• Maintenant qu'un plein d'essence coûte plus cher que 2 aller-retour pour Venise, 81 euros en l'occurrence, pourquoi ne pas en profiter et déambuler dans la ville aux 438 ponts, la Sérénissime ?

    Notre hôtel se situe à l'hyper centre, c'est hyper pratique quand même ! Nous prenons la navette depuis l'aéroport. La gondole bon entre canots à moteur, vaporetto, bateaux taxis et motorscafi, le romantisme est difficile à trouver sur les canaux.

    Sur le grand canal, ça roule dans tous les sens.

    Musée Peggy Guggenheim : Il était une fois Peggy Guggenheim. Excentrique, bohème, cette richissime américaine a connu, aimé, fréquenté tous les artistes du XXe siècle. Et surtout, elle était dotée d’un regard hors du commun. Peggy savait reconnaître le vrai talent et repérer entre toutes les toiles celles qui allaient marquer leur temps.

    En 1947, elle rachète à Luisa Casati le palais Venier dei Leoni. Construit en 1748 le long du Grand Canal, il est inachevé, un seul étage a été bâti. Elle en fait sa résidence et, après avoir présenté sa collection à la Biennale, l’installe dans sa demeure. Cette extravagante mécène y organisera ensuite les premières expositions italiennes de Jackson Pollock et de Mark Rothko. Après son décès, elle fait don de cette maison-musée à la fondation Solomon R. Guggenheim qui la gère depuis et qui organise à côté des toiles de Picasso, Léger et Mondrian, des sculptures de Brancusi et Calder, des expositions temporaires d’autres artistes.

    Des œuvres diverses dans un bel écrin et une atmosphère sereine.

    Belle vue depuis le campanile san Giorgio Maggiore.

    Il suffit de suivre les canaux et de se laisser surprendre.

    Impossible de réserver des billets en ligne quelques jours avant la date prévue, tout est pris. On fera donc la queue pour entrer dans Saint Marc. L'attente au final sera très courte, 20 mn si je me souviens bien.

    Un billet complet pour l'ensemble des trésors sera pris. La vue depuis la terrasse est sublissime.

    Et comme prévu, c'est vers 11h30 que le chœur est illuminé et que mosaïques et peintures se laissent admirer.

    La visite de l'expo (Marlene Dumas) dans le (beau) palazzo Grassi (collection Pinault) nous laisse sceptiques et pantois.

    Mon coup de cœur va au centre culturel européen à la villa Mora. Le lieu lui même est particulier avec ses petites salles, ses étages, ses recoins, un labyrinthe attachant, loin de l'alignement des salles d'exposition habituelles. Ensuite, ce qui est surprenant, c'est la variété des techniques, la profusion des formes, la diversité des œuvres dans cet environnement incroyable. Et pour ne rien gâcher, c'est la gratuité de la visite. 

    Le séjour, finira dans ce quartier agréable. Un coin à siroter paisiblement un spritz ou une bière...


    2 commentaires
  • 11 septembre, la belle saison se termine, les troupeaux vont redescendre dans la vallée. A la ferme du Schiessroth au Gaschney, les vaches sont apprêtées ; les grosses cloches remplacent les cloches ordinaires et des décorations sont fixées entre les cornes. 

    Les cors des Alpes des Menschtertaler Alphorn Blöser et de l’Echo du Gaschney annoncent le prochain départ à la ferme.

     

     

    Un dernier coup de cor et c'est vraiment le départ ; le troupeau se met en route suivi par les nombreux randonneurs.

    Tout ce petit monde arrivera à Munster vers 16 heures sous un beau ciel d'azur.


    votre commentaire
  • Cette année, la sortie vélo était prévue le long du canal de Bourgogne. Le départ se faisant à Dijon, là où notre dernier tour s'était arrêté.

    Le canal est charmant en Côte d'Or. Parfois il est souterrain !

    Première étape : Semur en Auxois ; 94 km et 5 heures de route avec une terrible pente à l'arrivée (320 mètres de dénivelé au total). La cité médiévale est charmante.

    Le canal connait une belle activité en Côte d'Or avec de nombreuses péniches de luxe mais celle-ci diminue très vite dans l'Yonne et le canal n'est plus qu'un surface verte remplie d'algues où les poissons flottent ventre à l'air...

    Seconde journée beaucoup de montées encore pour atteindre Flavigny, classé parmi les plus beaux villages de France (mais qui ne le mérite pas) ; des bagnoles partout, un entretien minimaliste ; bof, bof ! Heureusement la fabrique de bonbons est une chouette visite avec son musée et son jardin et mérite le détour.

    Cette seconde étape fait 102 km et 390 mètre de dénivelés positif ; durée 5 heures 20.

    La ville de Tonnerre est tout aussi décevante. De nombreuses maisons sont vides ou dans un état d'abandon.

    La journée 3, commence par la pluie ; longue attente sous un toit percé dans une gargote d'écluse entre chèvres et chien. Mais ça s'arrange et nous roulons à nouveau sous le soleil l'après-midi. Pas de souci mécanique cette année, ni crevaison ni avarie mécanique... Nous arrivons dans la charmante ville d'Auxerre. 

    Jour 4 : nous repartons, direction Tonnerre encore une fois mais par Chablis pour rejoindre la gare et attraper notre TER qui nous ramènera à Dijon. Ce matin sera encore émaillé de nombreuses montées (40km 480m de dénivelé positif 2h20).

    Chablis


    2 commentaires
  • Fin avril, début mai, voilà le moment idéal pour visiter Amsterdam. En premier lieu parce les tulipes sont en fleur.

    On flâne en ville, on entre dans les belles boutiques (on ne parlera pas ici du goût du fromage).

    Sur les quais, on goûte aux harengs frits (avec beaucoup de sauce, c'est mieux).

    Parfois il faudra se poser et prendre une bière pour reposer les pieds.

    Pas de queue aux musées grâce à la mise en place des billets en ligne. On commence par le Van Gogh en arrivant ; Le Rijkmuseum le lendemain ; Le Moco un peu plus tard et enfin le NDSM pour finir.

    Des canaux et des ponts avec des vélos de toutes sortes ; une ville très agréable (on apprécie le calme) !

    Jour 3 : direction les jardins de Keukenhof en métro et bus (avec une mise en place efficace : le bus attend à la sortie du métro et vous amène dans le jardin).

    Jour 4 : direction les petits villages de pêcheurs. Un billet de transport à la journée est très économique. On démarre par Edam en train. Le plus connu des 3 villages est pourtant le moins touristique à ce moment là. Les 2 autres attirent parce qu'ils ont un argument, la mer ...

     On reprend le bus pour les 2 autres villages.

    On finit la journée par Marken.

     

    Jour 5 : après le MOCO, direction les îles de Java et de Bornéo (voir l'architecture de ces zones portuaires passées en zones d'habitation) avant de prendre le bac (gratuit) vers les hangars du NDSM, haut lieu du street-art. Un site incroyable,  j'adore. Le fait d'arriver en bateau ajoute un peu de magie au voyage.

