car la boucle fait tout de même 62 km (un bon début !)(3 heures effectives de cyclo pour une moyenne de 20 km/h)(cette partie est assez plate, ce qui ne sera pas le cas les jours à venir...)

    Arrivés en Ecosse à Constance, un petit coup d’œil sur le port. Imperia est toujours là.

    La vue sur le lac est bien réduite ce soir ! Pour apercevoir Nessie dans le lac ce sera difficile !

    Et puis après la douche, le ciel est dégagé; nous pouvons dîner sur les bords du Rhin au Constanzer Wirtshaus.


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  •  tour lac constance vélo 

    Pour ce second tour du lac de Constance, c'est moi qui vais servir de guide pour une grande sportive, Marie ! Le circuit est à peine différent du 1er (merci Rem !) mais je rajouterai St Gall en Suisse (pour voir la fameuse bibliothèque).

    tour lac constance vélo stein am rhein On démarre donc par Stein am Rhein le 1er jour.

    tour lac constance vélo 

    Nous poursuivons le lendemain jusqu'à Uberlingen, Birnau (et sa magnifique église baroque), le musée des Palafittes (cité lacustre du néolithique et âge du bronze) puis Meersburg pour arriver à Bermatingen.

    tour lac constance vélo  L'église de Birnau au sommet de la colline sous un crachin vivifiant et utile à la vigne, sans doute.

    tour lac constance vélo lindau bregenz 
    Mais après la pluie…

    tour lac constance vélo bregenz altenrhein hundertwasser
    La 3e journée démarre par Friedrichshafen (petit coup d'œil sur son port et ses Zeppelin), Lindau (la petite île et ses magnifiques demeures) , Bregenz (passage à l'opéra de plein air) et Altenrhein (et sa markthalle signée Hundertwasser) pour finir à Wolfhalden, là-haut dans les alpages.

    tour lac constance vélo bregenz saint gall 

    La 4e journée commence avec de jolies pentes jusqu'à Saint Gall . Le circuit revient au bord du lac, à Rorschach (et sa fondation Würth) puis le périple reprend à bon rythme jusqu'à Constance en se faufilant entre les magnifiques villas suisses et paisibles plages verdoyantes.


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  • Après une séance d'accrobranche à Sondernach, il est temps de prendre l'air au Hohrodberg. 

    Suite des photos, ici.

     

     


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  • Lien vers le journal L'Alsace ici

    MALGRÉ-NOUS : Incorporé de force deux jours avant la libération de Strasbourg

    Il y a 78 ans, le 25 août 1942, était publié le décret instaurant l’incorporation de force pour les Alsaciens. Né dans la vallée de la Bruche en novembre 1928, Florent Holveck fut l’un des derniers Malgré-Nous : quand il est parti pour le RAD puis la Wehrmacht, il n’avait pas encore 16 ans.
    Par Hervé de CHALENDAR - 

    Quand la Seconde guerre a été déclarée, il n’avait que 10 ans ; ceci ne l’empêchera pas de se retrouver sur le front russe… Florent Holveck est né il y a 92 ans, le 28 novembre 1928, à Wackenbach, un hameau de Schirmeck, où il vit toujours. À partir de la rentrée 1940, alors que le camp de redressement de Schirmeck se met en place à quelques centaines de mètres de chez lui, ce petit Welche découvre la langue allemande dans une école où chaque journée commence par un « Heil Hitler ! » le bras levé. En 1942, il commence un apprentissage pour devenir menuisier. Et à la fin de l’année 1944, il doit partir pour le RAD, le Reichsarbeitsdienst , cette formation militaire qui servait de prélude à la Wehrmacht.

    « Ich schwöre… nicht ! »

    Le départ est programmé pour le 21 novembre 1944. Soit une semaine avant ses 16 ans, et, surtout, deux et quatre jours avant, respectivement, les libérations de Strasbourg et de Schirmeck… « Depuis des mois, on entendait le canon à l’Ouest, mais le front ne bougeait pas, raconte aujourd’hui Florent Holveck. On en a parlé avec mon cousin Christophe, qui devait partir avec moi : si l’arrivée des libérateurs traînait encore, nos parents risquaient d’être expulsés. Il y avait eu un cas au village… Les miens étaient âgés, mon père avait fait 14-18 côté allemand. C’était un cas de conscience. Et puis ce n’était encore que le RAD, pas la Wehrmacht… » On pourrait croire que partir à la guerre quand celle-ci se termine est un moindre mal ; le parcours de Florent, qu’il a mis par écrit en 1999 à destination de ses petits-enfants, raconte l’inverse.

