• Après la mer Morte, direction le mont Nébo.

    Du haut du mont Nébo, près de l’actuelle Madaba en Jordanie, on englobe d’un coup d’œil les hauteurs de Jérusalem, d’Amman, la mer Morte, Jéricho et les rives du Jourdain.

    C’est sur cette montagne de « l’ancien pays de Moab », évoqué par la Bible, que Moïse put contempler la Terre promise avant de mourir sans y pénétrer (Deutéronome 34,4). Perpétuant sa tradition, des moines s’y installèrent du IVe au IXe siècles. Les vestiges de leur monastère et d’une basilique byzantine abritant de magnifiques mosaïques constituent aujourd’hui le Mémorial de Moïse.

    Au ive siècle, un sanctuaire chrétien primitif (église quadrangulaire triconque) est construit sur le sommet occidental du mont Nébo, réputé abriter le mausolée de Moïse mais dont on ne connaît pas l'endroit exact de la sépulture, si elle existe car l'historicité de ce personnage biblique est inaccessible. 

    Une chapelle baptismale est ajoutée en 530. Le sanctuaire est modifié et restructuré en plan basilical à la fin du VIe siècle jusqu'au début du VIIe siècle. Ce sanctuaire suscite des pèlerinages dès le IVe siècle comme le mentionne le Peregrinatio Aetheriae d'Égérie qui évoque le sanctuaire tenu par des moines égyptiens.

    Les pèlerinages en Terre Sainte à cette époque partent de Jérusalem, passent par l'oasis de Jéricho, Ayun Musa (les chutes de Moïse, le mont Nébo et se terminent par une baignade dans les sources chaudes de Ma'in.

    Le travail, comparé à celui des mosaïstes contemporains du territoire de Madaba, se distingue par son élégance et sa nouveauté ; il fut terminé en août 530, comme on peut le lire sur l'inscription qui accompagne la composition du tapis central décoré de scènes de chasse et de scènes champêtres disposées sur quatre registres superposés.

     

    Arrivée à Madaba.

    A seulement 30 kilomètres d'Amman, par l'historique Route des Rois (vieille de 5000 ans) se trouve l'un des lieux les plus illustres de la Terre Sainte. Après avoir traversé un chapelet de sites anciens, la première ville que l'on atteint est Madaba, aussi appelée « Ville des mosaïques » 

    Connue pour ses spectaculaires mosaïques byzantines et omeyyades, Madaba abrite la fameuse carte en mosaïque de Jérusalem et de la Terre Sainte datant du VIe siècle. Avec ses deux millions de pièces taillées dans des pierres locales très colorées, cette carte représente les collines, vallées, villes et villages de la région jusqu'au delta du Nil. 

    Cette carte recouvre le sol de l'église grecque orthodoxe de Saint  Georges, située au nord ouest du centre de la ville. Cette église fut bâtie en 1896 ap. J.C., sur les ruines d'une église byzantine bien plus ancienne, datant du VIe siècle. Le panneau en mosaïque comprenant la carte mesurait à l'époque environ 15,6 x 6 m, couvrant une surface de 94 m², dont il ne reste aujourd'hui qu'un quart.

    D'autres chefs-d'œuvre en mosaïque ont été retrouvés dans l'église de la Vierge et des Apôtres et dans le le archaeological Park and Museum, représentant toute une profusion de fleurs et de plantes, d'oiseaux et de poissons, d'animaux et de bêtes exotiques, ainsi que des scènes inspirées de la mythologie ou des activités quotidiennes liées à la chasse, à la pêche et à l'agriculture. Il existe des centaines d'autres mosaïques datées entre les Ve et VIIe siècles, dispersées dans les églises et foyers de Madaba. 

     


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  • Um er-Rasas « mère du plomb »), aussi appelé Kastrom Mefa’a est un site archéologique en Jordanie qui contient des ruines des civilisations romaines, byzantines et proto-musulmanes.

    La majorité du site n'a pas été fouillé, mais jusqu'ici, on a trouvé un camp militaire et plusieurs églises.