    Jour 6 : départ en train puis métro et bus pour les moulins de Kinderdijk (UNESCO, Marie !). C'est assez loin mais les transports sont nombreux, pas d'attente entre 2 modes différents. Dans la plupart des bus et métros on trouve un préposé qui vend des tickets ou fournit des informations, donc aucune difficulté pour trouver son chemin. En plus les Hollandais sont d'une amabilité incroyable.

    Jour 7 : balades le long des canaux en centre ville.

     


    1 commentaire
  • En cette fin mars, le soleil a montré le bout de son nez. Le tour du lac de Constance (Bodensee) en voiture cette fois, avant la grande foule, est une bonne idée.

    On démarre par Reichenau, petite île plantée de vignes et de pommiers.

    Ce sera deux nuits à Constance sous l'œil de l'Imperia !

    Ensuite direction Stein-am-Rhein au bord du "petit lac" ou Untersee. Ici, nous sommes en Suisse.

    Et on arrive aux fameuses chutes du Rhin. 

    Les chutes du Rhin sont des chutes d'eau situées entre Neuhausen am Rheinfall (rive droite) et Flurlingen (rive gauche) en Suisse en aval de Schaffhouse. Elles sont classées parmi les plus grandes d'Europe, les plus grandes en volume d'eau déversé.

    Entre le lac de Constance et Bâle, là où le Rhin forme la frontière entre la Suisse et le land de Bade-Wurtemberg, le lit du fleuve s'est creusé dans les roches calcaires du Jura formant des rapides et des chutes.

    Sur le lac, on ne peut faire l'impasse d'une visite sur une autre île, celle de Mainau. 

    Le doux climat du lac de Constance est très propice au développement de palmiers et d'autres plantes méditerranéennes qui composent le parc du château et les jardins de l'île. En raison de cette richesse en plantes tropicales, l'île de Mainau est également appelée « l'île aux fleurs du lac de Constance » (die Blumeninsel im Bodensee). Le comte Lennart Bernadotte (propriétaire de l'île), disparu en 2004, aimait l'appeler « le bateau de fleurs » (Blumenschiff).

    Jour 3, on prend la route pour Lindau après un petit arrêt à Uberlingen.

    Sur le port, on apprécie la douceur et la vue sur les Alpes bavaroises.

    Arrivée à Bregenz, en Autriche cette fois pour 2 nuits.

    L'Opéra de plein air...

    Un petit arrêt à Altenrhein à la halle du marché conçue et élaborée par Friedensreich Hundertwasser. Les dômes en oignon doré, les couleurs vives, les lignes courbes, les fenêtres asymétriques, les sols inégaux, les allées ombragées et les jardins sur le toit sont les caractéristiques de l’architecture Hundertwasser. Dans sa conception, il voulait éliminer tout égalitarisme, stérilité et anonymat.

    Le lendemain, montée (en voiture cette fois !) jusqu'à Saint Gall en Suisse pour voir la belle bibliothèque et la vieille ville.

    Ca y est, c'est déjà le retour ; on reprend la même route : Autriche puis Allemagne. Encore 2 arrêts à Fridrichshafen et à Meersburg.


    votre commentaire
  • Ce mercredi 9 mars, dernier jour de fête à Bâle. C'est le carnaval des enfants qui clôt la saison, cette année sous un soleil radieux !

    Fifres et tambours rythment l'avancée des différentes troupes ; parfois le chocs des grosses caisses font vibrer les pavés de la vieille ville.

     


    votre commentaire
  •  Après les mois de blanc et de gris, place à la couleur. Direction Naples. Bon, c'est surtout du bleu sur la côte amalfitaine mais c'est si bon.

     On revient sur la côte amalfitaine en suivant cette petite route en corniche où croiser un véhicule se fait au centimètre. C'est avec plaisir qu'on retournera dans les magnifiques villas.

    Cette fois, nous n'irons pas à Capri (ci-dessus) mais à Procida (1ère photo).

    La villa Rufolo est fermée pour travaux (photo de 2009)

    Tous les chemins mènent à Pompéi. Il y a toujours de nouvelles découvertes...


    3 commentaires
  • Après des journées de pluie, de grand vent, de brouillard épais, elle est arrivée vendredi. Très épaisse, très légère, elle a revêtu le massif en une nuit.

    Premières glissades pour les courageux qui ont réussi à monter jusqu'ici (premières autos dans le bas côté).

    La ferme auberge de la Glashütte est ouverte et le lapin attend les affamés.

    Le brouillard joue à cache-cache sans arrêt. Il fait moins 2 moins 3 degrés


    1 commentaire
  • C'est parti pour 5 jours dans notre grande région du Grand Est. Première étape à Nancy. rdv est pris à 14h pour la visite de la villa Majorelle.

    La famille Majorelle est une famille d’artistes et d’industriels nancéiens. Auguste Majorelle (1825 – 1879), père de Louis, était décorateur sur faïence avant d’élargir son activité au décor sur bois. Son décès conduit deux de ses fils, Louis (1859 – 1926) et Jules (1866 – 1934), à prendre la relève, avec leur mère, à la tête de l’entreprise familiale. À la fin du siècle, l’affaire est prospère : le succès est au rendez-vous lors de l’Exposition universelle de 1900, à Paris. Les ateliers Majorelle collaborent avec la manufacture Daum pour la création de luminaires, pratiquant depuis 1897 la ferronnerie pour la réalisation de poignées, de serrures puis de rampes, d'éléments d'architecture et de montures pour les lampes. Ils ouvrent de nombreux magasins à travers la France. 

    En 1885, Louis Majorelle épouse Jane Kretz (1864 – 1912). De leur union naît un fils unique, Jacques Majorelle (1886 – 1962) dont le nom restera lié à la peinture et au Maroc. La maison que Louis Majorelle fait construire à Nancy, parfois surnommée Villa Jika en référence aux initiales de Jane, est donc une maison de famille, celle d’une famille d’artistes. Louis Majorelle se réserve, au 2e étage, un atelier de peinture bien éclairé par une grande baie. Mais la villa est aussi une maison qui met en scène les réalisations des ateliers Majorelle : la salle à manger publiée dans le catalogue de 1904 (Les blés, modèle riche) ou les différentes vues du salon plusieurs fois reproduit, en sont de bons témoignages. Les Majorelle sont tout à la fois, artistes et industriels.

    Juste à côté, nous entrons dans le musée de "L'école de Nancy". Une magnifique demeure et une riche collection. 