    Le 21 novembre, donc, les cousins prennent le train à Saverne avec quelque 200 Bas-Rhinois des classes 27 et 28. Deux jours plus tard, ils arrivent dans un camp à Arneburg, près de Magdebourg, sur les bords de l’Elbe. Le travail de Florent consiste à retaper un camp voisin. « Bien sûr qu’on a appris que Strasbourg était libéré ! Un copain a reçu un colis avec du chocolat américain, qu’on a partagé… »

    Quatre mois plus tard, le 11 mars 1945, alors que le dernier coin d’Alsace encore occupé (le nord du Bas-Rhin) s’apprête à être libéré, Florent est officiellement versé dans la Wehrmacht, sans transition avec le RAD. Lors de la prestation de serment, après la phrase « Ich schwöre » (« Je jure »), il rajoute tout bas la négation « nicht »… « Après, il y a eu le moment du chant. Mais il y a eu un decrescendo et le chant s’est arrêté en plein milieu, dans un silence. Nous n’étions que des Alsaciens… »

    Fusillés devant leurs camarades

    Deux semaines plus tard, ces gamins sont envoyés sur le front de l’Est, à Drehnow, sur la ligne Oder-Neisse. Le dimanche 8 avril, deux jeunes de La Broque, Edmond Krantz (classe 28) et Léon Oechsel (classe 27), tentent une évasion ; ils sont repris le mercredi et fusillés le vendredi matin. Tous leurs camarades alsaciens doivent assister à la scène. À 9 h, dans une carrière de sable, les condamnés à mort de 16 et 17 ans sont ligotés à des piquets. « Je baissais la tête…, se souvient Florent. Je l’ai relevée quand j’ai entendu les détonations. Un officier a sorti son revolver et est allé donner le coup de grâce à chacun d’eux. Au RAD, Krantz avait son lit à côté du mien… Quand vous voyez ça à 16 ans… » Des plaques leur rendent hommage, aujourd’hui, dans le cimetière de La Broque. Il se raconte qu’à la même période une trentaine d’Alsaciens ont voulu se rendre aux Russes, et qu’ils ont été abattus à la fois par les Russes et par les Allemands : « Mais ça, je l’ai entendu, je ne l’ai pas vu… »

    « Redevenir des êtres humains »

    Les enfants d’Alsace sont désormais au cœur de l’enfer, en première ligne face à l’offensive russe. Ils traversent un paysage d’apocalypse. Aux horreurs de la guerre (déluge de feu, morts en pagaille, maladies) s’ajoutent les drames des civils : Berlin en flammes, les maisons pillées, les colonnes de réfugiés… « J’ai même vu un chameau tirer une voiture ! »

    À plusieurs reprises, par miracle, les cousins survivent à des pluies de projectiles. Une vingtaine d’années plus tard, lors d’une visite de la médecine du travail, un de leurs copains aura la surprise d’apprendre qu’une balle russe était toujours fichée dans son côté… Des prisonniers français proposent à Florent et Christophe de leur donner des habits et de les garder avec eux ; ils n’osent pas : le souvenir d’Edmond et de Léon est encore trop frais.

    Le 28 avril 1945, soit une dizaine de jours avant la capitulation allemande, ils sont faits prisonniers par les Russes à Halbe, au sud de Berlin. Le début de la fin ? Pas vraiment… Ils sont envoyés vers l’Est, sur « des routes pleines de sang », et pas seulement au sens figuré. Ils vont de camp de prisonniers en camp de prisonniers, et ceux-ci sont situés toujours plus loin : en Pologne, en Ukraine, en Russie…

    Cette fois, c’est surtout la maladie qui menace l’adolescent. Il leur arrive de dormir dans des champs, sans abri, comme des bêtes. Florent arrive à Tambov le 16 septembre. Le temps de faire connaissance avec les rats (« Ils grimpaient sur nous la nuit ») et il en repart le 26. Cette fois, la fin est vraiment en vue. Pendant le retour, en train, Florent commence à se requinquer. « Nous nous sentions redevenir des êtres humains… »

    Il est à Paris le 24 octobre et à Strasbourg dès le lendemain. Il prend aussitôt un train pour la vallée de la Bruche. Quand il arrive à Wackenbach, sa mère vient de recevoir un télégramme annonçant son « retour imminent ». On pleure, on défaille, on saute de joie… Et on s’inquiète aussitôt pour Christophe, le cousin, qui n’est pas avec Florent ; il rentrera dix jours tard. « Je ne tenais pas en place : je n’arrivais pas à réaliser que j’étais de retour à la maison ! » En partant de Tambov, Florent pesait moins de 40 kilos. Quand il reprend le travail, le 2 janvier 1946, il en pèse 70. Il vient d’avoir 17 ans. Sa vie peut commencer.

     

    Lien vers le journal l'ALSACE

    SECONDE GUERRE MONDIALE[Vidéo] Marcel, ancien Waffen SS, incorporé de force

    Originaire de Saint-Pierre-Bois dans le Bas-Rhin, Marcel a été incorporé de force dans l'armée allemande en février 1944. Ses deux plus grands frères également.

    Né en 1926, il a été versé dans la Waffen SS comme quelque 4000 Alsaciens et Mosellans de sa classe d'âge. Dans son malheur, Marcel a eu de la chance. Il n'a pas tiré une seule balle de février à septembre 44, date à laquelle il a été fait prisonnier en Belgique. Il a ensuite intégré l'armée française et a terminé la guerre en Allemagne. Notre portrait, à lire dans l'édition de ce jour.

