• salins-les bains arc et senans  jura franche comté

    L'été alsacien 2018 présentait une longue période de chaleur continue assez inhabituelle. Parfait pour passer ses vacances, en somme. Pour chercher un peu de fraîcheur au début du mois d'août, l'idée a été de remonter jusqu'à la source de la Loue, dans la belle et verte Franche-Comté.salins-les bains arc et senans  jura franche comté

    Sauf que de manière exceptionnelle, la région a été plus impactée encore par le déficit pluviométrique. Adieu belles prairies et paisibles troupeaux; tout était brûlé et le bétail retourné dans les étables. Le fromage sera bien rare cet hiver.

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    Au programme : le musée Courbet à Ornans, la source de la Loue (vantée par un grand pêcheur), La citadelle de Besançon (et le musée de la Résistance), Salins-les-Bains, Arc et Senans (voir aussi : UNESCO), le musée Japy, le musée Peugeot, Notre Dame de Ronchamp (une fois de plus, on ne passe pas à côté !).

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    jour des morts toussaint cimetiere

    Les cimetières figurent rarement au sommaire des guides de voyage; ce n'est pas très vendeur, ça ne fait guère rêver... Mais ignorer ces lieux serait une erreur. Je vous invite ici à en parcourir quelques-uns.

    Ces instants passés à parcourir ces allées vous apporteront bien des surprises. J'y vois différents intérêts : certains cimetières sont situés dans des endroits incroyables comme à Bonifacio, à Istanbul ou au HWK.  Face à la mer, à flanc de coteau ou au sommet d'une colline vosgienne, le point de vue est quelquefois imprenable, unique.

     

     D'autres, comme celui de Sapanta, en Roumanie a été façonné par par les mains d'un artisan ou plutôt d'un artiste.

     Commençons donc par celui-ci...

      La vie de chacun est illustrée et parfois racontée en quelques mots; la vie de la bonne mère de famille, du paysan travailleur, du robuste bûcheron etc... Parfois, la chronique rapporte les événements du décès, un accident de la circulation, une chute...

     

     

     

     

     

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    Ce jour là, nous prenons l'auto, direction Bonifacio (Corse). Ce sont les derniers moments de lumière sur le cimetière marin Saint François.  Il se trouve au bord de la falaise. Les ombres se dessinent lentement. 

    Aux dernières moments du jour, les calvaires se détachent nettement sur les teintes flaves puis mordorées de la méditerranée.

     En Alsace les cimetières ne manquent pas. Ceux du 1er et du second conflit mondial sont accrochés aux douces pentes des Vosges; les croix s'y alignent comme les troncs des sapins de leurs futaies. 
    Ici, le cimetière du HWK ou Hartmannswillerkopf.

    Les jeunes hommes tombés ici n'ont pas profité de la superbe vue sur la Forêt Noire et les Alpes.

    "Ils ne vieilliront pas, comme nous qui restons : Ils ne seront pas accablés par l'âge, ni condamnés par les années. Mais chaque matin, comme à chaque coucher du soleil, nous nous souviendrons d'eux..."

     

    Au cœur de la crypte, creusée dans la roche, dans une salle carré ornée de quatre colonnes cannelées, sorte de caveau, se trouve l’ossuaire, où sont rassemblés les restes de soldats inconnus.

    A son entrée deux statues en bronze, représentant des Victoires ailées, œuvre d’Antoine Bourdelle (1925) se font face. Un portail ouvragé en fer forgé, exécuté par Unselt, porte les mentions « ad lucem perpetuam »

     

    Derrière Soultzmatt, le cimetière des Roumains. 

    Le cimetière roumain de Soultzmatt a été aménagé au Schaefertal (Val du Pâtre), dans la forêt de cette petite commune du Haut-Rhin située au pied des Vosges, proche de Colmar et de Strasbourg. L'emplacement choisi, sur le col qui relie Soultzmatt et le Florival, correspond à celui du « camp du Prince-héritier » (Kronprinzläger), un camp de repos aménagé au début de la Première Guerre mondiale pour les soldats allemands et qui, à partir du début de 1917, servit de camp de prisonniers pour les soldats roumains.

     

     

     

    Dans la vallée de Munster, le site du Linge.

    Le Linge est un champ de bataille de la guerre 1914-1918, où un affrontement particulièrement meurtrier eut lieu entre le 20 juillet et le 15 octobre 1915, qui fit 17 000 morts.

    "Des hommes englués dans la boue des boyaux, piétinant les corps méconnaissables des morts de la veille, accrochés aux barbelés, aveuglés par les gaz, brûlés aux lance-flammes, assommés par les obus, déchiquetés par les grenades, hachés par les mitrailleuses, tour à tour perdus dans le brouillard, tannés par le soleil ou mordus par les rigueurs de l’hiver vosgien, c’est le combattant du Linge, la jeunesse des 18, 19 et 20 ans de 1915, sur son calvaire." 