    Le style Art nouveau veut relier l'art et l'industrie et la production nancéienne se ventile en trois niveaux de qualité : les «pièces d'art» réalisées sur commande pour les mécènes ; les pièces bon marché, produites presque mécaniquement, mais faiblement reliées au style naturaliste ; et, entre les deux, les pièces dites «riches», qui incarnent sans concession le style art nouveau. Comme souvent, les gains sur les pièces bon marché permettent aux ateliers d'assurer la création des pièces d'art et l'inévitable recherche artistique qui les accompagnent.
    Cependant, dès les années 1900, ce style va subir un retournement du marché. Goûts et mentalités évoluent. Le style naturaliste est jugé insuffisant pour rendre vie à l'art industriel. De plus, on voit de moins en moins l'utilité d'objets coûteux, réservés aux classes possédantes, le plus souvent parisiennes. Émile Gallé a tout à fait conscience de ces mutations. Pour résister à ce changement qui menace les créateurs lorrains, ceux-ci vont se regrouper au sein d'une Alliance provinciale des industries d'art (Gallé, Prouvé, Hestaux, Daum, Vallin, Gruber, Majorelle, etc.). En février 1901, l'Alliance devient association et prend le nom d'École de Nancy. Émile Gallé en est le premier président. Mais l'École de Nancy n'arrivera pas à se sortir de la nasse. Émile Gallé mourra d'une leucémie en septembre 1904, à 58 ans ; son ami Victor Prouvé prendra la relève. L'association École de Nancy sera finalement dissoute en août 1914.

    Cette salle à manger a été commandée à Eugène Vallin par Charles Masson, beau-frère d'Eugène Corbin pour son appartement de Nancy. C'est l'ensemble le plus complet du musée, il a été donné par la veuve Marie Masson en 1938

    De là, nous prenons la direction de la place Stanislas. La place Stanislas est une place appartenant à un ensemble urbain classique situé à Nancy, dans la région historique de la Lorraine, en France, qui est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO. Voulue par le duc de Lorraine Stanislas Leszczyński, elle est construite entre 1751 et 1755 sous la direction de l'architecte Emmanuel Héré. Son nom et sa statue centrale évoluent au gré des bouleversements de l'histoire de France ; elle porte son nom actuel depuis 1831. Le guide Lonely Planet élit la place Stanislas 4e plus belle place du monde.

    La place est élue Monument préféré des Français lors de l'édition 2021 de l'émission Le Monument préféré des Français présentée par Stéphane Bern.

    Nous finissons la journée par la visite du musée des Beaux-arts. Le musée des Beaux-Arts est l’un des phares de la vie culturelle nancéienne. Le musée présente les plus grands noms de l’histoire de l’art européen : Le Pérugin, Le Caravage, Rubens ou encore Delacroix. Ses collections sont particulièrement riches pour le XXe siècle, avec notamment les verreries de la collection Daum, exposée dans l’écrin des anciennes fortifications de Nancy ou l’espace consacré au constructeur Jean Prouvé.

    Les AmoureuxIdylle sur la passerelle ou Soir d'automne, est un des tableaux les plus connus du peintre Émile Friant (1863-1932). Réalisée en 1888.Représentative du mouvement réaliste, elle fait partie, comme La ToussaintLa discussion politiqueLes Canotiers de la Meurthe ou Jeune Nancéienne dans un paysage de neige, de la production naturaliste du peintre : « Comme avec Tchekov, on commence à comprendre la vie en s'intéressant aux personnages secondaires. A ce qu'il y a au-delà de l'apparence. On s'aime, on se bat, on marche au bord de la rivière. On s'accoude au parapet en se projetant vers l'avenir. ». La peinture, qui se passe au-dessus de la Meurthe, fait partie des peintures de Friant qui parlent immédiatement à l'expérience des nancéiens, comme s'il s'agissait « d'un ami proche d'un autre temps » auquel tous, jusqu'à la jeune génération habituée aux mises en scènes et aux selfies, peuvent s'identifier. Friant nous présente là de magnifiques œuvres. (ce tableau est aussi la couverture d'un roman de Philippe Claudel).

    Le lendemain, balade dans les jolies petites rues de Nancy avant de filer vers Metz. Aussitôt arrivés, direction le centre Pompidou-Metz.

    Créé en 2006, le Centre Pompidou-Metz est l'un des musées français les plus visités hors de Paris, du fait notamment de sa proximité avec l'Allemagne, le Luxembourg et la Belgique.

    Sa création est la première expérience de décentralisation d’un établissement public culturel, en l’occurrence le Centre Pompidou de Paris. Perçu comme élément fondateur du nouveau quartier de l’Amphithéâtre, il a ouvert ses portes le 12 mai 2010. Les architectes associés sont: Shigeru Ban, Jean de Gastines, et Philip Gumuchdjian. 

    L’exposition d’Arcimboldo est axée sur ses peintures autour de l’anthropomorphisme, de la frontière entre objet, nature et humain et de ses créations dont le message résonne fortement au XXe et XXIe siècle.  De nombreux artistes surréalistes et du XXIe siècle se sont inspirés du travail de Giuseppe ARCIMBOLDO. Leurs œuvres font de ce fait écho aux siennes. L’aménagement de la grande nef du musée où se trouve l’exposition propose donc un jeu entre œuvres de la Renaissance et d’autres plus contemporaines. Des œuvres originales Les allées de la galerie regorge d’objets du quotidien prenant la forme d’animaux, d’humains fait de légumes, d’un tableau de Dali où l’on aperçoit soit le visage d’un homme soit une femme debout, ou encore un portrait d’Hitler avec la bouche clouée et un parapluie en guise de couronne. Au total, 250 œuvres sont exposées.

    Il faut le dire, l'expo est magnifique !

    Nous finissons la journée par la visite de la ville de Metz. La magnifique cathédrale blottie autour de jolies ruelles médiévales aux boutiques croquantes.

    Là, je fais le plein de merveilleux, aussitôt engloutis...

    Les pieds en ont assez, il est temps de rentrer, dare-dare... Demain, direction Verdun et les champs de batailles...


    votre commentaire
  • verdun champs de bataille meuse 1 guerre mondiale 1914 1918

    Samedi matin, direction le Mémorial de Verdun. Sur la D913, nous traversons les champs de bataille. Le terrain garde les traces des combats.

    verdun champs de bataille meuse 1 guerre mondiale 1914 1918

    verdun champs de bataille meuse 1 guerre mondiale 1914 1918

    Nous arrivons au mémorial, à cet instant  le ciel se dégage. Entrons. Le musée est moderne, complet, attractif, il montre tous les aspects de cette guerre. Les objets sont nombreux, les supports vidéos et photos en grande quantité. On y passe un long moment.

    verdun champs de bataille meuse 1 guerre mondiale 1914 1918Après cette visite, direction l'ossuaire de Douaumont à 5 mn. Un alignement de croix blanches où reposent de jeunes hommes partis trop tôt. La nécropole nationale de Douaumont s'étend sur 144 380 m2 devant l'ossuaire de Douaumont. Elle compte 16 142 tombes de soldats français, dont six de la Seconde Guerre mondiale. Le cimetière possède un carré musulman de 592 stèles de soldats musulmans. À l'est du cimetière, près de ce carré, un monument est dédié à la mémoire des soldats musulmans. À l'ouest du cimetière, un monument est consacré aux soldats de confession juive. Construit en 1938, il est orné des Tables de la Loi gravées de lettres hébraïques. 