    Marcel: "Avant le Déparquement, certains Allemands savaient que la guerre serait perdue". (Photo DNA L. Habersetzer)
    Marcel: "Peut-être que l'esprit, là-haut, m'a aidé". (Photo DNA L. Habersetzer)
    Nicole et Jean Bézard, en train de ramasser de la terre d'Alsace dans le jardin de Marcel. (Photo DNA L. Habersetzer)
    Nicole et Jean Bézard, en train de ramasser de la terre d'Alsace dans le jardin de Marcel. (Photo DNA L. Habersetzer)
     
    Marcel: "Peut-être que l'esprit, là-haut, m'a aidé". (Photo DNA L. Habersetzer) 

     

    Marcel, chez lui à Triembach

    Membres fondateurs de la SNIFAM (association de Solidarité Normande avec les incorporés de force alsaciens et mosellans), Nicole et Jean Bézard se battent depuis de longues années pour mieux faire connaître le sort tragique des incorporés de force dont plusieurs centaines ont combattu en Normandie. Certains ont pu s'échapper et rejoindre les troupes alliées.

    Quand les Bézard récupèrent la terre alsacienne pour l'emener en Normandie


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  • Lien vers le journal l'Alsace

    Malgré-nous : « Les durs chemins de la liberté » d’Edmond Klenck, de Schlierbach

    Le Schlierbachois Edmond Klenck a fait partie des Malgré-nous alsaciens pendant la Seconde Guerre mondiale. Il a rédigé les mémoires de guerre de son incroyable périple dans un remarquable document intitulé « Les durs chemins de la liberté », que nous publions par épisodes.

    Edmond Klenck rencontrant le pape Jean-Paul II en 1984.  DR
    Edmond Klenck rencontrant le pape Jean-Paul II en 1984.  DR

    Pour commencer, un avant-propos de l’auteur, Edmond Klenck. « Depuis des années, de nombreux parents, amis et connaissances qui ont entendu le récit de quelques-unes de mes aventures dans le maquis polonais m’ont prié de mettre par écrit mes mémoires. J’ai toujours hésité, car le souvenir précis des lieux, faits et gestes s’est estompé au fil des années, et durant le temps de ma vie active, cette tâche ne me paraissait pas prioritaire.

    « Rassembler ce qu’il me reste de mes souvenirs »

    Maintenant que je suis à la retraite, je dispose de plus de temps et le passé surgit de manière plus insistante, comme une sorte de conjuration contre l’oubli. J’en ai conclu que le moment était venu de rédiger un texte qui rassemblerait ce qu’il me reste de souvenirs.

    Si, dans une première partie qui concerne la période allant jusqu’à mon évasion de l’armée allemande, la chronologie est à peu près respectée, je ne saurais affirmer la même chose pour les faits divers se rapportant à mon séjour dans le maquis, parce qu’ils se présentent un peu pêle-mêle à mon esprit. Tous ces événements se sont inscrits en moi, sans respecter les repères de temps et de lieu, je vous prie de m’en excuser. D’avance je demande votre indulgence pour les imprécisions que je viens de signaler.

    Les tribulations subies par la jeune génération d’Alsaciens et de Lorrains

    Je ne prétends nullement faire œuvre d’historien. Il s’agit plutôt d’un témoignage, parmi d’autres, qui relate les tribulations subies par la jeune génération d’Alsaciens et de Lorrains, suite à l’annexion de leur petite patrie au Reich. Une annexion qui est restée volontairement ignorée par la France de Pétain, et qui laisse encore aujourd’hui nos compatriotes assez indifférents. »

     

    L'invasion

    Voici le premier extrait des mémoires d’Edmond Klenck, de Schlierbach. Un texte intitulé : "L'invasion".

     