    Aux portes du désert : c’est ici que les Nabatéens choisirent de s’implanter, défiant la rigueur des étés torrides qui embrasent la région. Par la suite, les Romains y établirent une garnison. À la fin du IVe siècle, le site a été occupé par une unité de cavalerie des légions romaines. Ces troupes ont été stationnées dans ce camp après une réorganisation par Dioclétien de la défenses des frontières consécutive à la guerre contre la reine Zénobie de Palmyre gagnée par Aurélien en 272.

    Puis, la petite cité devint sous domination byzantine un florissant poste frontière, situé sur la route des caravanes. Les nombreuses églises – pas moins d’une quinzaine – dont on peut encore aujourd’hui admirer les vestiges, témoignent de l’antique splendeur de la cité, laquelle dépendait de l’évêché de Madaba.

    Pour son mélange unique de civilisations, l'Um er-Rasas a été inscrit depuis 2004 sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.

    Cet important complexe ecclésiastique s’explique par le fait qu’existait jadis un pèlerinage dont l’objet était d’obtenir la bénédiction de l’ermite stylite dont la tour se trouve encore en parfait état de conservation un kilomètre au nord de la ville.

    Suite aux invasions arabes, Umm al-Rassas entra dans le giron du califat omeyyade, en même temps que toutes les autres cités de l’Empire Byzantin, après la cinglante défaite que ce dernier essuya dans la vallée du Yarmuk.

    Le site peut être présenté en trois ensembles. Le premier est circonscrit entre les murailles du castrum romain. De plan carré, flanquée de saillants barlongs, cette structure fortifiée a bien pu être réemployée en l’état au cours du Moyen-Age. L’intérieur de l’enceinte est densément bâti mais peu lisible.

    Le second ensemble, accolé au castrum , correspond à l’ensemble culturel qui s’était développé entre le VIème et le VIIIème siècle de notre ère.

     

    On y trouve notamment les vestiges de l'église Saint Étienne, dont l’étonnante mosaïque – représentant entre autres les principales villes de Palestine à l’époque byzantine – est abritée un peu à l’écart dans une salle spéciale.

     

    Descriptif des fouilles.

    Après cette visite, direction Wadi Musa en empruntant la King's Highway, très impressionnante au départ.

     

    Petite pause à Kerark ou Al Karak.


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  •  

    Après Kerak, On va quitter la Kings Highway pour rejoindre la Highway 15.

    Sortie de la Highway, direction Pétra. Neige et désert se mêlent.

     

     

    Arrêt juste avant d'entrer dans Wadi Musa, une famille pose devant les bonhommes de neige.

     

    Quelques mètres plus loin, même scène de joie.

     

    Wadi Musa a un pied dans la neige et l'autre au soleil.

     

    La vue sur Wadi Musa depuis l'hôtel est magnifique. Demain, le grand jour, la visite tant attendue...


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  • Après Pétra, direction le sud, en suivant la King Highway.

     Deux jours plus tôt, la route était bloquée par la neige.

     Arrivée au campement en plein désert, inaccessible en auto de tourisme.

     Confortable quand même; eau (froide) et électricité avec le groupe électro à certaines heures.

    Le camp est vide, pas un seul touriste !

     C'est parti pour plusieurs heures dans le désert, jusqu'au coucher du soleil en fait.

    La Zone protégée du Wadi Rum est reconnue mondialement comme un paysage de désert emblématique, célèbre pour ses séries spectaculaires de montagnes de grès et de vallées, d'arches naturelles et de gorges étroites, de falaises surplombant le tout, d'éboulis massifs et de cavernes spectaculaires façonnées par le climat.

    Premier arrêt. 

    La présence de dessins, d'inscriptions gravées et de vestiges archéologiques témoigne de 120 siècles d'occupation humaine. Plus de 25 000 pétroglyphes et de 20 000 inscriptions permettent de retracer les débuts de l'écriture alphabétique et l'évolution de la pensée de l'homme, de ses activités pastorales, agricoles et urbaines dans la région.

    Sur le plan géologique, le Wadi Rum est une vallée (un wadi ou oued) creusée par l'érosion d'un cours d'eau endoréique dans les rochers de grès et de granit du sud-ouest de la Jordanie.

    La vallée a été le lieu de tournage de nombreux films ; pour des scènes de désert ou pour les paysages martiens de films de science-fiction.

