• Au début du siècle dernier...strasbourg cartes postales


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  • paques alsace schnoebelen


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  • abou simbel egypte schnoebelen

    A 4 heures du matin, le convoi se forme à la sortie d'Assouan et rapidement ces dizaines de véhicules prennent la piste vers Abou Simbel. Notre voiture légère est avantagée vis à vis des autocars et notre chauffeur arrive dans les premiers. Nous profitons du site au lever du jour, magnifique, bien sûr.

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    << Une autre vidéo réalisée par l'UNESCO >>


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  • varvarka moscou schnoebelen

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    Au bas de la Place Rouge, passe la rue Varvarka. A priori juste une route où les automobilistes foncent à toute vitesse profitant des quelques mètres sans bouchons, pourtant on y trouve une enfilade de belles églises un peu moins ripolinées qu'ailleurs mais qui ont du caractère. Elles sont magnifiques en fin de journée quand le soleil de l'hiver vient faire briller leurs coupoles. Comme partout en Russie, les églises sont vivantes, ouvertes toute la journée. On y entre pour une minute ou pour une heure, on y brûle quelques cierges, de tailles différentes, on prie, on se signe, une fois, dix fois ou plus, on fait une demande de prière sur un petit papier. Des femmes, jeunes ou moins jeunes, officient à l'entretien des lieux, essuient les vitres baisées, enlèvent les cierges consumées… La douce chaleur retient le visiteur, le fidèle…

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    saint basile moscou schnoebelen

    Cette belle chaîne a retenu mon attention. Une pensée aux lecteurs (et lectrices surtout) d'un fameux magazine.

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  • Avec un nikon D40x depuis 2008, un Lumix TZ10 pour la vidéo (et le dépannage) et un D7000 depuis quelques semaines.....

    Le D40x a trouvé l'oeil d'une nouvelle amatrice et voyageuse en décembre 2012. Le Lumix TZ10 aussi et a été remplacé par un Sony Cyber Shot DSC HX20V (c'est lui qui fait les grands panoramiques et les vidéos du blog).

    termessos schnoebelen turquie  g

    Historique :

    protestants en fête paris 2013 horloge cathédrale strasbourg

    Beau rassemblement...                 Temps apparent, à l'horloge de la cathédrale..

    saumon alsace strasbourg  trompettes de la mort

    Pour le retour du saumon dans le Rhin...      Cueillette dans le Sundgau

    course strasbourgeoise

      appareil photo fisher pricenikon schnoebelen

    l'outil                            Le premier de Marie

    2/ A.SCHWEITZER . Il y a 100 ans, début d'une histoire :

    albert schweitzer ufem barg

    Sa biographie avec un clic sur la photo

    - Asso internat Schweitzer Lambarene

    - Fondation Hôpital Lambarene

    - Clip

    - Clip 2

    - Magnifiques photos

    - L'Héritage fragile

     Un peu de lecture :

     Penser par soi-même

     3/ TAIZE

     

    La rencontre de Strasbourg

    Taizé, un autre oecuménisme

    Une tour de Babel

     

     

    Citations :

    En avril, n'enlève pas tes 7 culottes de laine (russie).


    Barg un Tal komma nie zamma awer d'Litt (proverbe alsacien : La montagne et la vallée ne se rencontrent jamais mais les gens si)

     

    L’homme qui veut s’instruire doit lire d’abord, et puis voyager pour rectifier ce qu’il a appris. (Casanova)

     

    Les grands voyages ont ceci de merveilleux que leur enchantement commence avant le départ même. On ouvre les atlas, on rêve sur les cartes. On répète les noms magnifiques des villes inconnues. (Joseph Kessel)bretzel ufem barg schnoebelen

    Notre bretzel : Signe de l'infini...


    Les voyages développent la mémoire : c’est toujours à destination que l’on se souvient d’avoir oublié quelque chose. »


    « La plupart des voyages trouvent leur intéret dans l'anticipation qu'on en fait ou le souvenir qu'on en garde ; la réalité se limite le plus souvent à la perte de ses bagages. »

    "Le plus beau voyage, c'est celui qu'on n'a pas encore fait."

     

    Veux-tu vivre heureux ? Chemine avec deux sacs, l'un pour donner, l'autre pour recevoir. 