    verdun champs de bataille meuse 1 guerre mondiale 1914 1918

    L'ossuaire est conçu au lendemain de l'armistice de 1918 à l'initiative de Mgr Charles Ginisty, évêque de Verdun. Inauguré le 7 août 1932 par le président de la République, il abrite les restes de 130 000 soldats inconnus, Français et Allemands. Il est le lieu d'un des symboles de l'amitié franco-allemande : la poignée de main de François Mitterrand et Helmut Kohl le 22 septembre 1984. Il est classé aux monuments historiques le 2 mai 1996. L'édifice est impressionnant par son aspect extérieur mais aussi avec sa chapelle longue de 25 mètres .

    verdun champs de bataille meuse 1 guerre mondiale 1914 1918

    Dans chaque alvéole, des verrières projettent sur les tombeaux une lumière rouge, symbole du sacrifice.

    verdun champs de bataille meuse 1 guerre mondiale 1914 1918

    Vue depuis le sommet de la tour.

    verdun champs de bataille meuse 1 guerre mondiale 1914 1918

    On en oublie que le site est d'abord un ossuaire, qui plus est, le plus grand du monde. C'est en jetant un coup d'œil par un soupirail, sous la chapelle, que l'on peut voir les ossements de 130 000 soldats.

    verdun champs de bataille meuse 1 guerre mondiale 1914 1918

    Nous revenons vers le mémorial. Situé sur le secteur de Verdun, le village de Fleury-devant-Douaumont disparaît totalement sous l'acharnement des pilonnages des obus français et allemands en 1916.

    En 1918, le village est déclaré « mort pour la France ». C'est l'un des neuf villages détruits lors de la bataille de Verdun. Le relief tourmenté du sol de la commune témoigne encore de l'énorme quantité d'obus reçue. Le village ne fut pas reconstruit. Depuis, le site de la commune est devenu un lieu de souvenir inhabité.

    En 1916, la commune normande appelée Allemagne change son nom en Fleury-sur-Orne en l'honneur du village détruit. Plusieurs villages de Bavière ont une rue nommée Fleury, nom donné en l'honneur des soldats de la Garde bavaroise tombés lors des assauts sur le village.
    Cette chapelle date de 1934 alors que sa façade est un rajout réalisé en 1970. Elle est l’œuvre de l’architecte Bartheny et de l’entrepreneur Bergeret.
    Elle est dédiée à Notre-Dame-de-l'Europe, c'est pourquoi vous trouverez en façade, une vierge enveloppée dans un drapeau européen (œuvre d' André Forfert).
    Les ferronneries de la porte de la chapelle ont été réalisées par Comminge et représentent un arbre de vie dont les branches encadrent la Croix de Guerre, honneur suprême fait au village disparu.

    verdun champs de bataille meuse 1 guerre mondiale 1914 1918

    La veille nous avions visité la bibliothèque de saint Mihiel puis le mémorial américain de la butte Montsec. 

    Le mémorial américain de Montsec commémore les batailles de septembre 1918, au cours desquelles de nombreux soldats ont perdu la vie. Érigé par les Américains, il est inauguré en 1932. D’un aspect majestueux, il est formé d’une rotonde à colonnades, accessible par un large escalier. En son centre, une table d’orientation en bronze reproduit en relief l’emplacement des villages.

    Et indique les lieux des combats du saillant de Saint-Mihiel, bien visibles depuis ce point de vue surélevé et isolé. Ce monument rend aussi hommage aux autres divisions américaines qui ont combattu dans la région. Ainsi qu’en Alsace et en Lorraine. Les noms des villages libérés par les troupes américaines sont gravés sur la frise extérieure du monument.

    verdun champs de bataille meuse 1 guerre mondiale 1914 1918

    Le mémorial de Montsec est géré et entretenu par l’American battle monuments commission (ABMC). Il est en accès libre toute l’année.

    À proximité, le cimetière américain de Saint-Mihiel abrite les sépultures de 4 153 militaires américains morts au combat dans le secteur.

    Des lieux émouvants. Car chacun de ces hommes a perdu la vie loin de son pays, pour contribuer à la liberté de la France.

    La butte de Montsec est une colline isolée (375 mètres) qui offre un panorama magnifique très étendu sur le lac de Madine et les Côtes de Meuse.

     

    verdun champs de bataille meuse 1 guerre mondiale 1914 1918
    Nous parcourons les villages de la Meuse avec des arrêts aux monuments aux morts, aux cimetières et nous visitons quelques forts.

    verdun champs de bataille meuse 1 guerre mondiale 1914 1918

    Après les Eparges (village cher à Maurice Genevoix et à Philippe Claudel), nous repartons par les petites routes ; un arrêt à Hattonchâtel. Dans l'église saint Maur, comme dans plusieurs églises de la région, Jacques Grüber a réalisé les vitraux en mettant en scène les soldats de 14. 

    verdun champs de bataille meuse 1 guerre mondiale 1914 1918

    La petite église avec son retable du XVIe siècle est simple et modeste avec son gros poêle...

    verdun champs de bataille meuse 1 guerre mondiale 1914 1918

    verdun champs de bataille meuse 1 guerre mondiale 1914 1918


    votre commentaire
  • La Sicile, on y revient toujours, même 39 ans plus tard. Donc après la Sicile baroque , direction la Sicile antique au sud-ouest de l'île. Cap sur Sélinunte.

    On peut y aller en cinquecento ou à vélo mais il y a un aéroport à Palerme.

    Avant de descendre vers le sud, direction Cefalù qui se trouve à 98 km de l'aéroport, bien à l'abri de son rocher.

    Une petite averse a vidé la piazza del duomo préparée pour le tournage du 5e épisode d'Indiana Jones !

    Pour cette semaine, villégiature à Marinella di Selinunte. 


    Le site archéologique se trouve à 5 minutes de là.

    Nous avons interrogé les temples de Sélinonte, leur silence avait plus de poids que bien des mots (Sartre)

    Vue sur le site depuis le balcon.

    Castelvetrano possède un petit bijou d’église arabo-normande du XIIe siècle. La petite église Santa Trinita di Delia est située à quatre kilomètres de Castelvetrano dans un ancien domaine agricole, un baglio, aujourd’hui transformé en hôtel de luxe. Fermée, il faut demander la clé pour effectuer la visite.

    Samedi, direction Segeste. 

    Le temple de Ségeste (ou temple de Héra) est un temple dorique, construit à partir de -425 en calcaire local, sur une colline, à l'extérieur de la ville antique. Son architecture est typique de la fin du Ve siècle av. J.-C. Il présente 6 colonnes en façade et 14 de côté, et mesure 23 × 58 m. Le soubassement est à trois degrés.