    « En 1939, je me trouve depuis trois ans en pension au château d’Aix, un collège salésien situé dans le département de la Loire, dans la région de Balbigny. J’ai 15 ans et je finis ma 3e. En mai 1940, lorsque les Allemands déferlent vers le sud de la France, le directeur décide de fermer l’établissement et de renvoyer les élèves chez eux. Nous sommes une vingtaine d’Alsaciens dont les familles ont été évacuées en 1939 parce que leurs villages situés sur le Rhin sont en première ligne. Mais cette précaution s’avère totalement inutile, car la percée des troupes allemandes se fait à travers la Belgique et les Flandres.
    Mes parents sont réfugiés à Lauzun, une commune du Lot-et-Garonne. Toute la troupe des Alsaciens quitte donc le château d’Aix, accompagnée par un abbé salésien anglais, le père Power, qui a hâte de rejoindre son pays avant l’occupation de la côte atlantique par l’ennemi. Les voies de communication étant coupées, nous partons à pied. Je n’ai pour tout bagage qu’une valise, qui va me servir de siège et d’oreiller lors des différentes étapes de notre périple. Nous prenons la route de Thiers - Clermont-Ferrand, à travers les collines du Forez d’abord, la plaine de la Limagne ensuite et les contreforts du Massif central. Nous couchons dans les granges ou sommes accueillis dans des familles qui s’apitoient sur nous.
    Une cible de choix
    Si le trajet jusqu’à Thiers s’effectue sans encombre, nous subissons par contre à plusieurs reprises les attaques des Stukas dans la plaine de la Limagne. La file ininterrompue de réfugiés français et belges, mêlés aux soldats en déroute, qui serpente à travers cette plaine offre une cible de choix aux attaquants. À chaque survol des avions, nous courons nous abriter dans les fossés de chaque côté de la route, par chance assez profonds.
    À raison d’une vingtaine de kilomètres par jour, nous atteignons la petite ville de Laqueille, où nous trouvons un train en partance pour Bordeaux. Les wagons ont été pris d’assaut et n’offrent plus aucune place. Heureusement, on accroche au train de voyageurs quelques wagons de marchandises. Nous nous installons sur un wagon ouvert, bordé de ridelles d’une cinquantaine de centimètres de haut, où s’entassent pêle-mêle des tuyaux de fonte longs d’une soixantaine de centimètres et d’une trentaine de centimètres de diamètre. Nous calons nos bagages entre les tuyaux, en évitant les arêtes.
    À Périgueux, un train de voyageurs archibondé nous permet de continuer le voyage. En cours de route, plusieurs camarades quittent le groupe au gré des différents endroits où leurs familles sont réfugiées. À Bordeaux, nous nous retrouvons à cinq : l’abbé qui a hâte de rejoindre le port dans l’espoir de trouver un bateau en partance pour l’Angleterre, deux camarades qui se dirigent vers les Landes et les deux rescapés de Schlierbach, Gérard Oddolay, et moi-même, qui devons prendre la direction d’Agen. »

    Le 25 août 1942, le Gauleiter Wagner, qui exerçait les pleins pouvoirs sur l’Alsace, publie une ordonnance portant incorporation de 20 classes d’âge d’Alsaciens. Une ordonnance identique est publiée peu après par son collègue de Metz pour les habitants du département de la Moselle (appelés ici « Lorrains »).

    Les hommes de 17 à 37 ans ont été incorporés. Nombre d’Alsaciens : 100 000, nombre de Mosellans : 30 000, nombre de tués ou disparus (en comptant ceux qui ont péri au camp soviétique de Tambow) : 40 000.


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  • paris street art la défense

    Nous démarrons la journée du vendredi par La Défense. 69 œuvres sont situées directement dans l'espace public. Une nouvelle chasse au trésor, chouette !
    Icare de Igor Mitoraj.

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    Pas d'attente à la Grande Arche, nous prenons l'ascenseur (pour 15€ / personne tout de même).

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    Le spectacle sur le parvis avant est grandiose mais limité sur les 3 autres côtés; par mesure de sécurité, les visiteurs sont loin des bords et la vue est donc plus réduite. Nous redescendons .

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    L'Araignée rouge d'Alexander Calder.

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    Ll'architecte Danois Johan Otto von Spreckelsen (professeur à l'Académie royale des beaux-arts du Danemark, architecte inconnu à l'époque, sans agence ni associé, mais qui a séduit par sa forme fétiche sur laquelle il travaille depuis de nombreuses années, le cube ouvert pour former une grande arche).

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    La Fontaine Monumentale de Yaacov Agam.

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    Les Personnages Fantastiques de Joan Miro.

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    paris street art la défense schnoebelenUtsurohi de Aiko Miyawaki (au premier plan)

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    Le fameux pouce de César.

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    Après ces heures de marche, direction l'Opéra pour une belle visite.

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    A la recherche d'une terrasse, nous finissons la journée à la Pyramide du Louvre pour un Spritz bien mérité !

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  • street art mulhouse

    Après le quai des pêcheurs, direction l'hyper centre de Mulhouse.

    L'agglomération mulhousienne  a choisi Daniel Buren en 2005 pour habiller les deux lignes de tramway. Le créateur des fameuses colonnes parisiennes a ponctué les lignes avec des arches immenses de 7 mètres en acier, son oeuvre se nomme "Tram-Trame".

    street art mulhouse

    Les boîtes de C215 ont été dégradés  et il n'en reste plus grand chose aujourd'hui (photo de 2016). (les boîtes en 2016)

    street art mulhouse

    Le transformateur électrique situé Porte Haute a servi de support à une peinture murale signée Jean Linnhoff. (J'adore ce bloc électrique)

    jean linnhoff street art mulhouse

    Ce magnifique docteur Schweitzer de Jean Linnhoff également, a été réalisé en mai 2020, avenue de Colmar. (Vraiment talentueux Jean Linnhoff, il faut le dire et le répéter) 

    Yves Carrey a collaboré avec trois autres artistes Véronique Werner, Joan et Jean Roy pour la réalisation de cette sculpture. Initialement présentés avec un loup, ces moutons rappelaient les nombreuses histoires et fables autour des loups. 