     

     

     

     

     

     


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  • le caire schnoebelen egypte

    Le Caire a une population officielle de plus de seize millions d'habitants, ce qui en fait la plus grande ville d'Afrique et du Moyen-Orient. Elle est située sur le bord du Nil ainsi que sur quelques îles adjacentes, dans le nord de l'Égypte. À l'ouest se trouve la ville de Gizeh et sa nécropole antique de Memphis sur le plateau de Gizeh, avec ses trois grandes pyramides dont la pyramide de Khéops. Au sud, se trouve le site de l'antique ville égyptienne de Memphis.

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    Notre guide (qui est copte) nous a fait visiter le "quartier copte". Aujourd'hui ses habitants ne sont plus coptes mais il reste deux ou trois lieux de culte.

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    Saint Georges est à l'honneur partout.

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    Nous avons longuement été dans les rues de la ville, surtout dans le quartier proche de Gizeh, sans souci malgré la manifestation au centre ville. Le plus grand danger est alors de traverser la rue ! Inimaginable !

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    Dans les faubourgs, en direction de Saqqarah.

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    Pas simple de prendre le bus !

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    L'imposante forteresse médiévale est perchée à l'extrémité est de la ville. Pendant sept siècles, elle fut le siège du pouvoir égyptien. Elle fut construite par Saladin en 1183 sur la colline de Mokkatam pour défendre Le Caire. La forteresse s'élargit vers l'ouest sous le régime ottoman (1517-1798). Elle recèle aujourd'hui trois magnifiques mosquées et plusieurs palais renfermant des musées. La "mosquée d'albâtre" et les autres. 

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    C'est au tour de cette citadelle que la grande Mosquée de Mohammed Ali (ou Méhémet Ali) a été édifiée. Construite entre 1830 et 1848, elle a été largement inspirée de la Mosquée Bleue et de l'Église Sainte Sophie d'Istanbul. Ses minarets se dressent avec élégance vers le ciel et l'immense coupole centrale vous impressionnera. Inattendue, on la voit de partout.
    Dans la cour, se trouve une fontaine des aux ablutions, protégée par un kiosque. En son centre, trône la grande horloge, cadeau du roi de France Louis Philippe en remerciement de l'obélisque de la place de la Concorde à Paris.

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    L'intérieur est également immense. Un grand tapis rouge sombre couvre le sol. Les parois de marbre blanc zébré de jaune, les voûtes ouvragées, les rosaces d'or vous envoûteront.
    Mohammed Ali, fier de son ouvre, se fit ensevelir dans le tombeau de marbre que vous apercevrez à droite en entrant.

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  • Discours prononcé par Nicolas Sarkosy
    à Colmar le 8 mai 2010

    Il y a 65 ans, le 8 Mai 1945 s'achevait la 2ème Guerre Mondiale.

    Le 19 Mars, le dernier soldat allemand avait quitté le sol alsacien. Le dernier acte de la libération de la France s'était joué ici, à Colmar, dernière ville française occupée, au début du mois de Février.sarkosy colmar malgre nous 2010 schnoebelen

    Le 26 Janvier, le Général de Lattre de Tassigny signe son ordre d'opération n°247 : la poche de Colmar où est retranchée la 19ème armée allemande doit être liquidée par une opération de débordement évitant à la ville des combats destructeurs.

    Le 2 Février 1945, la 5ème division blindée française entre dans Colmar. Le char du Général Schlesser qui la commande porte le nom d'Austerlitz... Dans sa proclamation aux habitants de Colmar, de Lattre écrit : « Après quatre ans et demi d'oppression et de souffrances, quatre ans et demi d'une séparation si cruelle à nos cœurs, votre Cité retrouve la Mère Patrie et le drapeau tricolore... » Après, tout s'enchaine.

    Le 6 Février, Neuf-Brisach est libéré à son tour. Et dès le 9 de Lattre peut écrire : « Au vingt-et-unième jour d'une âpre bataille au cours de laquelle les troupes américaines et françaises ont rivalisé d'ardeur, de ténacité et de sens manœuvrier, l'ennemi a été chassé de la plaine d'Alsace ». Quatre semaines plus tard, le dernier village alsacien encore occupé est libéré.

    Le 19 Mars, les tirailleurs tunisiens foulent le sol allemand. Il a fallu quatre mois de combats héroïques pour libérer toute l'Alsace depuis qu'en Novembre 44 les chars de Leclerc, franchissant le col du Dabo, ont dévalé vers la plaine d'Alsace et se sont rués sur Strasbourg.