    • Laurence d'Arabie, 1962
    • Planète rouge, 2000
    • Passion in the Desert, 1998
    • Transformers 2, pour figurer l'Égypte
    • Prometheus, figurant la planète des Aliens
    • The Last Days on Mars, 2013
    • Seul sur Mars, 2015 pour figurer la surface de Mars

    Deuxième arrêt, grimpette sur une dune rose.

    Parmi les éléments clés des valeurs esthétiques du bien figurent la diversité et l'ampleur des formes de relief, ainsi que la mosaïque de couleurs, les perspectives sur des canyons étroits et de très larges oueds et l'échelle des falaises dans le bien.

    La maison de Lawrence d’Arabie. Cette bâtisse en ruine accueillit le célèbre aventurier en 1917. Il n’en reste qu’un pan de mur. Pour autant, le site offre un joli point de vue sur les montagnes des environs.
    Ce nom est celui d’un héros pour beaucoup d’Anglais. Envoyé par les Britanniques pour aider les Arabes à se révolter contre les Ottomans pendant la Première Guerre mondiale, cet officier fit des étincelles. Il accompagna l’armée de l’émir Fayçal, apprit à monter le dromadaire, s’habilla en tenue traditionnelle…

    Arrêt "escalade" sur l'arche Um Fruth, petite arche de 20 mètres de hauteur.

    Nouvel arrêt : passage d'un petit canyon étroit.

    Arrêt "dromadaire" et "plante savon".

    Arrêt "champignon".

    Arrêt 'traces" en attendant la bonne heure.

    Arrêt "boutique".

    Dernier arrêt.

    17 heures 20, c'est l'heure du coucher de soleil...

     

     

    18 heures, le dîner avant l’extinction des feux...

    Petit dèj, après une froide nuit malgré les 5 couvertures et le bonnet et tout et tout...

     Et maintenant retour vers le nord, Amman, par la longue Highway. Juste un petit crochet vers Qusair Amra.

     


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  • qusair amra jordanie schnoebelen autotour

    Venant de Wadi Rum par la highway M45 et juste avant Amman, direction le désert de l'est. Un autre désert, bien différent du précédent. Seuls quelques camions circulent sur cette route qui mène en Iraq.

     

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    Construit au début du VIIIe siècle près du Wadi Butm - cours d'eau saisonnier -  cet établissement du désert était à la fois une forteresse avec une garnison et une résidence/château de plaisance des califes omeyyades. Le petit château de plaisance exceptionnellement bien préservé comporte une salle d'audience et un hammam (complexe balnéaire doté d'un vestiaire, de salles de bain tiède et de bain chaud), le tout richement décoré de peintures murales figuratives qui reflètent l'art profane de l'époque.

     

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    Et de 5 !

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    Le puits devant la forteresse, dont le mécanisme actionné par un dromadaire amenait l'eau aux bains.

     

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    L'ensemble des fresques du complexe balnéaire et de la salle d'audience sont uniques pour l'architecture islamique de l'époque omeyyade. Les peintures murales qui montrent les influences de thèmes païens classiques, des portraits et des scènes de chasse de style byzantin, des descriptions d'animaux et d'oiseaux, sont accompagnées d'inscriptions en grec et en arabe. La représentation du zodiaque sous la voûte du caldarium (salle du bain chaud) est l'une des plus anciennes représentations connues d'une carte du ciel subsistant sur un dôme.

     

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    L'établissement du désert dont fait partie ce château de plaisance est l'un de ceux qui ont été créés dans la zone semi-aride à l'est d'Amman pour favoriser l'interaction avec la région tribale du Wadi Butm. Qusair Amra est à proprement parler un exemple éminent d'un type particulier d'ensemble architectural qui illustre précisément la stratégie administrative du premier califat islamique.

     

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    La grande scène du côté sud-est de la salle d'audience présente une figure féminine rappelant l'Aphrodite grecque devant un bassin rectangulaire. Des femmes l'observent depuis un balcon, cachées derrière une clôture ajourée. Les attitudes des danseuses, presque tournoyantes, évoquent les figures de bacchantes antiques.