    Cette fresque réalisée par Daniel Dyminski rappelle que le bâtiment sur lequel elle est peinte fût jadis une école de chimie. Discipline importante naguère quand il s'agissait d'élaborer des teintures.

    Panneaux pour le MISE : Le Musée de l'Impression Sur Etoffes est un musée situé à Mulhouse. À la fois musée d’art décoratif, musée technique, musée d’histoire locale et musée de la mode, il a pour vocation de faire connaître l'impression textile.

    Jean Louis Toutain, Sans les petites roues, bronze (?? au toucher c'est pas ça !), rue des franciscains, 2000 

    street art mulhouse

    L'art éphémère et moqueur de Daniel Tiziani. (Schissdrack=merde)

    street art mulhouse

    street art mulhouse

     

    street art mulhouse

    Dans les rues de Mulhouse mais aussi de Rome, Barcelone ou Berlin, de curieux panneaux de signalisation ont fait leur apparition. On les doit à Clet Abraham, un artiste qui vit à Florence quand il ne parcourt pas l’Europe à la recherche de ses proies, des panneaux où exercer son art. Et qu'il signe simplement « Clet », son vrai prénom. Je vais consacrer une page avec les réalisations mulhousiennes...

    street art mulhouse

    street art mulhouse

    street art mulhouse

    Le gang des tricoteuses ! En arrière plan : Livia De Poli, La licorne du Fayé, résine polyester 2009
    Le Gang en 2020, c'est ici

    street art mulhouse

    Le gang des tricoteuses en 2021, c'est ici

    L’artiste Sylvie Koechlin a créé une œuvre montrant d’Alfred Dreyfus (mulhousien) réhabilité, debout, fier et tranquille, la légion d’honneur épinglée à la poitrine. Accusé à tort en 1894 de trahison, le capitaine Dreyfus est envoyé au bagne en Guyane. Il se retrouve au cœur d'une crise politique majeure, sur fond d'antisémitisme, qui scinda la classe politique en deux camps. Après de nombreux rebondissements, dont la célèbre lettre "J'accuse" d'Emile Zola, Dreyfus est blanchi et réhabilité en 1906.

    Impressionnant le nouveau banc du parc !

    street art mulhouse

    Le shopping ça rend dingue, semble dire l'oeuvre de Sébastien Haller. 

    La vague mulhousienne !

    Les premiers murs peints de la ville, ceux de l'hôtel de ville. Plus de 500 ans quand même !

    Fin août, début septembre, le jardin éphémère place de la Réunion.

    La pierre des "langues de vipères", des calomnieuses. Le Klapperstein est le nom de cette pierre utilisée comme supplice afin de punir les actes de diffamation commis sur les territoires de l'ancienne république de Mulhouse.

    Il se passe toujours quelque chose au Temple Saint Etienne ! 

    street art mulhouse

    street art mulhouse

    street art mulhouse
    Toutakou tu lèves le nez.

    Le MUR (Modulable Urbain Réactif), rue de la Moselle change d'aspect chaque mois. Un artiste est invité à prendre possession de cette partie de la rue pour réaliser une œuvre éphémère.

    Ci-dessous, l'œuvre de Jean Linnoff; d'autres réalisations ici :  lien pour quelques aperçus... 

    street art mulhouse

    Jean Linnhoff (il est décidément excellent !)

     mulhouse hopital coronavirus fresque

    Après le centre ville, il reste à faire un petit saut au reeberg; l’artiste mulhousien Slimjoe (Joe Langenier), soutenu par l’association le M.U.R, a réalisé une fresque près de l’entrée des urgences du GHR pour rendre hommage à tous ceux qui se sont battus pour lutter contre le coronavirus. 

     

    celui-là, je l'aime bien !

    Devant la Mairie. Clin d’œil au tour de France qui fait étape, encore une fois, à Mulhouse. La petite reine reste une bonne façon de visiter le centre ville de Mulhouse (ce qui n'est pas le cas de l'agglomération où la circulation en 2 roues est difficile quand elle n'est pas dangereuse. La chasse aux "fleurettes" (concours de fleurissement) et la volonté de freiner la vitesse des autos se fait au détriment des vélos....

    street art mulhouse

    L’œuvre de Renato Montanaro, située devant la mairie de Mulhouse, représente trois vaches monumentales en résine, trois fois plus grandes que la réalité. Une fois de plus, l’artiste mélange les genres, les images et les références. Ces trois vaches sont colorées, de bleu, de rouge et de jaune. Les trois points de suspension 2001. On trouve d'autres bestioles de l'artiste dans la cité.

    Retour chez nous...(poste électrique du collège)

    2 heures pour faire ce circuit à pied...

     Voir aussi le quai des pêcheurs; toutes les photos sont ici !

    Et les boîtes aux lettres mulhousiennes 

    Vers Lutterbach sous le pont (mai 2020)

    Au CROUS : ici 

    Graphes au Kinépolis, ici.