    Le 23 Novembre les couleurs françaises ont été hissées sur la flèche de la Cathédrale. A Koufra, il avait fait jurer à ses soldats et ses officiers de ne s'arrêter que lorsque le drapeau français flotterait sur la Cathédrale de Strasbourg.

    Le 23 Novembre 1944 il peut écrire : « C'est chose faite ». Mais les malheurs de l'Alsace ne sont pas terminés. Les Nazis la considèrent comme partie intégrante du Reich. Ils s'y battront avec acharnement. Le 31 décembre à 23 heures, Hitler donne à Von Rundstedt l'ordre de déclenchement de l'offensive dans les Ardennes. Le but : reconquérir Strasbourg.

    Le 7 Janvier, après avoir été stoppé à Bastogne, les chars de Rundstedt se ruent vers la trouée de Saverne. Pour conjurer la menace qui pèse sur son 6ème Corps d'Armée engagé dans le saillant de Wissembourg le commandement américain décide un repli général à l'ouest des Vosges. Ce serait rendre Strasbourg aux Nazis. Le Général de Gaulle s'y oppose : le 1er Janvier, il a écrit à de Lattre « Il va de soi que l'armée française ne saurait consentir à l'abandon de Strasbourg ». On frôle l'une des crises les plus graves entre la France et ses alliés. Mais Strasbourg est sauvée. Pendant encore trois mois, alors que le reste du pays a retrouvé la liberté et la paix, les combats meurtriers se poursuivent dans la neige et la boue, par un froid glacial qui atteint jusqu'à - 20°.

    Je veux rendre hommage à la Résistance alsacienne, aux déportés, aux morts des maquis des Vosges, à tous ceux que la Gestapo traqua, arrêta, tortura, assassina. A tous les réfugiés alsaciens et lorrains qui partout entrèrent dans la clandestinité. Aux combattants volontaires de la Brigade Alsace-Lorraine dont les plus jeunes avaient à peine 16 ans.

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    (Photos de MMS)
    Mais en choisissant de venir célébrer, cette année le 8 Mai à Colmar, je n'ai pas voulu seulement évoquer le souvenir des combattants auxquels nous devons tant et dont les noms s'effacent lentement des mémoires au fur et à mesure que la mort fait disparaître les derniers témoins. Si j'ai choisi l'Alsace, c'est parce qu'au-delà des souffrances qu'elle a partagées avec tous les Français du fait de la guerre et de l'occupation, il y a une souffrance terrible qu'elle est la seule, avec la Moselle, à avoir subie et qui a laissé dans le cœur de chaque alsacien et de chaque Mosellan une profonde et secrète blessure dont la douleur n'est pas éteinte.

    Il fallait qu'un Président de la République vint un jour ici pour dire aux Français ce que fut le drame de l'Alsace et de la Moselle. Il fallait qu'un Président de la République vint dire aux Alsaciens que leur douleur est celle de tous les Français, parce que la France est indivisible et parce que l'Alsace est française, française parce qu'elle l'a voulu, parce que son âme est française, parce que son cœur est français, parce qu'il n'y a pas un Français, l'histoire ayant été ce qu'elle a été, qui puisse imaginer la France sans l'Alsace. Je suis venu aujourd'hui en Alsace réparer une injustice.

    En 1940, l'Alsace-Moselle vécut une annexion de fait. Tout ce qui rappelait la France, tout ce qui pouvait exprimer la volonté des Alsaciens et des Lorrains d'être Français, fut banni, traqué, puni. Dans ce Colmar où la langue française était désormais proscrite, où les noms et prénoms mêmes durent être changés, tout ce qui reliait chacun de nos compatriotes à la France, de la façon la plus intime et la plus personnelle, tout cela disparut. Les villes furent divisées en sections, cellules et blocs pour être mieux contrôlées. La population fut enrôlée dans les organisations nazies. Les adultes, dans le service du travail du Reich en 1941. L'année suivante vint le tour des plus jeunes de 10 à 18 ans, obligés d'adhérer aux jeunesses hitlériennes. Mais la pire des souffrances fut celle qui a été la plus occultée. Le silence qui s'est fait autour d'elle n'a fait qu'ajouter à la douleur parce que ce silence était comme un soupçon.