    Si certains ont pensé que l'absence d'aménagement intérieur ou de couverture de la cella pouvait s'expliquer par le manque de nécessité des Elymes d'un naos pour pratiquer leurs cultes et leurs sacrifices , il y a bien des indices pour supposer que le temple n'a jamais été achevé, probablement à cause des guerres : les colonnes n'ont jamais été cannelées et les blocs du soubassement ont encore leurs tenons de bardage non ravalés.

    De là, nous partons pour Erice. Là, bonne surprise, habituellement la cité baignée dans les brumes épaisses est aujourd'hui radieuse.

    Dans l'Antiquité, la ville était connue sous le nom d'Éryx. Selon la légende, elle aurait été fondée par le héros éponyme Éryx, fils d'Aphrodite et Boutès. La mythologie nous dit aussi que la fondation de la ville est liée à celle de Ségeste. En effet, c'est sous la pression d'un oracle déclarant qu'il faille sacrifier les jeunes filles pour apaiser le courroux des Dieux, que Laomédon, roi de Troie, exile l'une d'elles qui échoue en Sicile où elle enfante Aceste du dieu-fleuve local Crimissos. Aceste érige et nomme en l'hommage de sa mère la ville de Ségeste donc ; certaines versions suggèrent également qu'Aceste ait aussi fondé les villes d'Entella et d'Éryx selon le nom des sœurs de cette jeune fille troyenne. L'historien grec Thucydide nous apprend par la suite que la partie occidentale de la Sicile, alors considérée comme le territoire des Sicanes, est peuplée par des Troyens fuyant la prise de leur ville après la guerre de Troie qui se fondent avec les autochtones et forment alors le peuple des Élymes. Le sanctuaire, symbolisé par un temple dorique érigé au VIe ou Ve siècle, traverse ainsi l'Antiquité, jusqu'à ce que les chrétiens y bâtissent une basilique dédiée à la Madone. Les Romains, surtout, accordent beaucoup d'importance au culte de cette Vénus Érycine, mère et bienfaitrice d'Énée et protectrice des Romains face aux Carthaginois.

    Mardi, direction Mazara del Valo. Les activités économiques de la ville sont essentiellement la pêche, l'agriculture et l'industrie navale et alimentaire, en particulier celle du poisson. C'est un port de pêche très important en Italie, avec une flotte de 350 grands bateaux de pêche et environ 4 000 pêcheurs. Aujourd'hui, Mazara est le plus important port de pêche de toute l'Italie, qui emploie presque exclusivement de la main-d'œuvre nord-africaine. C'est la pêche qui entraîne toute l'économie locale.

    Les petites escapades depuis Selinunte.

     


    votre commentaire
  • Le week-end démarre au mont sainte Odile. Chaussures de marche aux pieds et en avant sur le sentier des Merveilles et le sentier du pèlerin. Ce lieu est tout simplement magique et mystérieux à souhaits. Le temps est idéal. 

    Le lieu est toujours aussi magique, j'adore... 

    Le lendemain, petite marche jusqu'aux châteaux d'Ottrott ; Les bénévoles sont présents le week-end et renseignent les visiteurs. Et justement, j'ai droit à une visite avec Etienne (qui connaît bien le Rathsamhausen).

    L'après-midi, j'enfourche mon nouveau cyclo (Cube !) pour la véloroute du vignoble.

    J'arrive jusqu'à la chapelle saint Sébastien à Dambach.

    Il me reste à regagner mon logis à Obernai.


    votre commentaire
  •  

     

    Après un petit vol d'une heure 15, arrivée à Berlin. Notre hôtel se trouve sur le ku'dhamm. Le Kurfürstendamm est le boulevard commerçant le plus populaire de Berlin et le cœur du centre de la partie ouest de la ville. C’est l’endroit idéal pour une petite virée shopping. Ce boulevard de 3,5 kilomètres de long s’étend de la Breitscheidplatz et l’Église du Souvenir de Berlin  à la Rathenauplatz, où commencent à apparaître les villas de Grunewald. Berlin-Grunewald est le nom d'un quartier de l'ouest de Berlin, situé au sein de l'arrondissement de Charlottenbourg-Wilmersdorf. Il a été intégré à Berlin lors de la réforme territoriale du Grand Berlin le 1er octobre 1920. Jusqu'en 2001 et la formation de l'actuel arrondissement, il faisait partie du district de Wilmersdorf. Grunewald compte parmi les quartiers les plus riches de la capitale allemande..

    Le Kaufhaus des Westens ou KaDeWe est le plus vaste commerce de ce type en Europe. Il se situe à proximité du Tiergarten et du Kurfürstendamm dans le quartier de Schöneberg à Berlin. Il présente 60 000 mètres carrés au sol et s'étend sur sept étages.

    Le KaDeWe fut fondé en 1905 par Adolf Jandorf. Sa construction, dirigée par l'architecte Emil Schaudt (de), s'acheva en avril 1907 et fut immédiatement suivie par l'ouverture du magasin au public.  En novembre 1943, la chute d'un bombardier américain abattu par la Flak (DCA allemande) détruisit le magasin. Il rouvrit en 1950 après une reconstruction partielle qui ne sera complétée qu'en 1956.

    Le magasin a été pendant la guerre froide et la partition de la ville, le symbole du monde capitaliste et celui de la résistance de Berlin-Ouest face au régime communiste de la RDA. Les 6e et 7e étages furent ajoutés au début des années 1990 et sont entièrement composés de rayons alimentaires et de restaurants. 


    Les stehcafé donnent un air de petite ville de province à la grande capitale capitale (9 fois plus grande que Paris)

    La sculpture Berlin est une œuvre des époux Martin et Brigitte Matschinsky-Denninghoff. La sculpture se présente telle une porte monumentale au milieu du boulevard de Tauentzien. Elle est composée de plusieurs tubes en chrome formant les contours de Berlin-Ouest et Berlin-Est. Les tubes tentent de se rejoindre sans jamais se toucher.

     

    Orientée sur une perspective est-ouest, l'Eglise du Souvenir de l'Emepereur Guillaume (Kaiser-Wilhelm-Gedächtniskirche) constitue l'arrière-plan de la sculpture, faisant d'elle l'une des prises de vue les plus populaires de Berlin.

    L’église du Souvenir de l'Empereur Guillaume (en allemand : Kaiser-Wilhelm-Gedächtniskirche), est située au centre de la Breitscheidplatz à l'entrée du Kurfürstendamm. Cette église évangélique construite entre 1891 et 1895 selon un projet de Franz Schwechten rendant hommage au premier empereur allemand, Guillaume Ier , ainsi qu'à la victoire de Sedan sur l'armée française en 1870. Le clocher a été conservé dans son état consécutif au bombardement de Berlin pendant la Seconde Guerre mondiale et complété de 1959 à 1961 par un nouveau bâtiment dessiné par Egon Eiermann, en mémorial des destructions dues au conflit. Les vitraux du nouveau bâtiment furent réalisés par Gabriel Loire, maître-verrier établi à Chartres. L'église comporte une croix constituée de clous provenant de l'ancienne cathédrale de Coventry détruite par des bombes nazies en Angleterre. Elle a été consacrée le 25 mai 1962, soit le même jour que la nouvelle cathédrale de Coventry, qui comme la Gedächtniskirche, a été construite à côté des ruines de l’ancien bâtiment, gardées comme rappel des horreurs de la guerre.  