      

    Sur le paisible coteau de Ribeauvillé, repose la communauté des sœurs enseignantes congréganistes de la Divine Providence. S'y trouve également, sœur Raphaëlla née Schnoebelen.

    Dominant toute la Vallée d’Orbey, le cimetière allemand du Linge est localisé au lieu-dit du Bärenstall, un carrefour le long de la route des crêtes, après le collet du Linge en direction de Labaroche.

    Sous son couvert forestier, il regroupe les sépultures de 2 460 soldats allemands tombés à la Tête des Faux et au Linge. Parmi les 1518 victimes inhumées dans des tombes individuelles comportant une croix en fonte, 40 sont inconnues. Six tombes sont de confession juive et sont surmontées d’une stèle funéraire en pierre naturelle au lieu d’une croix. Il comporte également un ossuaire monumental encadré de deux colonnes massives en blocs de poudingue où reposent 942 morts dont 516 inconnus.

    Situé sur les contreforts de la Corne d'Or, le cimetière d'Eyüpun bénéficie d'un environnement de choix...Il est possible de gravir la colline jusqu'au café Loti en passant dans le cimetière ou alors de monter avec le téléphérique et de descendre à pied; solution plus sage... 

    Pour une fois, les stèles sont d'une grande variété de formes.

     Au-dessus de la ville de Fethiye (Turquie), il y a une vingtaine de tombeaux creusés dans les parois de la montagne. Le plus connu datant du IVe siècle av. J.-C., est celui d'Amyntas lieutenant d’Alexandre. La forteresse qui date de l'époque des croisades et qui était le fief des chevaliers de Saint-Jean. Elle est construite sur une forteresse plus ancienne mais non datée, peut-être du IVe siècle av. J.-C.

    Le cimetière des Uhlans. Une trentaine de tombes sont rassemblées à cet endroit. C'est un des rares cimetières existant encore au HWK. Les autres ont été transférés dans les différents cimetières militaires des alentours. Les tombes, toutes surmontées d'une stèle en pierre, entourent un monument commémoratif dédié aux tuées du 9K LIR 56 érigé en mai 1916. Le cimetière a été récemment restauré par l'armée allemande.

     

     

     Ce petit cimetière est original, ces quelques tombes sont garnies de pierres singulières et ornées de symboles variés. 

     

     

     

     

     

     La végétation engloutit régulièrement ces humbles pierres et efface les traces de ces jeunes hommes.

    Cette fois, direction Hoctun au Yucatan (Mexique)

     Dans les cimetières mexicains, la couleur inonde l'espace.

    La couleur est plutôt inhabituelle chez nous. 

     

     

     Après ce déferlement de couleurs, direction la Pologne avec ses petites églises de bois ceinturées de modestes cimetières.

     

     On trouvera dans ce pays, une grande ferveur, une pratique régulière de la foi, des églises remplies...  

     Après la Pologne, passons juste à côté en Roumanie.

     Ici aussi, beaucoup de monde sur les cimetières. 

     Là aussi, nous avons assisté à de belles scènes de ferveur d'une autre époque.

    Nous empruntons la route de la vallée de Mara à la découverte de l’une de plus authentiques régions du pays : le Maramures, aux villages préservés avec de belles églises en bois et aux portails sculptés.

     

     

     On y voit souvent des femmes ou des jeunes gens en train de rafraîchir les tombes en fin de journée.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Du côté de la Bucovine (Roumanie), à Humor nous assistons à un enterrement. 

    Le cercueil est transporté ouvert jusqu'au cimetière.

    Maintenant du côté de Lutterbach (France), quelques tombes particulièrement soignées ou avec de beaux messages d'amour.

    Plusieurs pierres portent de belles gravures faisant référence au métier du défunt, de sa région d'origine ou de l'un de ses plaisirs.

    Mon schatz= mon amour, mon chéri, mon trésor en alsacien

     


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  • Après Merida hier, un arrêt à Uxmal ce matin, nous voici à Campeche en début milieu d'après-midi.

    Nous nous faufilons dans les ruelles pour trouver l'hôtel. Il flotte un petit air cubain par ici : le parc, les façades colorées et l'animation.


    La Ville historique fortifiée de Campeche, située dans l’État de Campeche, a été fondée au XVIe siècle sur la côte du Golfe du Mexique, dans la région maya d’Ah-Kim-Pech par des conquérants espagnols. C’était le plus important port de mer de l’époque et il a joué un rôle majeur dans la conquête et l’évangélisation de la péninsule du Yucatan, du Guatemala et du Chiapas. Son importance commerciale et militaire en fit la seconde ville du Golfe du Mexique, après Mérida.

    Compte tenu de son importance sur l’itinéraire maritime Espagne-La Havane-Campeche-Veracruz, du fait que c’était le point d’embarcation des richesses naturelles de la péninsule, et vu les différences politiques entre les royaumes du vieux continent au cours de la seconde moitié du XVIe siècle, Campeche, comme d’autres villes des Caraïbes, fut systématiquement attaquée par des pirates et des corsaires à la solde des ennemis de l’Espagne.