    A partir de 1942, les Alsaciens et les Mosellans furent enrôlés de force dans l'armée allemande. On leur mit un uniforme qui n'était pas celui du pays vers lequel allaient leur cœur et leur fidélité, on les envoya se battre pour une cause qui n'était pas la leur et qu'ils haïssaient. On les força à agir contre leur patrie, leur serment, leur conscience. Ils furent 130 000. 30 000 sont morts au combat. 10 000 furent portés disparus. Les « malgré nous » ne furent pas des traitres. Les menaces de représailles qui pesaient sur leurs familles ne leur laissaient pas le choix. Ce furent des victimes. Des victimes du nazisme. Des victimes du pire régime d'oppression que l'histoire ait connu. Les victimes d'un véritable crime de guerre.

     

    On les envoya sur le front de l'Est. A leur souffrance morale, s'ajoutèrent les pires souffrances physiques. Ceux qui furent faits prisonniers connurent des conditions de détention effrayantes. A leurs familles, à leurs enfants qui ont souffert aussi, aux survivants de cette tragédie, je veux dire que ceux qui les ont abandonnés, ceux qui n'ont rien fait pour empêcher cette ignominie perpétrée contre des citoyens français, ont trahi les valeurs de la France, l'ont déshonorée. Vichy a trahi la France et l'a déshonorée. La collaboration fut une trahison et un déshonneur. Je veux dire à tous les Français que le destin tragique de ces hommes fait partie de notre histoire nationale, de notre mémoire collective et que leur douleur mérite la compréhension et le respect.

    La compréhension et le respect que l'on doit à ceux auxquels nous lie le sentiment profond d'appartenir à une même nation fraternelle qui a partagé tant d'épreuves. Si les réfugiés alsaciens furent accueillis en masse dans toutes les provinces françaises dès le début de la guerre, si les juifs de Strasbourg trouvèrent un refuge sûr dans les fermes du Périgord où les paysans les cachaient au péril de leur vie, si l'Alsace fut libérée par des soldats qui n'avaient jamais vu de neige de leur vie mais pour qui la France ne pouvait être libre tant que le dernier soldat ennemi ne serait pas repassé de l'autre côté du Rhin, la France trouva en Alsace parmi les plus belles figures de la Résistance et le plus ardant des patriotisme.

    L'Alsace, parce qu'elle connaît la valeur du sacrifice, sait la valeur de la paix. Elle qui fut traversée par tant d'invasions. Elle qui fut l'enjeu de tant de conflits. Elle pour qui tant de sang fut versé. Elle n'a aucun doute sur son identité qui est alsacienne. Elle n'a aucun doute sur sa fidélité qui est française. Elle n'a aucun doute sur son idéal qui est européen. C'est pour cela que ce 8 Mai, ici, prend une signification si particulière et si profonde : celle d'une Nation se recueillant sur elle-même pour puiser en elle la force de s'ouvrir aux autres, et, n'oubliant rien de son passé, de se tourner vers l'avenir.

    Je voudrais finir en adressant à la jeunesse de France ces quelques paroles que certains d'entre vous connaissent par cœur. « Nous avions dix huit ans, ou un peu plus Nous aimions la vie, le bruit et même un peu plus Nous aimions notre maison, notre village et même un peu plus Nous aimions nos pères, nos mères et beaucoup plus Nous aimions les filles, leurs sourires et beaucoup plus Mais ils nous ont cassé nos rêves, nos espoirs et beaucoup plus Ils nous ont pris nos joies, nos espérances et beaucoup plus » Ne les oublions pas. Vive la République ! Vive la France !


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  • Au berg (à Gildwiller sur le mont), devant le presbytère en novembre 1944, à la veille de leur incorporation. Ces jeunes hommes doivent partir ; grossir les rangs de la Wehrmacht (la force de défense allemande). Henri est à droite, Jean se tient à ses côtés.

     Jean pose avec sa famille; la dernière ? Personne ne veut y penser.

    Henri pose avec sa famille à Falkwiller.

    Durant le trajet jusqu'à la gare de Mulhouse certains des appelés prendront la poudre d'escampette, les autres iront à la gare, lieu d'incorporation.

    - Le lendemain de leur incorporation, tante Gaby (la sœur d'Henri) et ma mère, Marguerite (la sœur de Jean) sont allées à vélo à Mulhouse pour les trouver et leur dire de rentrer et de se cacher car on savait déjà que les " libérateurs" n'étaient pas très loin. Mais hélas ils étaient déjà partis. (récit de Geneviève D) 

    Henri âgé de 17 ans, ira sur le front de l'est et sera fait  prisonnier. Il s'évadera, brûlera ses papiers et reviendra en Alsace. Jean sera aussi fait prisonnier mais par les Américains. Il reviendra aussi  en Alsace.