    Fin de cette 1ère journée.

    Le 2d jour démarre à Charlottenburg. Un billet avec un horaire fixe permet de démarrer cette visite sans faire de queue.

    La pièce la plus surprenante : la collection de porcelaine. Sophie-Charlotte de Hanovre, reine de Prusse (1668-1705) créa en 1703 au château de Charlottenburg son fameux cabinet de porcelaine , réputé le plus grand d’Europe.  Une collection unique  de porcelaines asiatiques,  chinoises de l’époque Kang-Hsi ( 1622-1722) et de trésors japonais qui est accrochée aux murs ou posées sur les corniches.

    La journée continue avec le parc ; une petite partie est soignée, fleurie et une autre sauvage avec une belle herbe.

    On saute dans le tram et direction l'East Side Gallery. Avec ses 1316 mètres de long, la galerie d’art à ciel ouvert sur les rives de la Spree à Friedrichshain est la plus longue section continue du Mur de Berlin encore debout. Immédiatement après sa chute, 118 artistes de 21 pays commencèrent à peindre l’East Side Gallery, qui ouvrit officiellement comme galerie d’art à ciel ouvert le 28 septembre 1990. À peine un an plus tard, il obtient le statut de mémorial protégé. Il y a bien sûr quelques graphes célèbres mais il y en a d'autres avec des messages complètement déplacés (Cuba, Jamaïque, drogue...) et l'ensemble est un peu décevant.

     Lundi matin, tous les musées sont fermés, nous visiterons donc les sites de plein air. Une pluie fine nous accompagne jusqu'à midi (il pleut quand même parfois MS). Le Reichstag étant fermé nous continuerons notre chemin.

    La porte de Brandebourg qui se situe à l'entrée de l'ancien Berlin, est un symbole de la ville, mais fut pendant presque trois décennies le symbole de la division de la ville : le monument faisait partie intégrante du mur de Berlin. Elle fut érigée par Carl Gotthard Langhans (1732-1808) pour le roi de Prusse Frédéric-Guillaume II (1744-1797). Elle fut construite de 1788 à 1791 dans le style néoclassique, en s'inspirant du Propylée de l'Acropole d'Athènes.

    En 1945, lors de la division de la ville, la porte de Brandebourg se situait dans la Zone est. Avec la construction du mur de Berlin, le 13 août 1961, celle-ci se retrouva au milieu d'un no man's land gardé par les soldats de la RDA (république démocratique allemande) et ne pouvait donc plus être traversée ni depuis l'est, ni depuis l'ouest. Alors que la vue sur l'édifice à partir de l'avenue Unter den Linden (secteur Est) n'était entravée par aucun dispositif de sécurité (sauf des barrières), la vue à partir du secteur Ouest (Straße des 17. Juni) était gâchée par un mur de béton de près de 3 mètres de hauteur, qui cachait la base du monument aux Berlinois de l'ouest. Lors de leurs venues en visite officielle à Berlin-Ouest, les dirigeants occidentaux (tel que le président Kennedy en juin 1963) avaient pris l'habitude de prononcer des discours devant la porte. Les autorités de la RDA faisaient alors installer des tentures (souvent des drapeaux de l'État est-allemand, ou des étoffes rouges) entre les piliers du monument, afin d'en obstruer la vue aux habitants de Berlin-Est éventuellement trop curieux, et de marquer pour les photographes occidentaux leur contrôle de la zone.

    Juste à côté : Le Mémorial aux Juifs assassinés d'Europe a été conçu avec un budget d'environ 26 millions d'euros par l'architecte américain Peter Eisenman et la société d'études techniques et d'architecture Buro Happold comme un « champ » de 19 073 m², couvert de 2 711 stèles  de béton disposées en maillage. Édifiées sur les terrains en jachère libérés dans les anciens « Jardins des Ministres » — au sud de la Porte de Brandebourg — par les démolitions des installations frontalières est-allemandes en 1989-1990, les stèles font 2,68 m de long, 0,95m de large, et de 0 m à 4,7 m de haut. Elles sont censées produire une atmosphère de malaise et de confusion, représentant un système supposé ordonné qui a perdu le contact avec la raison humaine.

    Le Sony-Center situé sur la Potsdamer Platz fait partie des nouveaux quartiers de construction les plus impressionnants de Berlin. Il est l'œuvre de l'architecte germano-américain Helmut Jahn et sa construction a duré de 1996 à 2000. Le bâtiment est éclairé par l'artiste plasticien Yann Kersalé (l'illumination ne fonctionne qu'en fin d'après-midi).

    La construction du Sony Center représente un investissement de 750 millions d'euros.

    Le Sony Center présente une architecture transparente en acier et en verre se composant de huit éléments.

    Les bâtiments se regroupent autour d'un grand forum ovale (Sony Plaza) avec des cafés, des restaurants, des boutiques et des cinémas. L'ensemble est couvert par un seul toit vitré en bâtière. Il s'agit d'une construction inclinée en fil et barres d'acier qui semble flotter sur la place. Le toit est une réalisation d'ingénierie de première qualité et s'intègre étonnamment bien dans le paysage des toits du Kulturforum voisin avec les édifices de la Bibliothèque Nationale (Staatsbibliothek) et de la Philharmonie. 


     

    Les feux des piétons offrent une diversité de présentations et de messages...

    Nous terminons par la tour TV ; comme il n'y a pas de queue, on y monte.

    La place historique de Berlin, surnommée « Alex » par les Allemands a pour origine un marché à bestiaux qui se tenait devant la Georgentor, à la fin du XVe siècle. Au fil des années, elle a subi beaucoup de transformations et de nouveaux monuments sont apparus. 

    L'horloge mondiale Urania, se nomme Weltzeituhr en allemand. Inventée par Erich John, elle fût inaugurée le 2 octobre 1969, lors du réaménagement de l'Alexanderplatz. Pour réaliser son projet d'horloge, Erich John a mis neuf mois, de l'esquisse jusqu'à l'achèvement. Pour cela, il coordonnait le travail de 120 camarades de la faculté des arts et de l'usine d'optique de Rathenow. L'horloge a été construite avec la boite de vitesse d'une voiture Trabant et le roulement à bille de l'entreprise Rothe Erde de Dortmund.