    C’est la raison pour laquelle un système défensif à grande échelle fut établi. Ce système militaire défensif apparut inadapté et peu stratégique au milieu du XVIIe siècle et il fut décidé de construire de nouvelles fortifications, une muraille hexagonale intégrant huit bastions, quatre portes et des murs. La construction commença en 1686 et se termina en 1704.















    La ville a un plan en damier avec une Plaza Mayor faisant face à la mer et entourée d’édifices gouvernementaux et religieux. Les murailles entourent un hexagone irrégulier correspondant à la ceinture de défense qui encercle la ville. Les quartiers environnants – les barrios – comprennent des bâtiments religieux et de l’architecture civile et militaire caractérisés par des éléments Renaissance, baroques et éclectiques qui en renforcent l’aspect militaire. 












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  • Voilà, nous avons effectué près de 1000 km pour arriver à Palenque depuis Cancun. Le site, là aussi n'est pas fréquenté par les autocaristes. Les guides locaux sont disponibles en grand nombre à l'entrée.

    Palenque est une cité maya qui se situe dans l’État mexicain du Chiapas, près du fleuve Usumacinta. C’est l’un des sites les plus impressionnants de cette culture. Comparée aux autres cités mayas, elle est de taille moyenne mais elle se distingue néanmoins par son patrimoine architectural et sculptural. Seulement 10% de la surface a été fouillée pour l'instant.

    On estime que les Mayas fondent Lakam Ha au Préclassique vers 100 av. J.-C.. C’est alors un petit village principalement agricole, entouré de nombreuses sources et cours d’eau. Cette région fertile, bénéficiant d'une température moyenne de 26 °C et des précipitations les plus importantes du Mexique, permet probablement une agriculture dont les fruits dépassent les besoins des habitants, qui peuvent alors en faire le commerce. Les inscriptions indiquent que la ville proprement dite, naît au Ve siècle, sous l'égide de son premier Seigneur, K'uk B'alam (431).

    Le temple des inscriptions : Le Temple des inscriptions, conçu par K'inich Janaab' Pakal I comme son propre monument funéraire et achevé par son fils K'inich Kan Bahlam II, se dresse au sommet d'une pyramide à neuf degrés, haute de 20 m. On y accède par un escalier axial. Le temple était surmonté d'une crête faîtière qui a pratiquement entièrement disparu. Cinq portes s'ouvrent sur une salle rectangulaire qui communique avec trois pièces à l'arrière. (montée interdite)

    Depuis le temple, un escalier qui était dissimulé par une dalle tourne deux fois à angle droit et mène à une crypte située 22 m plus bas, un peu au-dessous du niveau du sol extérieur. Une grande dalle triangulaire fermait la crypte. Le long de l'escalier court un conduit en pierre reliant le temple à la crypte. 

    Situé au nord-est du Temple des Inscriptions sur une plate-forme de base trapézoïdale, le complexe connu sous le nom de «Palais» est le plus grand de Palenque. Les archéologues ne s'accordent pas sur sa destination: bien que certains, comme son nom peut le laisser penser, le considèrent comme un ensemble résidentiel, d'autres pensent plutôt qu'il s'agit d'un complexe administratif ou de bâtiments à vocation cérémonielle.

     

     

     

    K'inich Janaab' Pakal Ier (23 mars 603 - 28 août 683), aussi connu sous le nom de Pacal II et de Pacal le Grand, est le plus célèbre Ahau (souverain) de la cité-État maya de Palenque. Il monte sur le trône à l'âge de 12 ans le 29 juillet 615, et vit jusqu'à l'âge de 80 ans. Sa mère dirige la cité en attendant que son fils devienne adulte. Son nom signifie « Grand Soleil (K'inich) » - « Bouclier » (Pakal) - « rayonnant » (Janaab') en maya.

     

     

    Le Groupe de la Croix comporte le Temple de la Croix (ci-dessus), le Temple du soleil et le Temple de la Croix feuillue. Le nom du groupe lui vient du premier de ces trois édifices. Le Temple de la Croix lui-même tire son nom du motif central d'un panneau qui orne le mur du fond du sanctuaire. Les premiers explorateurs du site l'avaient pris - à tort - pour une croix. Le Groupe de la Croix est situé au sud-est du Palais, de l'autre côte de la rivière Otulum, au pied d'une colline appelée «El Mirador».

    Les trois temples, dressés sur des pyramides à degrés, sont groupés autour d'une place, an centre de laquelle se trouve une petite pyramide radiale. Chaque temple était couronné d'une crête faîtière ajourée (cresteria) ornée de stucs et peinte. Cette disposition en triade rappelle des modèles de l'Époque préclassique à Nakbe ou à El Mirador.

     

     

     

     

     

     

    Dernier coup d’œil sur ce beau site. Pour les amateurs qui n'auraient pas gravi assez d'escaliers, il reste à explorer la forêt environnante avec ses singes et ses perroquets...