     Voici le récit de l'évasion de Henri : 

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    Jean de retour avec l'uniforme américain.


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    A l'issue de la cérémonie, j'ai fait la connaissance d'un incorporé de force. Il m'a montré son carnet militaire et les campagnes qu'il a dû effectuer sous l'uniforme allemand. J'imaginais aussitôt ce qu'a vécu ce monsieur. J'ai aussi regardé sa date de naissance et là je n'en revenais pas, Auguste Underner assis à mes côtés était né le 20 avril 1919 ! Il est encore en belle forme et bien drôle avec ses 93 ans; Chapeau ! Plein d'entrain et vif d'esprit. Je lui souhaite de continuer ainsi !

     

     

     

     


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    Les Malgré-Nous ne pardonnent toujours pas à Robert Hébras, rescapé du massacre d’Oradour, d’avoir mis en doute la réalité de l’incorporation de force. L’intéressé plaide la bonne foi et une erreur éditoriale, les Malgré-Nous une faute historique. L’arrêt de la Cour de cassation sera rendu le 16 octobre.

    << Lien vers le journal l'Alsace>>

     

     Le 4 septembre 2013, les présidents français Hollande et allemand Gauck rendaient hommage, à Oradour-sur-Glane, à la mémoire des 642 hommes, femmes et enfants massacrés le 10 juin 1944 par les SS de la division Das Reich, qui remontait vers le front de Normandie.

    Les deux présidents encadraient Robert Hébras, 88 ans, l’un des rares survivants de ce crime de guerre. Le symbole du geste était comparable à celui de François Mitterrand et Helmut Kohl, se tenant par la main en 1984 devant l’ossuaire de Douaumont à Verdun.

    Moins de deux semaines plus tard, on a eu confirmation hier que si la réconciliation franco-allemande a franchi un nouveau pas, les plaies restent à vif entre le Limousin et l’Alsace. La Cour de cassation examinait le pourvoi de Robert Hébras, condamné par la Cour d’appel de Colmar pour avoir émis des doutes sur le caractère forcé de l’incorporation d’office des Alsaciens et des Lorrains dans les Waffen SS. Dans son livre paru en 1992, intitulé Oradour-sur-Glane, le drame heure par heure , Robert Hébras écrivait que « parmi les hommes de main, il y avait quelques Alsaciens enrôlés soi-disant de force dans les unités SS ».

    « Une obligation de sincérité, pas d’objectivité »

    Le rescapé, engagé après le massacre dans la Résistance, avait nuancé son propos dans l’édition suivante, en 2004. Mais en 2008, un nouveau tirage du livre avait repris le texte initial et deux associations de Malgré-Nous alsaciens avaient porté plainte en diffamation. Elles avaient été déboutées en première instance, mais avaient obtenu satisfaction en appel : Robert Hébras et son éditeur ont été condamnés le 14 septembre 2012 à verser un euro symbolique et 10 000 € au titre des frais de justice

    .

    Devant la Cour de cassation, l’avocate de Robert Hébras, Me Françoise Thouin-Palat, a plaidé la bonne foi du rescapé. « Il n’est ni journaliste, ni historien, ni écrivain, mais témoin , a-t-elle souligné. À ce titre, il est tenu à une obligation de sincérité, pas d’objectivité. » En outre, « il n’a jamais remis en cause la réalité de l’incorporation de force en Alsace-Moselle », n’évoquant que le cas des SS d’Oradour. L’avocate a également insisté sur « l’erreur » de l’éditeur qui a repris une vieille phrase de Robert Hébras sans le consulter.

    L’avocat général, Christian Mellottée, a réclamé, lui aussi, la cassation de la condamnation. « La Cour européenne est très attentive au respect du droit d’expression » , a-t-il remarqué. Pour lui, Robert Hébras s’est exprimé « au conditionnel et au subjonctif » , « sans esprit de haine » et il a le droit d’émettre ses doutes. Élargissant son propos, l’avocat général a insisté : « Concernant l’histoire, je suis partisan d’une liberté totale. Ce n’est pas avec les lois mémorielles comme la loi Gayssot et avec la censure que l’on fait progresser la vérité. »

    « La dérive de la réalité historique et judiciaire »