     


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  • street art mulhouse

    La "Haute Ecole des Arts de Mulhouse" représente le point de départ de ce long mur situé quai des pêcheurs à Mulhouse.

    street art mulhouse

    Bien sûr, il évolue au fil des mois; d'ailleurs en ce moment il est plutôt triste les grandes fresques sont presque toutes recouvertes par de simples "signatures" quand elles ne tombent pas en miettes avec le revêtement mural.

    street art mulhouse

    Voici donc un mix des clichés de cette année 2019 et de clichés de 2016 où les fresques étaient plus chouettes.

    street art mulhouse

    street art mulhouse

    street art mulhouse

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    street art mulhouse quai des pecheurs

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    Ensuite, direction l'hyper centre ville de Mulhouse; toutes les photos sont ici ! 

    Et les boîtes aux lettres mulhousiennes


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  • turquie akdamar

    Un bateau nous ramène à l'embarcadère mais la journée n'est pas finie. 

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    D'autres églises arméniennes bien moins célèbres se trouvent à proximité. Nous nous engageons sur la piste après un dernier contrôle policier.

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    Nous progressons lentement mais passerons devant celle-ci avant de faire demi-tour.

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    Mais il sera impossible d'y monter à moins d'avoir un tracteur ou un gros 4x4.

    akdamar gevas cimetière seldjoukide lac van schnoebelenRetour sur Gevas avec une halte au cimetière seldjoukide.

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    Le cimetière musulman possède des pierres tombales datées du XIVe au XVIe S. Au milieu se dresse le "türbe de Halime Hatun" (1335), une tour dodécagonale, coiffée d'un toit pointu.. Son appareil de pierre, rythmée de longues niches ovales, porte un beau bandeau épigraphique en caractères arabes. Il a été construit par Melik İzzeddin pour sa fille Halime Hatun. 

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    Des tombes ont été repêchées dans le lac. Mais la restauration du lieu n'est pas une idée partagée par tous, rapporte la presse locale, un immeuble a été construit à quelques mètres de la tour, ce qui déplaît... 

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    Voilà la dernière journée se termine, il reste à prendre un dernier dîner à Van, à faire laver la voiture avant sa restitution le lendemain (elle est noire et rouge plutôt que blanche) et de préparer la valise. Fin d'un beau circuit. L'est de la Turquie aura apporté son lot de beaux spectacles, de paysages variés et grandioses. 


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  •  

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    Avant dernier jour, le grand jour, la visite de l'îlot d'Akdamar dont l'église de la sainte Croix est considérée comme l'un des chefs-d'oeuvre de l'architecture arménienne. C'est bien sûr le point d'orgue de ce circuit. 

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    Nous avions rêvé d'effectuer ce déplacement et nous voilà donc en route pour ce beau moment. 
    Nous étions les premiers à l'embarcadère. L'attente est variable, tout dépend des clients, le bateau partant quand le nombre est suffisant pour justifier le voyage (20TRY / 3€ par personne). Nous avons pris la première navette qui transportait le ravitaillement et les employés de l'îlot.

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    L'île d’Akdamar se situe sur le lac Van qui est le plus grand lac de Turquie. A proximité du district de Gevaş, à 45 km de la province orientale de Van, l’île offre une beauté qui vaut le détour en toutes saisons, surtout au printemps. Environ 3 kilomètres séparent l’île de la rive, accessible par des bateaux à moteur en une dizaine de minutes. Il existe 2 compagnies de bateaux, l'une privée et l'autre publique.

      

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    Toujours le spectacle des sommets enneigés. Et toujours à 360°.

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    Débarquement sur le ponton arrière.

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    Les fleurs recouvrent les arbres. Magnifique.

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    L'église a été construite entre 915 et 921 après JC par l'architecte évêque Manuel, sous la supervision de Gagik I Ardzruni, un roi arménien qui régna sur le royaume de Vaspurakan en tant que vassal des Abbassides. 

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    L'intérieur de l'église d'Akdamar était décoré de fresques, rares dans l'art arménien. Les fresques décrivent l'histoire de la création et des scènes de la vie du Christ. La plupart des fresques sont encore discernables et certaines d'entre elles sont bien conservées, mais elles sont parfois très endommagées. Les fresques bien conservées ont peut-être été repeintes plus tard.

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    Il faut guetter le retour du bateau...

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    La décoration en relief de pierre de l'église occupe une place extraordinaire parmi les œuvres d'art médiévales bien connues. Des reliefs audacieux entourent le bâtiment en bandes diverses et à différentes hauteurs, érigeant parfois des murs en sculptures, apparaissant parfois en tant que bordures mettant en valeur l'architecture. Ils présentent un large éventail de thèmes, allant des sujets religieux dérivés de la Bible et de l'Ancien Testament aux scènes terrestres telles que la vie de palais, les figures de chasse du quotidien, les figures florales et géométriques et une variété d'animaux.