     

     


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  • Après Mérida, direction Uxmal. 
    Éloigné des plages de la côte est, le site est moins couru que Chichen Itza. Pas de groupes ce matin là. De quoi apprécier pleinement ce remarquable ensemble.
    La ville maya d'Uxmal, dans le Yucatan, a été fondée vers l'an 700 et compta jusqu'à 25 000 habitants. Construits entre 700 et 1000, ses édifices sont disposés en fonction de données astronomiques.
    En entrant sur le site, on découvre la pyramide du Devin ou pyramide du Magicien. Elle est différente des autres pyramides.

    La pyramide du Devin, ainsi nommée par les Espagnols, domine l'espace des cérémonies composé de bâtiments d'une architecture soignée, richement décorés de motifs symboliques et ornés de sculptures représentant Chaac, le dieu de la Pluie. Les sites cérémoniels d'Uxmal, Kabáh, Labná et Sayil constituent l'apogée de l'art et de l'architecture mayas.

    Le nom d'Uxmal vient d'un mot maya yucatèque qui signifierait «Trois-fois-construites». Son essor, son apogée et son déclin couvrent une période assez brève aux IXe – Xe siècles. 

    Certains des édifices les plus importants du site sont la Pyramide du Devin, le Quadrilatère des Nonnes, le Palais du gouverneur, la Maison des Tortues, le terrain de pelote ainsi que le complexe sud encore relativement peu fouillé qui comprend la Grande Pyramide et le Pigeonnier.

    Gouvernée par des dirigeants compétents et stimulée par une alliance de courte durée avec Chichen Itza, Uxmal a maintenu son apogée pendant quelque cent cinquante ans, d'environ 800 à 950 ap. J.-C.


    L'état des ruines d'Uxmal, soigneusement restaurées et entretenues à l'intention des touristes, peut donner l'impression fallacieuse que le site est bien connu. 

     

    Reconstruire l'histoire d'Uxmal est en fait une entreprise délicate : on ne dispose que de sources ethno-historiques qu'il faut interpréter avec prudence et de données archéologiques insuffisantes.

     

    L'architecture d'Uxmal est typique du style Puuc, caractérisé par des façades au niveau inférieur très dépouillé et au niveau supérieur plus travaillé.

    Le rectangle qui désigne Uxmal sur une carte espagnole de 1557 représente sans doute le quadrilatère des Nonnes. Il s'agit donc d'un des édifices mayas les plus anciennement documentés par les Européens. 

    On l'appelle Las Monjas en espagnol. Les Espagnols avaient tendance à donner ce surnom à des bâtiments possédant de nombreuses pièces rappelant les cellules d'un couvent, alors qu'il s'agissait en fait d'un palais du gouvernement. C'est le plus achevé des édifices d'Uxmal avec ses longs bâtiments décorés à l'intérieur comme à l'extérieur de sculptures très élaborées.

    Il est formé de quatre édifices allongés disposés sur une plate-forme autour d'un patio de 65 × 45 m. Non seulement les quatre édifices se trouvent à des niveaux différents, mais ils diffèrent également par leur forme et leur décoration, tout en constituant un ensemble harmonieux.

    La principale caractéristique de l'architecture Puuc est la division des façades des édifices en deux éléments horizontaux. La partie inférieure est simple et composée de blocs soigneusement érigés et dont seuls quelques passages viennent rompre la linéarité. 

    En revanche, la partie supérieure est richement décorée de motifs symboliques de style fortement plastique. Les blocs individuels forment une sorte de mosaïque. Les portes et les angles de la partie supérieure sont chargés de sculptures représentant quasi invariablement la tête de Chaac, le dieu de la pluie. 

     

     

     

     

     

     

    Le palais du gouverneur : Il a été commandité par Chan Chaak K'ak'nal Ajaw. Il incarne l'apogée de l'architecture Puuc. Il est supporté par une énorme terrasse de trois étages, de 181 mètres sur 153. Sur la partie ouest de cette terrasse se dresse le soubassement proprement dit du Palais. On accède à la façade principale du bâtiment par un escalier situé sur le côté est de ce soubassement. 

     

     

     

     

     

     

    Le Palais du gouverneur, long de 98 mètres, large de 12 mètres et haut de huit est divisé en trois parties, séparées les unes des autres par deux hautes arches en encorbellement construites en retrait. La partie supérieure de la façade est décorée de motifs géométriques (carrés, grecques, bandes croisées...), de masques de monstre terrestre et de personnages, qui forment une mosaïque de près de 20 000 éléments. Cette composition très élaborée converge vers une statue en haut-relief de Chan Chaak K'ak'nal Ajaw placée au-dessus de la porte centrale.

     

    La pyramide du devin ou pyramide du magicien : comme c'est le plus souvent le cas en Mésoamérique la pyramide a connu plusieurs phases de construction -cinq-, chacune venant se superposer à la précédente. La partie ouest du Temple I est encore visible à la base de la pyramide. Sur la façade ouest, un escalier très raide permet d'accéder au Temple IV construit en style Chenes. L'escalier de la façade est mène au Temple V en style Puuc.

