• Umm Rassas

    Um er-Rasas « mère du plomb »), aussi appelé Kastrom Mefa’a est un site archéologique en Jordanie qui contient des ruines des civilisations romaines, byzantines et proto-musulmanes.

    La majorité du site n'a pas été fouillé, mais jusqu'ici, on a trouvé un camp militaire et plusieurs églises.

    Aux portes du désert : c’est ici que les Nabatéens choisirent de s’implanter, défiant la rigueur des étés torrides qui embrasent la région. Par la suite, les Romains y établirent une garnison. À la fin du IVe siècle, le site a été occupé par une unité de cavalerie des légions romaines. Ces troupes ont été stationnées dans ce camp après une réorganisation par Dioclétien de la défenses des frontières consécutive à la guerre contre la reine Zénobie de Palmyre gagnée par Aurélien en 272.

    Puis, la petite cité devint sous domination byzantine un florissant poste frontière, situé sur la route des caravanes. Les nombreuses églises – pas moins d’une quinzaine – dont on peut encore aujourd’hui admirer les vestiges, témoignent de l’antique splendeur de la cité, laquelle dépendait de l’évêché de Madaba.

    Pour son mélange unique de civilisations, l'Um er-Rasas a été inscrit depuis 2004 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

    Cet important complexe ecclésiastique s’explique par le fait qu’existait jadis un pèlerinage dont l’objet était d’obtenir la bénédiction de l’ermite stylite dont la tour se trouve encore en parfait état de conservation un kilomètre au nord de la ville.

    Suite aux invasions arabes, Umm al-Rassas entra dans le giron du califat omeyyade, en même temps que toutes les autres cités de l’Empire Byzantin, après la cinglante défaite que ce dernier essuya dans la vallée du Yarmuk.

    Le site peut être présenté en trois ensembles. Le premier est circonscrit entre les murailles du castrum romain. De plan carré, flanquée de saillants barlongs, cette structure fortifiée a bien pu être réemployée en l’état au cours du Moyen-Age. L’intérieur de l’enceinte est densément bâti mais peu lisible.

    Le second ensemble, accolé au castrum , correspond à l’ensemble culturel qui s’était développé entre le VIème et le VIIIème siècle de notre ère.

     

    On y trouve notamment les vestiges de l'église Saint Étienne, dont l’étonnante mosaïque – représentant entre autres les principales villes de Palestine à l’époque byzantine – est abritée un peu à l’écart dans une salle spéciale.

     

    Descriptif des fouilles.

    Après cette visite, direction Wadi Musa en empruntant la King's Highway, très impressionnante au départ.

     

    Petite pause à Kerark ou Al Karak.

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  • Commentaires

    2
    Samedi 25 Février 2017 à 18:47

    Mérite bien son label unesco, c'est vrai...

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    1
    MS
    Samedi 25 Février 2017 à 18:14

    Magnifique biggrin

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