    Défendant la position des associations de Malgré-Nous, Me Jean-Pierre Chevallier a considéré, au contraire, que la cassation de l’arrêt de la Cour d’appel laisserait « entière la dérive de la réalité historique et judiciaire » et pourrait « ouvrir la boîte de Pandore ». « M. Hébras est témoin du drame d’Oradour, mais pas témoin de l’incorporation de force , a-t-il souligné. Or, les 13 Malgré-Nous alsaciens d’Oradour condamnés en 1953 par le tribunal de Bordeaux ont été amnistiés huit jours plus tard par une loi qui précise clairement qu’ils ont été incorporés contre leur gré. »

    L’arrêt de la Cour de cassation sera rendu le 16 octobre. S’il est favorable à Robert Hébras, comme le demande l’avocat général, il y aura un troisième procès en diffamation, dans une Cour d’appel. Soixante-dix ans, ou plus, après le massacre.

     

     16 octobre 2013

    << Lien vers le Journal l'Alsace >>

    La Cour de cassation a annulé ce mercredi la condamnation de Robert Hébras, qui avait émis un doute sur le caractère forcé de l’enrôlement des Malgré-Nous ayant pris part au massacre d’Oradour-sur-Glane, dont il est l’un des rares survivants.

    M. Hébras est définitivement blanchi par la justice, puisque la Cour a purement et simplement annulé l’arrêt de la cour d’appel de Colmar le condamnant à verser un euro de dommages et intérêts et 10 000 euros au titre des frais de justice à deux associations de Malgré-Nous, sans ordonner le renvoi du dossier devant une autre cour d’appel.

     


    Dans son livre «Oradour-sur-Glane, le drame heure par heure», publié pour la première fois en 1992, Robert Hébras écrivait notamment que, «parmi les hommes de main, il y avait quelques Alsaciens enrôlés soi-disant de force dans les unités SS».

    Il avait toutefois nuancé ce propos dans les éditions suivantes, publiées à partir de 2004, mais en 2008-2009, un nouveau tirage avait repris la première version, entraînant la plainte en diffamation de deux associations de «malgré-nous» alsaciens.

    M. Hébras, «s’est borné à émettre un doute à l’égard de treize Alsaciens» qui avaient participé au massacre «et non à l’égard de tous les Alsaciens enrôlés de force», avait plaidé son avocate, Me Françoise Thouin-Palat, rappelant que la réédition du texte initial résultait d’une erreur reconnue par l’éditeur.

    Il s’agit d’une «interrogation subjective et non d’une vérité établie», de la part d’un témoin de l’Histoire, «tenu à une obligation non d’objectivité mais de sincérité», avait-elle fait valoir.

    L’avocat général Christian Mellottée était allé dans son sens, soulignant que M. Hébras parlait «au conditionnel», «sans esprit de haine ou partisan».

    Il avait en outre relevé que cette affaire s’inscrit dans un débat d’intérêt général, cadre dans lequel la liberté d’expression est plus grande.
    De son côté, le conseil des associations, Me Jean-Pierre Chevallier avait rappelé le sort des 13 Alsaciens enrôlés de force ayant participé au crime de guerre d’Oradour, qui ont été condamnés puis amnistiés en 1953.

     

    Pour l’avocat, «admettre qu’un témoin de l’Histoire puisse remettre en cause la réalité historique et judiciaire» serait «ouvrir la boîte de Pandore».

    Oradour-sur-Glane, village du Limousin, a été le théâtre le 10 juin 1944 d’un massacre perpétré par une compagnie de la division Das Reich, qui fit 642 morts, dont 247 enfants. Parmi les SS figuraient des Alsaciens et Mosellans enrôlés de force par l’occupant allemand.

     

    Le président François Hollande et son homologue allemand Joachim Gauck se sont rendus le 4 septembre à Oradour, où ils ont écouté et réconforté Robert Hébras.

    Au lendemain de cette visite historique du président allemand, les «malgré-nous» alsaciens et mosellans s’étaient dits «déçus» qu’il n’ait pas reconnu le caractère criminel de leur incorporation.

     

    Le 10 juin 1944, Robert Hébras n’a pas 20 ans lorsque les hommes de la division blindée SS Das Reich pénètrent, après l’avoir encerclé, dans ce bourg de Haute-Vienne pour massacrer sa population. Lui n’a survécu que parce qu’il   s’est caché sous les cadavres et a réussi à s’enfuir lorsque la grange était en flammes.


    En 1992, Robert Hébras publie son témoignage dans un livre Oradour-sur-Glane le drame heure par heure. Il écrit : "Parmi les hommes de main il y avait quelques Alsaciens enrôlés soi-disant de force." Les associations de "malgré-nous" alsaciens s'insurgent contre ce "soi-disant" qui induit une réserve sur la nature de leur engagement. Dans un esprit d'apaisement Robert Hébras corrige cette expression considérée comme maladresse et dans les éditions suivantes, on peut lire : "Parmi les hommes, il y avait quelques Alsaciens enrôlés de force dans les unités SS" (page 33 dans l'édition 2001). Mais dans une nouvelle édition, l'erreur est reconduite, en septembre  2012 la cour d’appel de Colmar a condamné Robert Hébras, 87 ans, à un euro symbolique de dommages et intérêts et aux frais de justice pour avoir mis en doute le caractère forcé de l’enrôlement d’Alsaciens dans les Waffen SS.

    Un comité de soutien entoure Hebras, des enseignants se joignent à lui. Y aurait-il relecture de l'histoire ? Certaines personnes auraient-elles des troubles de mémoire ? Non seulement, je ne comprends pas qu'une telle chose puisse se produire (que l'impression n'ait pas été supervisée) (acte volontaire?) mais qu'il y ait derrière Hebras, des hommes qui défendent ce point de vue, c'est affreux ! Toutes ces personnes auraient bien fait de venir en ce jour de commémoration et de rencontrer les derniers de ces hommes enrôlés de force, leur famille.

    Viisiblement la cessité empêchent ces personnes d'analyser la situation, de nier les méthodes d'intimidation ou de soumission utilisées à l'époque. Les internements, déportations, fusillades d'Alsaciens ont-ils été oubliés ?

    C'est honteux !

    <<Ici, une page intéressante, à lire sur le sujet>>

    malgre nous fusilles ballersdorf

    malgre nous fusilles ballersdorf

     <<Ici, les jeunes de Ballersdorf>>malgre nous fusilles ballersdorf

     

    <<Ici, l'inauguration de la stèle des fusillés à Ballersdorf>>

     


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  • Le 10 juin 1944, Robert Hébras n’a pas 20 ans lorsque les hommes de la division blindée SS Das Reich pénètrent, après l’avoir encerclé, dans ce bourg de Haute-Vienne pour massacrer sa population. Lui n’a survécu que parce qu’il   s’est caché sous les cadavres et a réussi à s’enfuir lorsque la grange était en flammes.


    En 1992, Robert Hébras publie son témoignage dans un livre Oradour-sur-Glane le drame heure par heure. Il écrit : "Parmi les hommes de main il y avait quelques Alsaciens enrôlés soi-disant de force." Les associations de "malgré-nous" alsaciens s'insurgent contre ce "soi-disant" qui induit une réserve sur la nature de leur engagement. Dans un esprit d'apaisement Robert Hébras corrige cette expression considérée comme maladresse et dans les éditions suivantes, on peut lire : "Parmi les hommes, il y avait quelques Alsaciens enrôlés de force dans les unités SS" (page 33 dans l'édition 2001). Mais dans une nouvelle édition, l'erreur est reconduite, en septembre  2012 la cour d’appel de Colmar a condamné Robert Hébras, 87 ans, à un euro symbolique de dommages et intérêts et aux frais de justice pour avoir mis en doute le caractère forcé de l’enrôlement d’Alsaciens dans les Waffen SS.

    Un comité de soutien entoure Hebras, des enseignants se joignent à lui. Y aurait-il relecture de l'histoire ? Certaines personnes auraient-elles des troubles de mémoire ? Non seulement, je ne comprends pas qu'une telle chose puisse se produire (que l'impression n'ait pas été supervisée) (acte volontaire?) mais qu'il y ait derrière Hebras, des hommes qui défendent ce point de vue, c'est affreux ! Toutes ces personnes auraient bien fait de venir en ce jour de commémoration et de rencontrer les derniers de ces hommes enrôlés de force, leur famille.

    Viisiblement la cessité empêchent ces personnes d'analyser la situation, de nier les méthodes d'intimidation ou de soumission utilisées à l'époque. Les internements, déportations, fusillades d'Alsaciens ont-ils été oubliés ?

    C'est honteux !

    <<Ici, une page intéressante, à lire sur le sujet>>

    malgre nous fusilles ballersdorf malgre nous fusilles ballersdorf

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    Veillée au mémorial de Schirmeck 2012

    Veillée du souvenir le 25 août à Schirmeck, pour commémorer les 70 ans des décrets sur l'incoporation de force. Les Malgrés-Nous et leurs proches, mais aussi toute personne qui le souhaitait, pouvait venir, allumer une lanterne symbolique et participer à ce moment de recueillement et de mémoire.

       Veillée au mémorial de Schirmeck 2012

     Veillée au mémorial de Schirmeck 2012  

    Veillée au mémorial de Schirmeck 2012

    Veillée au mémorial de Schirmeck 2012 Il y a 70 ans, les Gauleiter Wagner et Bürckel instauraient le service militaire obligatoire pour les Français d’Alsace et de Moselle annexés illégalement au IIIe Reich national-socialiste. Leur prétexte : faire participer ces « Allemands » à la « victoire finale » afin qu’ils en profitent de plein droit. D’abord réticent, Adolf Hitler fini par céder et à accepter l’incorporation de ces Beutedeutsche (« Allemands prise de guerre »). Cette décision va amener la mobilisation d’environ 130.000 Alsaciens-Mosellans dans les rangs de la Wehrmacht et des Waffen-SS. Environ 40.000 d’entre eux ne reviendront pas, laissant, pour les plus âgés d’entre eux, des veuves et des orphelins livrés à eux-mêmes.

    Veillée au mémorial de Schirmeck 2012 

    Veillée au mémorial de Schirmeck 2012

    Veillée au mémorial de Schirmeck 2012

    Veillée au mémorial de Schirmeck 2012 

    Veillée au mémorial de Schirmeck 2012 

    Veillée au mémorial de Schirmeck 2012
    schirmeck commemoration

      Veillée au mémorial de Schirmeck 2012  

      Veillée au mémorial de Schirmeck 2012      Veillée au mémorial de Schirmeck 2012

    Veillée au mémorial de Schirmeck 2012
     

    Un «Mur des noms» pour les 52.000 victimes du nazisme en Alsace-Moselle

    La région Grand Est va faire ériger d’ici à l’automne à Schirmeck un mur sur lequel seront gravés les noms des quelque 52.000 Alsaciens et Mosellans, civils ou militaires, morts pendant la Seconde Guerre mondiale, a annoncé lundi son président Philippe Richert (LR).

     
    (c) Cabinet d'architecture FLUOR avant-projet du Mur des noms.(c) Cabinet d'architecture FLUOR avant-projet du Mur des noms.

    Ce «Mur des noms», qui coûtera 1,2 millions d’euros entièrement financés par le conseil régional, rendra hommage à toutes les victimes locales du nazisme, quelles que soient les circonstances de leur mort.

    Retrouvez la page de l'Alsace.

     


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    La commémoration des 70 ans du décret sur l’incorporation de force des Alsaciens et Mosellans.

    Plusieurs centaines de personnes, dont des derniers témoins de la période de l'incorporation de force, accompagnés de leurs familles, ont assisté à cet hommage sur le Mont national à Obernai, au pied d'une croix symbolisant les sépultures des 40.000 Malgré-Nous morts et disparus. Aucun ministre en fonction n'a fait le déplacement sur le Mont National ce samedi 25 août, pour commémorer les 70 ans de l’incorporation de force. 

     


    Egalement présent lors de la cérémonie à Obernai, le ministre délégué aux Anciens Combattants, Kader Arif, a déposé une gerbe au nom du gouvernement. "Il est temps de le dire et de le redire avec force : ces femmes et ces hommes pris dans le tumulte de l'histoire ont droit à notre respect", a-t-il déclaré. "Au moment où en France les autorités publiques faillirent, ils furent laissés seuls face à leur destin", a ajouté M. Arif, rappelant le "dilemme" des jeunes Alsaciens et Mosellans, dont les proches étaient menacés par l'occupant quand ils résistaient à l'incorporation. La grande majorité des 130.000 "Malgré-Nous", 100.000 Alsaciens et 30.000 Mosellans, avaient été envoyés par les nazis sur le front de l'Est, contre l'Armée Rouge.   

      

     

      

     

     


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  • Visionnez ici, le reportage réalisé par TF1 sur le nouveau café :

     

    cafe schnoebelen falkwiller

    « alsace-le-bar-intergenerationnel-de-falkwiller-6122783.html »

    cafe schnoebelen falkwiller


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