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  • mexique chichen itza yucatan

    Chichén Itzá est une ancienne ville maya située entre Valladolid et Mérida dans la péninsule du Yucatán, au Mexique. Chichén Itzá fut probablement, au Xe siècle, le principal centre religieux du Yucatán ; il reste aujourd’hui l’un des sites archéologiques les plus importants et les plus visités de la région.

    Le site a été classé au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1988, et a été élu, le 7 juillet 2007, comme l'une des sept nouvelles merveilles du monde après un vote controversé organisé par la New Seven Wonders Foundation.

    La présence d'une cité maya à cet endroit est due à la présence d'au moins cinq puits naturels (cénotes) qui constituaient un trésor inestimable dans cette région dépourvue d'eau. Le site doit d'ailleurs son nom à cette source d'eau souterraine : Chi signifie « bouche » et Chén, « puits ». Itzá (« sorcier de l'eau » en maya yucatèque) est le nom du groupe qui, selon les sources ethnohistoriques, constituait la classe dirigeante de la cité.

    À plus d'un égard Chichen Itzá demeure une énigme : sa chronologie, à cheval sur le Classique terminal et le Postclassique ancien, demeure floue ; l'identité des Itzá est incertaine et, surtout, la nature exacte des liens indéniables entre la cité maya et le Mexique central fait toujours l'objet de débats.



    Le site est grand et il faut prévoir 3 bonnes heures pour en faire le tour. Avec le cénote, il faut même compter davantage...

    C'est bien sûr l'un des sites les plus visités. On y croise des groupes mais la taille du site permet d'absorber ces visites sans problème.

     

     

    Le temple des guerriers jaguars possède des fresques qui relatent la conquête de la péninsule par les Toltèques. L'entrée du temple (interdit au public) qui est construit sur une pyramide est délimitée par deux magnifiques piliers, posés sur deux énormes têtes de serpents et précédés par un chaac-mool : cet étrange personnage est sculpté dans la pierre dans une position à moitié couchée et reposant sur les coudes, de telle sorte qu'il soutient sur le ventre un plateau destiné à recevoir les offrandes faites au dieu (les cœurs des victimes sacrifiées). Tout près du temple des guerriers se dresse le temple des mille colonnes, chacune d'elles étant taillée en forme de serpent à plumes.

     

     

     

     

    Ces grandes bêtes que l'on croise partout au Mexique ont l'air bien paisible sauf quand elles croisent des congénères qu'elles poursuivent  vigoureusement.

     

     

     

     

     

    Le Tzompantli ou la plate-forme de crânes (Plataforma de los Craneos) montre l'influence culturelle claire du plateau central mexicain. Contrairement à la tzompantli des hauts plateaux, les crânes ont été empalés verticalement plutôt qu'horizontalement comme au Tenochtitlan.

     

     

     

    John Lloyd Stephens fut le premier à identifier une structure qu'il baptisa « Gymnase » ou encore « Court de tennis ». Sa disposition lui rappela celle d'une structure semblable, équipée d'anneaux, à Uxmal, qu'il pensait destinée à des « jeux publics ». Il fit ensuite le rapprochement avec un texte du chroniqueur espagnol Herrera décrivant le « tlachtli », le jeu de balle tel qu'il était pratiqué par les Aztèques à l'époque de la conquête espagnole. Stephens conclut fort judicieusement qu'un jeu fort semblable existait à Chichen Itzá. Il s'agit effectivement non seulement du plus grand terrain de jeu de balle de Chichen Itzá - qui en compte treize, mais du plus grande de toute la Mésoamérique. Les dimensions exceptionnelles du Grand terrain de jeu de balle de Chichén Itzá amènent les archéologues à penser qu'il s'agissait ici plus d’une cérémonie que d’un sport. On pense, en s'appuyant notamment sur les grandes fresques en bas reliefs qui entourent le terrain, que lors des grandes fêtes une équipe représentant les forces de l'inframonde (le monde souterrain où les morts se rendaient - symbolisées par des jaguars) affrontait une équipe représentant la lumière (sous la forme d'aigles) avec une balle en caoutchouc (ils maîtrisaient la vulcanisation).

    Le match pouvait s'étendre sur plus d'un jour et selon les explications des guides sur place, la tête du capitaine de l'équipe perdante était tranchée par le capitaine de l'équipe gagnante et son sang était répandu sur le sol. Les Mayas associaient le sang à la vie et pensaient qu'il permettait donc une fertilisation du sol, améliorant les récoltes. Pour les Mayas, c'était un grand honneur ; on versait la tête empalée dans le mur prévu à cet effet juste à côté du stade de pelote. Le terrain de pelote présente des caractéristiques acoustiques surprenantes. Si l'on produit un son (par exemple en claquant dans ses mains) à droite du terrain, on peut entendre 7 échos. De l'autre côté, en se positionnant à la gauche, on peut entendre 9 échos. Les chiffres 7 et 9 étaient magiques pour les Mayas et apparaissaient fréquemment dans les structures des constructions de cette civilisation.