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     L’ Église d’Akdamar représente un accomplissement unique de l’architecture chrétienne, affichant pour la première fois des images sculptées à l’extérieur d’une église avec une telle profusion. L’architecte et sculpteur Manuel s’est écarté du style architectural de son époque en présentant une créativité rare qui a été démontrée sur les reliefs recouvrant toutes les façades de l’église et sur des scènes figuratives, en forme de sculpture, au milieu et au bas des murs.

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    Ah, en voilà un mais il ne va pas à notre embarcadère. On refait un tour, le soleil devient plus franc...

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    Tchaï ou pas tchaï ?

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    C'est bientôt le lapin de Pâques...
    Des milliers de lapins ont envahi les lieux dépourvus de tout prédateur...

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    Nous embarquons de l'autre côté de l'île.

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    Ce voyage féérique prend fin, le bateau file en direction du petit port; l'église s'efface petit à petit. Journée inoubliable ! 


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  • kars ani  bagnayr kozluca arménie turquie schnoebelen 

    Nous quittons Dogubayazit et la frontière iranienne pour rejoindre Van. Un objectif mainte fois remis à plus tard... Nous allons à nouveau traverser des zones froides où les habitations sont rares.

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    La route est un "spectacle" sans fin. Le décor aux sommets enneigés, bien sûr, mais aussi les constructions singulières. 

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    Après de vastes plateaux enneigés, les zones humides font leur apparition. Le dégel provoque d'importantes montées d'eau au fur et à mesure de l'approche du lac.

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    Et voici le lac de Van !

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    Après une rapide installation à l'hôtel, direction la citadelle et son magnifique point de vue.

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    Van est une ville de Turquie orientale située sur la rive orientale du lac de Van. Préfecture de la province du même nom, elle compte 284 464 habitants en 2000. Même si aucun chiffre officiel n'est fourni, il semble certain que la population de la ville est majoritairement kurde. Avant le génocide de 1915, elle était peuplée majoritairement d'Arméniens. Au cours de la Première Guerre mondiale, la majorité des 192 000 Arméniens de Van fut décimée par les troupes ottomanes lors du génocide arménien. Le nouveau gouverneur de Van, Jevdet Bey, vouait une haine particulière envers les Arméniens et ordonna rapidement la mobilisation de 4 000 soldats arméniens afin de laisser une ville sans défense possible. Par la suite, sous prétexte de recherche d'armes, les gendarmes turcs entrent dans les villages environnants et massacrent les populations arméniennes. D'après l'ambassadeur Henry Morgenthau, Jevdet, à l'approche des armées russes, ordonna le 20 avril 1915, l'exécution d'une Arménienne qui voulait entrer dans la ville et de deux hommes venus l'aider. Ce fut le début de la révolte contre les Turcs et en faveur des Russes, seuls capables de mettre fin à une situation rapidement désespérée face à la diminution des munitions et des vivres.

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    La forteresse de Van est une fortification en pierre construite sous l'antique royaume d'Ourartou au cours du ixe et du VIIe siècle av. J.-C., elle est le plus grand exemple de son genre architectural. Elle surplombe les ruines de Tushpa, la capitale antique ourartéenne pendant le IXe siècle qui se situait sur l'abrupt de la falaise escarpée où se trouve maintenant la forteresse. Un certain nombre de fortifications similaires ont été construites dans tout le royaume d'Ourartou, habituellement coupé dans des versants de colline et des affleurements à cheval entre les actuelles Arménie, Turquie et Iran. Des occupants successifs tels que les Arméniens, les Romains, les Mèdes, les Perses achéménides et sassanides, les Arabes, les Seldjoukides, les Ottomans et les Russes ont chacun contrôlé la forteresse à un moment ou un autre. La forteresse antique est située juste à l'ouest de Van et à l'est du lac de Van.

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    Les Russes prirent finalement Van à la fin du mois de mai 1915 mais en août 1915, une victoire sur l'armée russe permit à l'armée ottomane de revenir à Van où la prise de la ville, après une violente bataille, provoqua la mort de 100 000 habitants. En septembre 1915, les Russes forcèrent les Turcs à se retirer de nouveau. Mais avec la révolution russe de 1917, les troupes quittent la ville et laissent la porte ouverte à l'armée ottomane qui reprend le contrôle de la ville jusqu'à la fin de la Première Guerre mondiale. Par le traité de Sèvres, la ville fut ensuite brièvement incorporée à la première République d'Arménie en 1920, mais fut rapidement reprise par les armées turques d'Atatürk la même année.

    La ville ancienne, au pied de la citadelle (Van Kalesi), ayant été complètement rasée et vidée de sa population, la ville actuelle fut reconstruite quelques kilomètres plus loin à partir des années 1920. Elle fut victime d'un très violent séisme dans les années 1950.

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    Les parties inférieures des murs de la citadelle de Van sont construites de basalte non jointoyés, tandis que le reste est construit à partir de briques de terre et de traverses de bois.

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    Eh voilà, le sixième jour prend fin. Demain, "grande" journée avec de belles visites au programme.

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  • turquie lac de van dogubayazit trabzon ani 

    Le décor de Kars est incroyable, vertigineux, des montagnes à perte de vue, à 360°. Ce 5e jour promet.