    Cette horloge pèse 16 tonnes et mesure 10 mètres de haut. Au-dessus d'une mosaïque de pierre en forme de rose des vents, un pilier de 2,70 mètres de haut sur 1,50 de large soutient un large cylindre à vingt-quatre faces. Sur chacun des 24 côtés de l'horloge est gravé un chiffre qui correspond à un fuseau horaire. Ils indiquent l'heure qu'il est dans 148 villes du monde. Ainsi à un certain moment de la journée, le chiffre 5 indique qu'il est 5 h du matin à Vancouver, Dawson, San Francisco et Los Angeles. Dans le premier cylindre tourne en effet un autre cylindre qui donne l'heure pour chaque fuseau. Au sommet de l'horloge, une représentation du système solaire avec les planètes et leurs trajectoires tourne une fois par minute sur elle-même.

    En 1997, l'horloge fut rénovée, car certaines villes se trouvaient dans le mauvais fuseau horaire : on ajouta ainsi vingt nouvelles villes. L'horloge est aussi illuminée la nuit, permettant aux joyeux fêtards de se renseigner sur l'heure et aux nostalgiques rentrant chez eux de penser à leurs amis ou à la famille de l'autre bout du monde.

    Dans les années 1960, le gouvernement de la RDA organisa la construction de la Tour de télévision sur son site actuel, avec dans l’optique de démontrer la force et l’efficacité du système socialiste. Le projet initial d’une tour élancée vers le ciel fut imaginé par l’architecte est-allemand Hermann Henselmann. La sphère de la Tour de télévision était censée rappeler les satellites soviétiques Spoutnik et devait s’éclairer en rouge, la couleur du socialisme. Une seule méthode de construction fut envisagée : la technique du coffrage grimpant. La structure interne métallique y est montée plus rapidement que la couverture externe en béton, laquelle est construite tout autour.
    Monter la sphère à une hauteur de 200 m fut un vrai casse-tête pour les ingénieurs. Ils commencèrent par préfabriquer au sol la structure métallique porteuse de la sphère. Les tronçons furent ensuite soulevés à l’aide de grues, puis attachés sur la plateforme circulaire qui forme la dernière section de la couverture en béton.

    La Fernsehturm se dresse au centre de Berlin. Il s'agit de l'édifice le plus haut d'Allemagne et le quatrième plus haut d'Europe. En 1969, l'année de sa construction, elle fut le deuxième émetteur de télévision le plus élevé au monde.

    L'observatoire se trouve à la base de la sphère et le restaurant tournant juste au-dessus. Les deux ascenseurs peuvent transporter douze personnes chacun pour une ascension qui dure 40 secondes jusqu'au point de vue à 203 mètres, où se situe également le bar le plus haut de Berlin. Au travers de 60 fenêtres, on peut y profiter d'une vue panoramique sur l'ensemble de Berlin et de sa région. Le restaurant panoramique tournant se trouve quelque 21 marches plus haut, à 207 mètres de hauteur. Le restaurant effectue une rotation de 360° en une heure. Pour des raisons de sécurité et de protection contre les incendies, la cuisine principale est située au pied de la tour. Les plats sont transportés par un ascenseur jusqu'au restaurant où ils sont ensuite préparés dans une petite cuisine satellite.

    L’ours est apparu sur le sceau de la ville dès la fin du XIIIe siècle. Il se tenait alors à côté d’un aigle, symbole des comtes de la région puis, plus tard, de l’empire prusse. L’ours symbolisait donc la population berlinoise, qui était soumise au pouvoir royal. C’est ainsi que l’ours sera pendant longtemps systématiquement relié à l’aigle. Il faudra attendre 1920 et la fusion de Berlin avec de nombreuses communes voisines (qui formeront le Grand Berlin – Gross Berlin) pour que l’ours se débarrasse de l’aigle et devienne l’unique symbole de Berlin.

    A noter aussi que, avec la déclaration de la République allemande en 1918, la suppression de l’aigle du symbole de Berlin, capitale de l’Allemagne, prend encore plus sens. L’animal est aussi à l’origine du projet artistique berlinois United Buddy Bears. Tout commence en 2001 lorsque plusieurs sculptures colorées d’ours de 2 mètres de haut ont été dispersées dans Berlin. Le succès fut tel que le projet devint international. Des artistes issus des 140 pays des Nations Unis viennent à Berlin, en 2002, dans un local spécialement conçu, pour concevoir l’ours représentant leur pays. L’exposition, nommée United Buddy Bears, sera tour à tour présentée à Berlin puis à l’étranger, dans une trentaine de pays. Avec ses bras levés, l’animal symbolise la tolérance et l’ouverture. D’autres œuvres ont depuis vu le jour. A Berlin, vous pouvez retrouver ces ours colorés un peu partout, devant les restaurants, dans la rue, à l’entrée des magasins, surtout dans le quartier autour de Zoologischer Garten.

    Mardi, direction Potsdam pour la visite du magnifique palais "Sanssouci".

    Le palais de Sanssouci ou Sans-Souci est l'ancien palais d'été du roi de Prusse Frédéric II (dit Frédéric le Grand). Il est situé à Potsdam, dans le Land du Brandebourg, à vingt-six kilomètres au sud-ouest de Berlin. Il fut bâti entre 1745 et 1747 par l'architecte Georg Wenzeslaus von Knobelsdorff dans un style issu du rococo, que l'on nomme rococo frédéricien. Il est également renommé pour ses fabriques, ses jardins et les autres extravagances du parc de Sanssouci, attenant à l'édifice.
    Réalisé par Georg Wenzeslaus von Knobelsdorff entre 1745 et 1747, Sanssouci répondait au besoin qu'avait Frédéric II d'une résidence privée où se détendre, loin des solennités de la cour berlinoise. Le « palais », pour cette raison, s'apparente en réalité davantage à une grosse villa, et son véritable équivalent en France est le château de Marly. Le roi y réunissait ses proches — il y reçut Voltaire — et la conversation se faisait uniquement en français, pour des repas en petit comité, des tabagies, ou des concerts quotidiens privés où le roi se mettait souvent à la flûte. Le bâtiment de dix pièces s'étend sur un seul niveau, au sommet d'une colline en terrasses et au centre du parc.

    Une énigme célèbre que le roi envoya à Voltaire : (je vous laisse chercher...)

    P / venez    à 6 / 100

     

    Frédéric le Grand (Frédéric II) appréciait l'atmosphère intime de ce pavillon chinois, qui lui fournissait une évasion exotique. Le luxe de la maison chinoise du thé dans le Rehgarten du parc Sanssouci illustre la mode qui a influencé de nombreuses constructions royales en Europe au XVIIIe siècle.

    Le spectaculaire escalier qui mène au bassin.

    La magnifique Bildergalerie. La galerie fut construite entre 1755 et 1763. Dans la grande salle, au pompeux décor rococo, on admire principalement des oeuvres des écoles italienne (Le Tintoret, Le Caravage, Bassano), française (Simon Vouet, Van Loo) et flamande (Terbrugghen, Van Dyck, Rubens), toutes achetées par Frédéric II.