     

     

     

     

     

     

    L’observatoire (également appelé caracol ou escargot en espagnol) fait face à la grande pyramide et permettait aux Mayas d’étudier le mouvement des étoiles dont ils avaient une connaissance très précise. En effet, les "prêtres" mayas ne sortaient jamais la journée afin d'avoir un œil plus sensible leur permettant ainsi d'observer les étoiles sans aucun appareil. Il permet aussi de voir la planète Vénus attribuée au dieu Kukulcan (Dieu principal Maya).

     

    En quittant la place principale, on se retrouve souvent tout seul pour admirer les bâtiments annexes.

     

     

     

     

     

     


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  • mérida mexique yucatan
    Après la grandiose Chichen Itza, nous sommes arrivés à Mérida à une trentaine de kilomètres de la côte, au sud du golfe du Mexique et au nord de la péninsule du Yucatán près de l'épicentre du cratère de Chicxulub.
    Le climat y est agréable de novembre à avril, chaud en mai et juin et humide de juillet à fin octobre.
    mérida mexique yucatan
    La ville compte près de 800 000 habitants. Les rues comme à Barcelone par exemple sont en damier, hippodamien (plan d'aménagement caractérisé par des rues rectilignes).mérida mexique yucatan
    Mérida est l'un des plus grands centre historiques des Amériques (dépassé seulement par la ville de Mexico et celle de La Havane, à Cuba). Le centre historique de Mérida fait actuellement l'objet d'une renaissance mineure, car de plus en plus de personnes s'installent dans les anciens bâtiments et essayant de relancer la gloire d'antan. mérida mexique yucatan
    Ici, on a a l'impression d'être à Cuba... mérida mexique yucatan
    Vers la fin du xixe siècle et au début du xxe siècle, les environs de Mérida ont prospéré grâce à la production de l'henequen — connu sous le nom de sisal, parce qu'elle était exportée depuis le port de Sisal, qui était le port le plus important de l'état lors du xixe siècle. Pendant une brève période, au tournant du xxe siècle, Mérida était décrit comme l'endroit où il y avait plus de maisons de millionnaires que n'importe quelle autre ville dans le monde. Le résultat de cette concentration de richesse, se voit encore aujourd'hui. Beaucoup de maisons grandes et élaborées existent encore sur l'avenue principale de Paseo de Montejo, bien que certaines soient actuellement occupées par des familles. Beaucoup de ces maisons ont été restaurées et servent d'immeubles à bureaux pour les banques et les compagnies d'assurance.
    mérida mexique yucatan

    mérida mexique yucatan

    mérida mexique yucatan
    Gran Mundo Maya Musée sur le Paseo Montejo Avenue Extension, au nord de Merida a été conçu par les architectes Josefina Acevedo Rivas, Enrique Duarte Aznar, Ricardo Medina et William Ramirez Combaluzier Pizarro, l'exposition a reçu le Prix de partenariats 2012 dans la section « Projets innovants pour la préservation du patrimoine culturel et sa diffusion ».
    "Peut-être la conception du bâtiment a fait appel à ce que ceux qui ont honoré ce projet, basé sur l'univers de cosmogonie maya divisé en trois niveaux: le ciel, la terre et l'inframonde".mérida mexique yucatan
    En tous les cas, le bâtiment rappelle le nid d'hirondelles de Pékin...
    mérida mexique yucatan
    Après la visite de la ville, le dîner se déroule dans un restaurant particulier : la casa de Frida.
    mérida mexique yucatan

    mérida mexique yucatan
    Frida Khalo est à l'honneur dans toute les salles. Joyeusement kitch !
    mérida mexique yucatan

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    mérida mexique yucatan
    Le repas (la spécialité du chef) était excellent.

    mérida mexique yucatan

    Un coup d’œil à la météo de la semaine (nous ne verrons pas la pluie). En Alsace, il fait moins 12 degrés.mérida mexique yucatan

     

     


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  • chetumal mexique yucatan
    Nous quittons Palenque et le Chiapas pour remonter vers Chetumal sur la côte de la mer des Caraïbes. 
    chetumal mexique yucatan

    Cette fois, la végétation de forêts basses et de buissons laisse la place à de belles prairies étonnamment vertes.
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    Les ranchs se succèdent avec leurs corrals remplis de vaches à bosse.
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    Nous croisons ces cow-boys qui déplacent leur troupeau.

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    Le vert "Fuji" est étonnant.
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    Comme partout dans le Yucatan, les routes sont parfaitement rectilignes et parcourues par de gros trucks. La plupart ont une longueur double de nos camions.
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    Enfin, nous trouvons une station, le voyant de jauge était au rouge depuis un bon moment. Il est possible de parcourir plus de 150km sans voir de stations essence puis d'en croiser 5 au même endroit. Devant l'aire de celle-ci, une nouvelle publicité se met en place...
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    Ici, l'habitat est constituée de cases avec toits de paille. Quelques kilomètres plus loin, se trouvent les hôtels les plus gigantesques et les plus luxueux du pays...
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    Arrivée à Chetumal. Le marché se trouve juste en face de l'hôtel.
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    ainsi que la gare routière des "dolmus".
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    Le lendemain, c'est reparti pour Cancun, la fin du circuit se profile. Nous traversons une région de plantation d'ananas.

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    En repartant de Chetumal nous traversons Felipe Carrillo Puerto. En sortant de cette petite ville, un policier apparaît devant nous sur sa moto. Il nous arrête et appelle un de ses collègues. Ils disent m'avoir vu dépasser la vitesse autorisée et ne pas avoir respecté 2 passages pour piétons. Nous demandons à voir le lieu de l'infraction et suivons les motocyclistes. Bien sûr cela ne fait pas avancer l'affaire. Nous demandons alors d'aller au poste de police et de voir leur chef. Ils répondent que le poste est fermé le samedi. Je sors la tablette pour voir la carte de la ville et propose d'y aller quand même. Sur ce les policiers décident "de laisser tomber" et repartent vers d'autres pigeons à plumer. Pauvre pays ! Un coup de chaud quand même...


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  • Oui, il fait froid en Alsace en ce mois de février (de moins 5 à moins 12 degrés) alors qu'à 11 heures de vol d'ici, il fait plus de 35 degrés. Il n'y a pas à hésiter, un circuit dans cette région du Mexique s'impose. D'autant que les visites sont de qualité. 

    Voici donc le programme détaillé de cet autotour de 9 jours et 2 000km qui commence par une des nouvelles merveilles du monde : Chichen Itza





    Après cela direction Mérida avec un petit arrêt à Izamal et à Hoctun.







    Le lendemain, direction Campeche avec un arrêt à Uxmal.



    Arrivée à Campeche. La ville historique de Campeche, fortifiée au XVIIe siècle pour la protéger des attaques des pirates est un bien inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.



    Direction les ruines perdues de Palenque au milieu d'une végétation luxuriante.



    Après 1000 km, il s'agit de remonter vers Cancun (encore 1000 km à effectuer un peu plus rapidement). 
    Une nuit à Chetumal dans l'état du Quintana Roo.






    Avant dernière journée pour une dernière visite à Tulum.



    La dernière journée à Cancun et ce sera le retour vers le froid...


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  • Partez percer l'énigme des civilisations mayas à travers des sites fascinants. Vous aurez la sensation de parcourir les siècles en découvrant Chichen Itza et sa pyramide de Kukulcan, en circulant en calèche dans la charmante ville de Mérida ou en explorant les ruines perdues de Palenque. Baladez-vous sur les remparts de Campeche, la seule ville fortifiée du Mexique, puis prenez la route pour Tulum, petit havre paisible où les temples mayas plongent dans l'eau turquoise. Terminez en douceur, les pieds dans l'eau au bord de la mer des Caraïbes ... 

    Le circuit fait un peu plus de 2000 km. 

    Les UNESCO du circuit :

     




    yucatan mexique danger
    Il y a des zones dangereuses au Mexique (voir carte de France Diplomatie ci-dessus) où l'on ne circule pas seuls. Même au Yucatan, nous avons eu droit à une tentative de racket par des flics ripoux. 

    Ne pas oublier : la prise électrique (prises plates), le tube de crème solaire, 
    le spray antimoustiques ! 

    Les routes sont en général de bonne qualité mais il y a des portions avec d'énormes nids de poules (attention aux pneus pas couverts par votre assurance) (attention aussi aux slaloms des automobilistes et des camions)

    danger mexique yucatan
     La limitation hors agglomération est de 80 ou 90 km/h et sur autopista à 100 ou 110 km/h. Il y a des portions payantes (entre 22 et 180 pesos). Dans les agglomérations, c'est entre 20 et 50 km/h mais de toutes manières, d'énormes d'os d'ânes, pas toujours visibles, vous obligent à ralentir sérieusement.danger mexique yucatan 

     25 fév 18 :
    Basel / Munich puis Munich / Cancun (merci Rem pour le taxi)
    Envol à destination de Cancun. Arrivée et prise de votre véhicule à l'aéroport (chez Hertz). 
    Change à l'aéroport (non, en fait il ferme à 20h30 devant nos yeux !) : 

    1€= 23 Mxn 5€= 115 10€=230 20€= 461 50€=1153 100€=2 307
    50 Mxn= 2 € 100=4,3€ 200=8,6 300=13 500=21€ 1000=43€

    La vie (hors hôtel) est très bon marché (repas, boisson et entrées des sites) 

    Hotel Ramada Cancun city av. Yaxchilan L.41-43 M22 / 77500 Cancun QR Tél. (998) 881 78 70 



    26 fév 18
    Jour 2 Cancun - Chichen Itza (200 km - 2h20) Départ pour le site de Chichen Itza, ancienne cité étendue sur plus de 300 ha qui fut vraisemblablement fondée vers 540 après J.C. par des tribus Mayas arrivées du sud. Vous pourrez contempler la pyramide de Kukulcan, le temple des guerriers, le tombeau de Chac Mol, le fameux Cenote sacré (lieu de sacrifices) et le terrain du jeu de pelote.

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    Hôtel 
    Villas Arqieologicas Chichen Carr. Mérida-Valla dolid Km 120 Chichen Iza, Yucatan Tél. (985) 851 01 87 (sur le site même des pyramides, à 5 mn de l'entrée à pied) 

    27 fév 18 / Jour 3 Chichen Itza - Merida (125 km -1h30) 
    Départ pour Mérida, surnommée la "ville blanche". Nous vous conseillons de vous arrêter à lzamal, où I'on retrouve le charme discret des petites villes provinciales au temps de la colonie. Découvrez son monastère franciscain entouré d'arcades. 

    Un autre arrêt s'impose juste après Izamal: Hoctun. Prenez quelques minutes pour admirer le cimetière de ce village. A l'image du Mexique, tout est fleurs, anges et couleurs.

    Puis, arrivée à Mérida. Cette ville coloniale a été construite à l'emplacement de l'antique cité maya T'ho, ce qui signifie "ville des cinq collines". Vous pourrez effectuer une visite à pied. Elle possède le charme d'une ville de province où l'on peut encore circuler en calèche.

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    Hôtel 
    Hotel del Gobernador Calle 59 n° 535x66 Mérida, Yucatan Tél. (999) 930 41 41 

    Restaurante La casa de Frida Calle 61 N° 526-A Mérida Yucatan
    (à voir absolument ! c'est à 2 pas de l'hôtel)(une décoration incroyable à l'honneur de la célèbre artiste) 

    Jour 4 Mérida - Campeche (185 km - 2h10) 
    Départ pour Campeche, seule ville fortifiée du Mexique. 
    Vous pourrez vous arrêter sur le site d'Uxmal, considéré comme l'une des Sept Merveilles du monde en raison de sa situation au milieu d'un cadre naturel exceptionnel. Arrivée à Campeche, récemment déclarée Patrimoine Mondial de l'Humanité par l'UNESCO. Vous pourrez vous promener au cœur du centre historique, aux nombreuses ruelles pavées et anciennes demeures coloniales. Découverte de la cathédrale et du fameux Malecon, magnifique avenue des bords de mer. 

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    Hôtel 
    Hotel mision america Campeche calle 10 252, Zona Centro Campeche Camp tel . (981) 816 4588 

    Jour 5 Campeche - Palenque (350 km - 5h) 

    Direction les ruines perdues de Palenque, au milieu d'une végétation luxuriante. Les proportions harmonieuses de l'architecture et la force mystérieuse font de Palenque l'une des plus belles cités Mayas d'Amérique Centrale. Palenque, cité oubliée qui atteignit son apogée entre 600 et 700 après J-C. II est probable qu'elle fut abandonnée suite à une révolte du peuple contre la caste dominante et autoritaire des prêtres. Comme les autres cités du territoire Maya central, elle cessa d'exister après le 9 siècle. Vous pourrez explorer la pyramide des Inscriptions surmontée d'un temple, partir à la découverte de sa crypte cachée ou contempler le palais édifié sur une plateforme artificielle. 

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    Hôtel 
    Hotel plaza palenque inn Carr Playas Catazaja-Palenque Km 27 Palenque, Chiapas Tel. (916) 345 0555 

    Jour 6 Palenque - Chetumal (485 km - 6h10) 
    Puis arrivée à Chetumal, baignée dans la mer des Caraïbes via la baie de Chetumal.danger mérida mexique yucatan 
    Hôtel 
    Hotel capital plaza (ex holiday inn) Av. Héroes N° 171-A, centro Chetumal, Quintana Roo Tel. (983) 835 04 00 

    Jour 7 Chetumal - Cancun (380 km - 4h50) 
    Départ pour Cancun. Nous vous suggérons de vous arrêter et de visiter le site de Tulum. Tulum est la seule cité maya construite en bord de mer. II s'agit avant tout d'une forteresse d'où les Mayas ont assisté au débarquement des caravelles espagnoles.

     

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    Hôtel 
    Hotel Ramada Cancun city av. Yaxchilan L.41-43 M22 / 77500 Cancun QR Tél. (998) 881 78 70 

    Jour 8 
    Cancun / Munich puis Munich / Basel vols de retour 

    Départ 18 h pour l'aéroport pour rendre votre véhicule (beaucoup de monde chez Hertz) et procéder à l'enregistrement (comptez 3 bonnes heures pour le tout, pas le temps de flâner...). 

    Jour 9 
    Arrivée en France (une heure de retard pour le second vol / intempéries !): 18 heures (Merci Albert)


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