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    Et ce n'est que le début d'une journée incroyable; nous en aurons plein les yeux.

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    Toujours les toits en tôle colorée et les bâches plastiques.

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    L'adret est au soleil...

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    Premier aperçu de ce sommet qui ne nous quittera plus de la journée, le mont Ararat.

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     Au milieu de nulle part, nous apercevons un petit groupe visiblement de belle humeur, je stoppe.

     

    Après les présentations, nous sommes invités à danser avec le petit groupe. Les raisons de cette petite fête reste inconnue. D'autres véhicules s'arrêteront et d'autres personnes se joindront à la farandole qui n'a pas de fin.
    Mais il reste beaucoup de route et nous repartons avec ce petit air dans les oreilles...

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    Peu à peu la neige disparaît. Les peupliers plantés en carré font leur apparition, ils abritent des arbres fruitiers en fleurs. 

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    Le combustible reste stocké devant les habitations.

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    Bon, il est quand même beaucoup plus beau que son cousin nippon, pas vrai AS ? (en plus il a de la neige !)

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    Nous voici à Dogubayazit. Après une rapide installation à l'hôtel, direction le palais d'Ishak Pacha, là-haut dans la montagne.

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    Le palais Ishak Pasha, sur la route de la soie, près de la frontière iranienne, est situé sur une plate-forme haute et vaste d’importance stratégique, sur une superficie de 7600 mètres carrés. Ce n’est pas du tout dans la tradition ottomane mais plutôt un mélange de tradition architecturale anatolienne, iranienne et mésopotamienne du nord. Le modèle traditionnel utilisé dans la construction des palais royaux dans les capitales comme Bursa, Edirne et Istanbul a été pris comme exemple dans la conception du palais Ishak Pasha. L’influence occidentale de l’architecture ottomane au cours de la période post-classique est celle du palais Ishak Pasha.

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    Ce palais date de la période ottomane et sa construction par Çolak Abdi Paşa, le bey de la province de Beyazıt, débuta en 1685, pour se terminer un siècle plus tard, vers 1784, avec son petit-fils Ishak Paşa, lui-même gouverneur de la province. Sis sur le haut d’une colline rehaussée, il se présente comme une large enceinte argileuse jaune et ocre, se renfermant sur divers bâtiments qui s’alignent autour d’une vaste cour en forme de fer à cheval : une mosquée (son dôme et son minaret dominant l’ensemble architectural), harem, cuisines, bains (hammam), salles de jeux (selamlik), salle de cérémonie, etc. Les différents ornements sculptés s’apparentent à l’art persan et à l’art seldjoukide.

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    Le site a été proposé en 2000 pour une inscription au patrimoine mondial et figure sur la « liste indicative » de l’UNESCO dans la catégorie patrimoine culturel.

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    Le 1er mariage de la journée.

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    L'arrière plan des montagnes participe à la majesté du palais. Sa situation au bout de cet éperon rocheux lui apporte une grandeur inégalable.

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    En attendant le sunset, nous allons visiter le musée et redescendre en ville.

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    Le musée est fermé mais un autre mariage utilise le jardin des bâtiments au sommet de la colline au pied du palais. Nous participons activement à la séance de photographie. Le marié est volubile mais son épouse semble un peu coincée par son maquillage. Trop gentils, ces kurdes...

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    Nous sommes bien au pays du bétail.

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    Les rues de la ville sont étroites et bondées, la circulation est très compliquée, surtout entre travaux et sens interdits...

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    Jamais 2 sans 3, un autre mariage sort du palais. Bonne chance Asya et Emin.

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    "Nous sommes heureux !" C'est tout ce qu'on leur souhaite.

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    Voilà, il est 18h30, la journée se termine par ce sunset doux et calme, nous serons seuls pour profiter du spectacle.
    Il faut retourner maintenant à Dogubayazit et trouver un coin pour dîner... Journée inoubliable, plein les yeux !


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  • kars ani  bagnayr kozluca arménie turquie schnoebelen

    La journée n'est pas tout à fait terminée; près du site d'Ani il y a 2 villages qui possèdent une église arménienne, alors en avant toute. Euh, "modera la velocita", nids de poules et piste pour une fois... On démarre par le couvent de Bagnayr à Kozluca.

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    Le complexe monastique (fin Xe) est l'un des plus importants de la région. Il se composait d'une église principale, l'église de la Mère-des-Lumières (1042) et de deux chapelles et d'un jamatoun aujourd'hui détruits.

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    Les ruines se trouvent sur la propriété d'une ferme.

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    Bon, là on n'ira pas plus loin...

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    Ensuite, direction Kizil Kilise.

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    Là aussi, l'église se trouve dans la cour d'une ferme mais visiblement plus rien n'est stocké à l'intérieur. 

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    On finira donc la journée sur cette belle église, véritable bijou de l'art arménien, certainement bâtie au tournant du XIII e.
    Retour sur Kars. Demain, un peu de route jusqu'à Van, second point d'intérêt de ce circuit...

     


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