     

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    Dans la salle chaude, des figures féminines nues sont accompagnées d'enfants. Le style adopté pour les représentations figurées doit beaucoup à d'autres foyers artistiques du monde méditerranéen. Les opulentes femmes nues aux corps cernés de brun évoquent l'art copte. Leurs coiffures élaborées rappellent les représentations palmyréennes. Les petits visages ronds aux grands yeux rappellent l'art parthe, sassanide mais aussi copte.

     

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    Dans la troisième pièce, les ornements de la coupole, couverte d'un ciel astrologique, avec des signes du zodiaque de la mythologie gréco-romaine, probablement copiés d'après un globe antique. Première représentation du ciel dans l'art islamique, ce décor reflète le goût des scientifiques musulmans pour ce sujet, qui fut l'un de leurs principaux champs de recherche et déboucha sur la création d'observatoires, de manuscrits astronomiques, d'astrolabes... On peut rapprocher ce décor d'illustrations provenant du Traité des étoiles fixes (1009). Les constellations y sont personnifiées, comme sur les modèles antiques.

     

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    Dans l'abside de la salle d'audience, une figure allongée sous un drap est observée par un angelot et une figure d'Eros.

     

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    Une autre scène présente des lutteurs à l'allure antique. A leur gauche, un combat entre un lion et une gazelle évoque celui de Khirbat al-Mafjar (Jéricho). Ce thème issu du monde oriental ancien est souvent symbole de puissance lié au pouvoir.

     

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    Le monument est vulnérable à l'érosion due aux tempêtes de sable du désert et au débordement du cours d'eau saisonnier le long duquel il se trouve. Un projet d'exploitation forestière à l'est et au nord du bien est destiné à réduire l'impact du désert aride et un projet de lutte contre les inondations a entraîné la construction d'une digue de dérivation à l'ouest. Un énorme réservoir moderne a été construit pour récupérer l'eau des inondations et  l'utiliser pour irriguer la zone forestière. Ces mesures ont été couronnées de succès.

    L'entourage du monument, qui constituait jadis un paisible refuge de gazelles et autres animaux sauvages qui venaient s'abreuver autour des mares saisonnières creusées dans le lit du wadi à l'ombre des bosquets de butm (térébinthe) qui ont donné son nom au cours d'eau, est maintenant exposé au bruit et à la pollution de la grande route construite à environ 150 mètres à l'est.

     

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    A 2 minutes de là, se trouve le qusar Kharana.

     

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  • mer morte jordanie

    Ce matin, petit parcours mais nombreuses visites.

     

    Direction le jourdain et la mer Morte pour commencer. La mer Morte (Bahr-Lût « mer de Loth », hébreu : יָם הַ‏‏מֶּ‏‏לַ‏ח, Yām HaMélaḥ, « mer de Sel ») est un lac salé partagé entre Israël, la Jordanie et la Palestine. La mer Morte est le point le plus bas de la surface du globe avec une altitude de -429 mètres sous le niveau de la mer en 2015 (chiffre fluctuant au cours du temps puisque son niveau baisse continuellement), mais d’autres endroits de la vallée du grand rift pourraient un jour la supplanter.

     

    Le niveau de l'eau dans la mer Morte descend de 1,45 mètre par an en moyenne. Ces cinquante dernières années, elle a ainsi perdu le tiers de sa superficie.

     

    Situé sur les rives orientales du Jourdain, à neuf kilomètres au nord de la Mer morte, le site archéologique inclut deux zones archéologiques principales, Tell Al-Kharrar, également connue sous le nom de Jabal Mar Elias (la colline d’Élie), et la zone des églises Saint-Jean-Baptiste près du Jourdain. Ce lieu, au cœur d’une nature sauvage, est considéré selon la tradition chrétienne comme le site probable du baptême de Jésus de Nazareth par Jean-Baptiste. 

     

    Juste en face de Jéricho en Cisjordanie.

     

    Des vestiges d’origine romaine et byzantine, tels que des églises et des chapelles, un monastère, des grottes ayant servi de refuges à des ermites et des bassins baptismaux, témoignent de la valeur religieuse du lieu. Le site est une destination de pèlerinage pour les chrétiens.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La visite guidée dure environ deux heures avec le transfert en minibus jusqu'au bord du Jourdain. La zone est parfaitement gardée et filtrée par de nombreux policiers et soldats.