    Mercredi, direction l'Ile aux Musées ; avec un billet au Pergamon. Le Musée de Pergame est le musée qui attire le plus de visiteurs à Berlin. Avec la porte d'Ishtar aux reflets turquoise et l'impressionnante porte du marché de Milet datant de l'antiquité, l'imposant bâtiment de l'Île aux Musées est bluffant. Parcourez la voie processionnelle de Babylone comme on le faisait il y a plus de 2 600 ans. Derrière la porte d'Ishtar, c'est l'univers de l'antiquité qui s'ouvre à vous. Vous vous poserez forcément la question : comment les peuples de l'antiquité faisaient-ils pour construire des édifices d'une telle dimension et ornés d'une décoration aussi riche ? À l'étage supérieur, vous pourrez admirer des chefs-d'œuvre architecturaux du Proche-Orient et de l'antiquité classique ainsi que de magnifiques œuvres de la culture islamique.

     Jeudi matin, un petit tour au musée de la DDR. Et on commence par prendre le volant d'une Trabant ... avant de finir dans le mur...

    Rien ne destinait la «Trabi» à un destin historique. Rien, sinon la décision prise le 2 mai 1989 par la Hongrie d’ouvrir sa frontière avec l’Autriche. Des milliers d’Allemands de l’Est s’engouffrèrent dans cette brèche pour découvrir l’Occident et sa promesse d’abondance.

    Les télés qui filmèrent cet exode révélèrent l’existence de l’insolite petite voiture dans laquelle ils étaient entassés. Et la Trabant passa à la postérité.

    Sous ses couleurs pimpantes – orange, bleu ciel, vert pomme –, ce modèle symbolisait en réalité la faillite d’une économie étatisée et privée de toute concurrence.

    Depuis 1945, les deux Europe vivaient dos à dos. A l’ouest, la société de consommation, à l’est, la pénurie organisée par le système communiste dans tous les domaines, dont l’automobile. Les rares modèles étaient laids et peu performants. Ainsi, la Trabant P601, construite depuis 1964 à Zwickau (Allemagne de l’Est), était équipée du moteur de la DKW d’avant-guerre.

    Cet anachronique bicylindre deux temps, qui crachait une épaisse fumée bleue, ne délivrait que 26 chevaux ! Il est vrai que la voiture était habillée d’une très légère carrosserie en Duroplast, des fibres de coton enduites d’une sorte de Bakélite, pour pallier le manque d’acier…

    En dépit de sa modestie, la Trabant (et sa cousine, la Wartburg, équipée d’un moteur similaire) était pourtant un symbole de réussite réservé aux plus méritants, et aux plus patients. Entre la commande et la livraison, dix ans pouvaient s’écouler ! D’où un étrange marché de l’occasion, où les voitures étaient aussi chères que les neuves, mais disponibles.

    Quant au prix de la Trabant, 1 000 Ostmarks, il était fictif. Il fallait obligatoirement ajouter des options, comme les sièges «confort» (les sièges «standard » n’existaient pas…) ou des ceintures de sécurité, sans lesquelles la voiture ne pouvait circuler. Ce qui multipliait la facture par huit !

    Il nous reste une chose importante à faire avant de quitter Berlin : goûter le fameux currywurst... Ici, pas de hamburgers à tous les coins de rue mais des stehcafé avec currywurst.

    La currywurst est un plat typiquement allemand. Il s’agit d’une saucisse grillée ou cuite à l’eau, entière ou en rondelles, accompagnée d’une sauce tomate et de curry en poudre ou d’un ketchup au curry. Les saucisses sont généralement fines, précuites à l’eau, avec ou sans peau. Ce célèbre plat est servi depuis la période d’après-guerre, principalement dans la restauration rapide. C’est aussi un plat apprécié et souvent au menu des restaurants d’entreprises. Il est également commercialisé dans les supermarchés comme plat préparé. En Allemagne, plus de 800 millions de currywurst sont consommées chaque année. Elle se mange en général debout, dans un Stehcafé (« café-debout ») ouvert sur la rue.

     Voilà, dernier moment passé sur la place de "notre" quartier en sirotant une bière avant de filer à l'aéroport après ces bonnes journées bien remplies à Berlin.


    2 commentaires
  • berlin autriche allemagne covid pass sanitaire reglementation berlin allemagne autriche test covid pass sanitaire

    Les feux sont passés au vert mais pour combien de temps ? 1 mois, 3 mois avant qu'ils ne repassent au rouge ? Alors profitons-en un peu pour visiter dès à présent.  L'Europe est ouverte mais à quelle sauce serez-vous mangés dans les 2 capitales allemande et autrichienne ?

    Au départ de l'Euroairport (en juin et juillet 21), il y a eu un contrôle du pass par la compagnie aérienne au comptoir de dépose- bagage pour Vienne (pour ceux sans bagage ??); on embarque ensuite avec un masque chirurgical ou FFP2 (il vaut mieux avoir un vol court si l'on n'apprécie guère l'accessoire). A Vienne, le contrôle du pass européen est effectif dès la descente d'avion (peut-être pour mieux repartir?). Ensuite le fameux sésame est demandé à l'hôtel, dans les musées, dans les biergarten... Le FFP2 est exigé dans les transports et à l'intérieur des bâtiments mais pas dans la rue; le respect est quasi général. Certains musées ferment 3 jours par semaine faute de public. Dès lors, l'acquisition de cartes de réduction (Vienna Pass ou Vienna Card) pour un ensemble d'attractions n'est pas intéressante c'est à dire non rentable. Toutes les visites sont faites sans réservation et sans file d'attente.

    En Allemagne, rien de tout cela, on entre dans le pays sans dégainer le pass. Ensuite, il n'a été demandé qu'une seule fois pour manger à l'intérieur d'un restaurant. Dans les musées, pas de contrôle mais la mise en place d'entrées échelonnées qui permet de réguler le trafic. Les déplacements d'une salle à l'autre sont gérés avec précision comme au palais de Charlottenburg. Toutes les visites sont faites sur réservation. Le masque est obligatoire dans les transports et à l'intérieur des bâtiments ; parfois il faut enfiler le FFP2. Ici, quelques individus (jeunes et vieux)(hommes ou femmes) le portent négligemment ou pas du tout. Il faut cependant flasher en entrant dans les cafés et musées puis faire le check-out en sortant (parfois sous l'œil du personnel).  
    Au retour, à l'Euroaiport, il faudra montrer le pass pour pénétrer sur le territoire français et suisse...

    vienne berlin autriche allemagne regle pass sanitaire covidberlin vienne autriche allemagne pass sanitaire regles covid

     


    votre commentaire
  • basel bale olafur elliasson

    Incroyable ; les murs de la fondation Beyeler se sont envolés ; l'eau est entrée dans les salles et les Nymphéas ont été engloutis...Les conséquences des pluies torrentielles de cet été humide, non, c'est un coup d'Olafur Elliasson !


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique