• Alberobello

    C'est dimanche, le soleil est radieux, il faut en profiter pour visiter Alberobello. Il est impossible de rentrer dans les ruelles avec l'auto mais plusieurs parkings attendent les visiteurs.

    Les bistrots sont pris d'assaut comme les 2 rues principales et la place. Ailleurs, on s'y promène calmement. 

    29 ans plus tard, le village a changé. Le classement UNESCO a dopé le tourisme... Tout est blanchi et propret...

    Alberobello possède la particularité d'avoir des maisons faites de pierres sèches (sans mortier) et au toit en forme de cône couvert de lauses calcaires, notamment celles extraites lors du creusement de la citerne afférente à chaque nouveau trullo. Elles ont pour nom trulli (au singulier trullo) en italien mais casedde (au singulier casedda) en dialecte local.

    L’eau est collectée au moyen d’avant-toits saillants et guidée, par l’intermédiaire de pierres creusées en gouttière, vers une citerne sous la maison. D’étroits escaliers en pierre permettent d’accéder aux toits.

    On en compte environ 1 500 dans les quartiers Monti et Aia Piccola, tous deux classés au patrimoine mondial de l'UNESCO. Elles font la renommée de ce centre urbain unique au monde. Le quartier Monti (des Monts) est le plus touristique de la ville. Les nombreux trulli bordant ses ruelles pentues sont pour la plupart convertis en boutiques de souvenirs et de produits artisanaux. 

    En 2007, 30% des trulli avaient une finalité commerciale (essentiellement comme hébergement touristique), 40% étaient abandonnés et 30% étaient utilisés à des fins résidentielles (surtout dans le rione d’Aia Piccola). À cette époque, il a été admis que l’utilisation résidentielle allait continuer à décliner. Les menaces potentielles pour l’authenticité du bien sont l’abandon des trulli, les coûts associés à une réutilisation adaptive des trulli abandonnés, une certaine indifférence à l’égard des règlements de construction (notamment vis-à-vis des portes et fenêtres) et l’impact du tourisme (et en particulier le nombre de visiteurs en haute saison et son impact sur l’expérience des visiteurs).

    Malgré les menaces que développement urbain et activité touristique en hausse font peser sur le bien, ce dernier conserve un niveau élevé d’authenticité et de crédibilité vis-à-vis de l’expression de sa valeur universelle exceptionnelle.

    Le second quartier ne compte ni boutiques ni restaurants et n'accueille donc pas de touristes. Le quartier Aia Piccola (la petite aire), sert encore de quartier d'habitation et échappe à l'activité commerciale liée au tourisme de masse.

    Quelques trulli sont transformés en chambres d'hôtes.

    Un petit tour dans la campagne environnante.

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