     

    Juste à côté, la mer Morte. Inaccessible puisque les plages appartiennent aux hôtels sur son rivage. 

     

    Juste un petit bout, ici, à condition de descendre un gros talus.

     

     

    L’eau de la mer Morte est une solution de sels dont la concentration diffère grandement de la salinité normale d’un océan. Le chlorure de magnésium et le chlorure de sodium sont les principaux composants de cette solution. 

    Riches en minéraux, les eaux de la mer Morte sont réputées pour soigner le psoriasis (guérissable grâce au sel et minéraux de l'eau et au soleil particulièrement chaud dans cette région) et les rhumatismes.

     

    La masse volumique de l’eau de la mer Morte, de 1 240 kg/m3, est telle qu’un être humain peut y flotter.

     

     

    Bon je ne testerai pas le bain de mer bien que la température de l'eau soit agréable mais le temps presse....(et que de nombreux déchets stagnent sur le bord. Pas de photos )

     

    Direction le mont Nébo...


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  • Un nouvel autotour, en Jordanie cette fois. Un peu plus de 1 000 km du nord au sud et même un peu vers l'est... Voici le programme. Le jour 1 est consacré au nord du pays, Jerash et Adjlun.

     

    qusair amra jordanie

    Neige et désert vont alterner, pour le plus grand plaisir. Ici, direction l'est vers Qusair Amra, un petit bijou.

    J3 : après Jérash, direction Béthany, la mer Morte, le Mont Nébo puis Madaba. Un petit arrêt à Umm Rassas

     

    En février, la saison touristique n'a pas encore démarré et pour cause, les chutes de neige peuvent bloquer les routes. Ici, à  l'entrée de Wadi Musa / Pétra, c'est bonhomme de neige et selfies à gogo ! Le lendemain matin, dès 8 h 30 c'est La visite ! Après avoir parcouru un long défilé, c'est l'arrivée au Trésor et à la ville basse. La visite continue par un sentier de 800 marches vers le monastère. Après ces 8 heures de marche sur ce site impressionnant, unique, inoubliable, ce n'est pas encore fini. Demain, le sud.

    Après Pétra, direction le sud, le Wadi Rum et son beau désert.

     


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  • Jour 1 : vols Basel / Frankfort – Frankfort / Amman

    Arrivée à Amman (35 Km depuis l'aéroport)

    Arrivée à l'aéroport d'Amman, obtention du visa (à garder précieusement jusqu'à la sortie du territoire).Prise de la voiture et direction Amman...Nuit à l’hôtel.

     

     

     Jour 2 : Amman (50 Kms )Jerash (35 Kms) Ajlun(75 Kms) Amman

    Départ pour la visite de Jerash ou Gerasa, aujourd'hui sans aucun doute l'une des plus belles cités romaines préservées du Proche-Orient la ville de 1000 piliers. Après Pétra, Jerash est la deuxième grande destination touristique de Jordanie. La ville antique de Jerash peut avec orgueil situer le début de son occupation par les hommes à plus de 6500 ans. Conquise par le général Pompée en l’an 63 avant Jésus-Christ, elle passa sous contrôle romain et devint l’une des dix grandes cités romaines composant la confédération de la Décapole.

    Le programme en Jordanie

    La visite se poursuit à Ajlun. Les paysages sont superbes avec la nature et les oliviers, pour visiter le château fort restauré de Qala'at ar-Rabad, situé sur une colline. La vue sur Tibériade et la Judée est fantastique. Le château d’Ajlun dominait les trois principales voies d’accès à la vallée de la Jordanie et protégeait les routes commerciales reliant la Jordanie et la Syrie. Il devint un maillon important de la chaîne de défense contre les Croisées qui, pendant des décennies, tentèrent en vain de s’emparer du château et du village proche.

    Le programme en Jordanie

    Retour à Amman à l'hôtel pour Le diner et la nuit.

     J3 :  Amman (40 Kms ) Mer Morte (30 Kms ) Mont Nébo (10 Kms) Madaba 

    Après le petit-déjeuner, direction Béthanie. 

    Situé sur les rives orientales du Jourdain, à neuf kilomètres au nord de la Mer morte, le site archéologique inclus deux zones archéologiques principales, Tell Al-Kharrar, également connue sous le nom de Jabal Mar Elias (la colline d’Élie), et la zone des églises Saint-Jean-Baptiste près du Jourdain. Ce lieu, au cœur d’une nature sauvage, est considéré selon la tradition chrétienne comme le site probable du baptême de Jésus de Nazareth par Jean-Baptiste. Des vestiges d’origine romaine et byzantine, tels que des églises et des chapelles, un monastère, des grottes ayant servi de refuges à des ermites et des bassins baptismaux, témoignent de la valeur religieuse du lieu. Le site est une destination de pèlerinage pour les chrétiens.

    Direction la "plage" d'Amman pour voir la mer morte....

    Ensuite Route vers le Mont Nébo pour la visite du sanctuaire, le site présumé de la mort de Moïse et son lieu de sépulture. C’est le lieu saint le plus vénéré de Jordanie, et il fut un lieu de pélerinage pour les premiers chrétiens. La première église du mont Nébo fut construite à la fin du IVème siècle de notre ère pour marquer son importance historique.

    Le programme en Jordanie

    Puis Route pour Madaba cette ville dotée de nombreuses églises toutes ornées de mosaïques d’où son nom de Cité de la mosaïque. C’est dans cette ville que se trouve la carte de la Terre Sainte en mosaïque, datant du VIe siècle, conservée à l'église Saint-Georges.

    Installation dans l'hôtel de Madaba pour le dîner et la nuit .

    J4 : Madaba (45 Kms ) Umm Rassas (30 Kms ) Route des Rois (100 Kms ) Kerak (130 Kms) Petra

    Après le petit déjeuner, Route pour la visite d'Umm Rassas, Autoroute du désert et bifurcation vers UMM AR RASSAS à l’intérieur des terres, appartenant au Patrimoine Mondial de l’Humanité.

    Le programme en Jordanie

    Le circuit continue vers Kérak en suivant la route des Rois, ancien parcours présumé des Hébreux conduits par Moïse lors de l'Exode, un itinéraire de 200 km environ, avec une admirable vue sur la vallée du Jourdain. Arrêt dans la vallée de Mujib, à Kerak avec son château réputé imprenable ; une forteresse imposante du XIIe siècle. Continuation vers le Sud jusqu'à la ville Rose.

    Arrivée en soirée à l'hôtel Tetra Tree pour le dîner et la nuit. Vue magnifique sur la cité.

    J5 : Journée dans la cité rose

    Après le petit déjeuner, journée consacrée à l'émouvante cité de Pétra, aujourd'hui déclarée patrimoine mondial par l'UNESCO. Une cité troglodyte hors du commun: Pétra, la "Cité Rose", lieu unique construit il y a près de 2000 ans par les Nabatéens.

    Le programme en Jordanie

    Traversée du Siq menant au trésor. Après le théâtre, passage sur l'allée des colonnes et montée au monastère (El Deir) 800 marches. Descente et visite de l'église byzantine, des tombeaux royaux. Re-passage du siq, lumière du soir, teintes roses. Fin de la journée (à peu près 8 heures de marche non stop).

    Retour à l'hôtel pour le dîner et la nuit.

    J6 : Petra ( 110 Kms ) Wadi Rum( 4x4 en 4 heures )

    Après le petit-déjeuner, direction du sud vers Ras Al-Naqab et le Wadi Rum, "la Vallée de la Lune". Découverte du paysage désertique le plus vaste et le plus majestueux de la Jordanie avec ses collines en grès rouge, ses aiguilles et ses arêtes."Vaste, retentissant, divin" sont les termes utilisés par Lawrence d'Arabie pour décrire ce paysage.

    Le programme en Jordanie

    Excursion en véhicule type 4x4 et qui l'eut cru, rien n'est plus agréable que d’admirer ces plaines sablonneuses et ces étranges formations rocheuses aux teintes ocres, érodées par l'action du vent et du sable.

    Coucher du soleil à 17h20. Dîner à 18 heures puis extinction des feux (du groupe électrogène) un peu plus tard. Nuit fraîche sous la tente malgré les 5 couvertures et les 3 couches de vêtements...

    J7 : Wadi Rum, Qsar Amra, Amman(400 km) 

    Petit-déjeuner au camp , Route vers la Capitale Amman mais juste avant direction l'est (vers l'Iraq) pour le qsar Amra.

    Le programme en Jordanie

    Retour vers la capitale (dans les bouchons). Dépose de la voiture. Dîner. Repos 3 heures avant de prendre la direction du Amman Queen Alia International Airport à 23h30 pour le vol à 2h20. Puis 5 heures jusqu'à Frankfort, transit de  2 h30 puis vol jusqu'à Basel...

    Fin de l'aventure (pas de bosses dans la carrosserie ! pas perdu dans le désert... )


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  • Vol direct depuis Frankfort, calme et rapide. Quelques centimètres de plus aux jambes le rendront même agréable ! 
    Aussitôt arrivés, sans passer poser la valise, un bain dans cette mégalopole de 16 millions 600 mille habitants intra muros et presque 43 millions dans l'agglomération.

     Notez le passage en biais des carrefours.

    On retrouve ici, le bronze de Hatchi, le chien de race akita, héros d'une belle histoire et mis en scène dans un film émouvant (j'adore ce film !) avec Richard Gere (je l'ai ragardé... fois !).

    Pour Parker (Richard Gere), professeur de musique à l'université, l'arrivée du chien Hatchi dans la famille fut un heureux événement. L'animal prit sa place auprès de chacun, mais c'est avec Parker qu'il passait le plus de temps. Chaque matin, le chien accompagnait son maître à la gare où il prenait son train, et chaque soir, l'animal venait l'y attendre. Cet attendrissant rituel rythmait la vie de tous ceux qui en étaient témoins... jusqu'au jour tragique où Parker ne revint pas. Hatchi continua à l'attendre. Il l'attendit chaque jour, jusqu'à la fin. À force de fidélité et de patience, l'animal devint non seulement une légende, mais il bouleversa tous ceux qui connurent son histoire.

     Premiers kimonos. Malicieux...

    Game center coloré...

    Visite de l’observatoire de la mairie de Tokyo qui offre un point de vue imprenable sur la ville. Normalement ! Aujourd'hui, la vue est un peu bouchée, quelques gouttes tombent en ce début de mois de juillet mais ce sera la seule fois; les autres journées seront plutôt agréables en cette saison. Parfaite même (bon certains voyageurs préféreront le printemps et d'autres l'automne mais quand on a un peu moins de choix, juillet convient tout à fait).

    Bon, plus imprenable certains jours.

    On circule à vélo sur les trottoirs.

    japon tokyo schnoebelen

    http://www.ufembarg.fr/hiroshima-a126534858

    Quartier décalé Harajuku, lieu de prédilection des jeunes tokyoïtes, et d’Omotesando, surnommé les Champs Élysées.

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    Premiers repas japonais, jamais identiques pourtant; la variété sera de mise; dans chaque ville nous découvrirons la spécialité. Au bout de quelques jours, il faudra une petite pause pour retrouver des consistances et des goûts plus habituels...

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    Lendemain matin, départ en métro.

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    Chemise blanche, pantalon sombre et petit sac, telle est la tenue de tous les hommes.

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    Direction la gare pour prendre le fameux Shinkansen, le TGV japonais.

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    A priori, c'est plus simple qu'à Moscou...L'alphabet latin est utilisé en doublon...

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    C'est clair, non ?

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    Voilà le squale !

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    Il arrive, non pas à l'heure mais à la seconde près ! Le nôtre est en avance, le temps de faire le nettoyage, les portes s'ouvrent pile à l'heure; quel plaisir de trouver ces lieux impeccables !

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    Les souterrains comme tous les lieux publics sont rutilants (nous vivons en France comme des sauvages ...)

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    7 commentaires
  • Ce matin, la petite troupe suit le guide, direction le métro. On est peu serrés, normal mais on ne perd personne. Direction la gare ferroviaire pour prendre le TGV japonais, le Shienkansen. Pas de valises, elles prendront le camion (merci l'organisation). Quatre heures trente pour rejoindre Takayama dans les Alpes japonaises. La rame est à quai mais on n'entre pas. Ici, le service de nettoyage est à pied d'oeuvre avant l'arrivée des voyageurs. Une armada de petites mains gantées, armées de chiffons et d'aspirateur travaillent au bien-être... Les portes du wagon s'ouvrent non pas à la minute mais à la seconde près. Le luxe, c'est le silence et la propreté.

    Nous arrivons à Takayama, pile à l'heure du repas. Comme d'habitude, le menu est composé de spécialités locales.

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    Visite du musée du char dans l’enceinte du sanctuaire Sakurayama Hachiman-gû, le Takayama Yatai Kaikan, salle d’exposition aux hauts plafonds, présente quatre des onze yatai, ces chars à trois étages, qui défilent lors du Takayama Matsuri d’automne les 9 et 10 octobre. 

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    Certains datant du XVIIe siècle, leurs sculptures et panneaux laqués demandent un soin particulier, ce qui explique aussi la rotation de ces véritables œuvres d’art rudement mises à l’épreuve lorsqu’elles s’élancent, lentement mais sûrement, dans les rues de la ville.

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    Balade dans les ruelles du quartier Kamisanno Machi entre anciennes demeures, échoppes et brasseries de saké.

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    Traversée par les eaux vives de la Miya gawa et entourée de sommets protecteurs, Takayama est une ancienne place fortifiée nichée dans une vallée de la préfecture de Gifu.

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    C'est la capitale de l'ancienne province de Hida, d'où son autre nom, "Hida Takayama". Elle surnommée la "petite Kyoto des Alpes japonaises" car ses rues sont tracées en damier à l’image de l’ancienne capitale impériale.

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    Hida Takayama fut édifiée en 1585 par le seigneur féodal Kanamori, sur ordre du grand daimyo Toyotomi Hideyoshi. Les artisans charpentiers de cette province étaient réputés pour leur habileté. Leur savoir-faire se retrouve dans les plus beaux édifices bouddhiques et demeures seigneuriales érigés dans les capitales de Nara et de Kyoto.

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    Les marchés de Takayama Jinya et de Miyagawa sont très populaires à Takayama. Tous les matins, les épouses des fermiers des villages environnant y viennent avec leurs produits frais (légumes et fleurs). Les différentes productions marquent le passage des saisons dans les montagnes environnant la ville.

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    Le lendemain matin, visite du Takayama Jinya. Cette ancienne demeure du gouverneur de la province, laisse deviner la richesse du lieu.

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    Au cœur de la ville se dresse une imposante porte ornée de tissus violets. Un mur d'enceinte impénétrable entoure la propriété, de sorte que les curieux doivent entrer pour assouvir leur curiosité.

    Ce lieu, appelé Takayama Jinya, est l'ancienne demeure du gouverneur de la province (le daimyô). Dans cette région aux richesses abondantes, le shôgunat envoya, en 1692, un représentant. Son rôle était d'administrer la province en y rendant la justice et en s'assurant que l'impôt sur le riz était bien prélevé puis stocké dans les greniers à grains, collés aux flancs de la demeure.

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    En 1969 le bâtiment fut classé et ouvert au public, se transformant ainsi en un musée qui illustre la vie typique d'un daimyôde l'époque d'Edo (1603-1868). Une promenade pieds nus à travers les enfilades de pièces au sol de tatamis fait découvrir à travers le mobilier et les objets exposés une époque désormais révolue. Cuisine, salle de réunion, pièces à vivre et salle d'interrogatoire, chaque aspect de la vie du gouverneur est représenté. Les portes coulissantes s'ouvrent sur de délicieux jardins miniatures qui reposent les yeux et permettent une évasion l'espace d'un bref instant, avant de continuer la visite vers la pièce suivante.

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    Ce dédale de pièces mène ensuite aux entrepôts qui servaient à stocker les différentes ressources taxées par le gouvernement. Tous les matins, un marché se tient devant l'entrée du Takayama Jinya, joli prétexte pour des emplettes locales avant une belle incursion dans l'histoire.

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    Notez le macaron jaune et orange, il indique que le chauffeur est âgé.

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