• Nara est une petite ville située dans la région du Kansai sur l'île de Honshu, à seulement 42 kilomètres au sud de Kyoto. Elle est également la capitale de la préfecture éponyme. Reconnue pour son patrimoine historique, cette ancienne capitale du Japon se caractérise par ses cerfs qui s'y déplacent en liberté.

    Les principaux lieux d'attraction pour les touristes sont regroupés autour de la gare de Nara. Le parc de Nara est plus connu comme le « Parc aux cerfs », biches et cerfs apprivoisés s'y ébattant en toute liberté.
    A l'ouest se trouve le temple Kofukuji, édifié en 710. Un grand nombre de statues bouddhiques de grande valeur sont exposées dans la Maison du Trésor National, et l'enceinte du temple renferme une pagode à cinq étages qui se reflète dans les eaux de l'étang Sarusawa.

    Mais c'est peut-être le temple Todaiji, abritant le Grand Bouddha de Nara, qui est le plus célèbre des monuments anciens de la ville. Le Daibutsu-den, où se trouve la statue de bronze, est la plus grande construction de bois du monde.

     (j'aime bien ces photos...)

    Le temple Todaiji abrite une majestueuse statue en bronze de Bouddha assis, mesurant la bagatelle de 18 mètres de haut et de 250 tonnes. Il se loge ainsi entre ses comparses de Kamakura (13m) et Nokogiriyama (31m).

     

    Les enfants font la queue pour passer dans le trou d'une immense poutre de ce temple. Apparemment ce trou à les mêmes dimensions que la narine de Bouddha, et cela porterait bonheur de passer dedans. Le trou est tellement petit que les enfants doivent tendre les deux bras en l'air et se faire tirer par quelqu'un... Quelques adultes se prêtent à l'expérience...

    Après les bords de l'étang, direction la colline. Au-dessus du Todaiji, sur la colline Wakakusa, on trouve un ensemble de plusieurs bâtiments comprenant des temples bouddhistes et des sanctuaires shintoïstes. 

    Appelé aussi salle du deuxième mois, ce temple a été fondé en 752, puis reconstruit en 1669. C'est dans cet endroit que le 12 mars de chaque année se déroule le rite du puisage de l'eau célébrant l'arrivée du printemps. Cette salle abrite deux statues de Kannon, et de la terrasse on a une belle vue sur l'ensemble de Nara et de ses temples.

    Bon, seuls les plus courageux monteront sur la colline....

    Après cette visite, il faudra redescendre  et continuer car la ville réserve encore quelques surprises.

    - t'écris à qui ?

    Bon, la journée n'est pas finie, à quelques minutes de là, visite du sanctuaire shintoïste vermillon Kasuga avec son allée aux 3000 lanternes de pierre et de bronze.

    Comme tout sanctuaire shintô, Kasuga Taisha offre une respiration à la visite effrénée des temples de Nara. Sa paisible atmosphère se teinte d’étrangeté solennelle lorsque vous vous engagez dans l’allée longeant ses enceintes, bordée de lanternes de pierre. 

    Kasuga Taisha est un sanctuaire shinto, mausolée de la famille Fujiwara, situé à Nara. Inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco, le complexe est notamment connu pour ses nombreuses lanternes suspendues en bronze et celles en pierre jalonnant le sentier de promenade. On dit parfois que dans un voyage, l'important n'est pas la destination mais le chemin pour y arriver. Cette maxime s'applique relativement bien au grand sanctuaire Kasuga, tant sa visite démarre bien avant d'arriver sur le lieu même.

    Le long sentier qui y mène offre en effet des paysages à l'ambiance saisissante, entre ces mille hautes  lanternes en pierre gagnées par la mousse et les lichens. La balade sublime s'agrémente de rencontres anecdotiques avec les cerfs shika, marque de fabrique de Nara, qui s'y promènent volontiers et ne cessent ainsi d'amuser les voyageurs.

    Si les bâtiments remontent à 768 de nombreuses reconstructions ont eu lieu au fil des siècles. Dédié au dieu de la protection de Nara, Kasuga appartient bien entendu à la sélection du Patrimoine mondial de l'Unesco dans le cadre des monuments historiques de l'ancienne Nara.

    Comme dans tous les temples japonais, les plaquettes à vœux "ema"  où s’inscrivent les vœux des visiteurs locaux ou étrangers.

    La journée se termine par cette allée silencieuse, mystérieuse, énigmatique pour nous occidentaux. 


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  • Jeudi 20 octobre

    Vol Bâle / Split

    Route Split/Dubrovnik

    Prise en charge de la voiture chez Europcar.

    Direction Dubrovnik : 3h15 / 255 km / attention passage en douane (Bosnie Herzégovine sur quelques km)

    3 Nuits à l'hôtel Adriatic (123 € en ½ pension !)

    Vendredi 21 octobre

    Visite de Dubrovnik

    bus jusqu'au centre ville

    Dubrovnik est une ville de moins de 50 mille habitants, et pourtant, elle regorge de richesses historiques et architecturales. Cette ville n’est donc pas la plus vaste qui soit, mais elle figure aux premières places en termes de trésors confinés au mètre carré !

    Partout où vous irez, un fragment d’histoire vous surprendra. On dit que Dubrovnik est la petite sœur de Venise, on y trouve une multitude de monuments qui lui font une réputation digne et honorable. Avec ses remparts et ses tuiles colorées, Dubrovnik est l’âme même de la Croatie, c’est une figure incontestable des richesses urbaines et fait partie du patrimoine mondial de l'UNESCO. A l’entrée de la ville, La Porte Pile s’ouvre et accueille le visiteur. Vous pouvez ensuite faire le tour des remparts, vous trouverez alors une magnifique vue sur la Mer Adriatique, sinon vous pouvez visiter la ville en elle-même. A pieds, vous vous baladerez sur La Placa. Nous vous conseillons de prêter l’œil : vous êtes entourés de monuments spectaculaires. Admirez ! Une petite rue du nom de Zudioska (où on trouve les plus anciennes synagogues du monde) se trouve juste à votre gauche ! Vous trouverez aussi le Palais des Recteurs et la cathédrale du XIIe siècle. Flânez, déambulez et profitez de la vie, le temps passe mais Dubrovnik reste.

    Avec ses monuments, ses ruelles et ses quartiers, vous ferez un voyage dans le temps et vous ne serez sûrement pas déçus. Bon vent !

     

    Samedi 22 octobre

    Voiture jusqu'à Kotor.

    Puis visite des remparts de Dubrovnik

    Visite de Kotor. Dubrovnik / Kotor : 2h / 93 km . Passage en douane. Kotor est une ville du Monténégro. En 2003, la ville comptait  1331 habitants et la municipalité 23481.

    La vieille ville de Kotor, entourée d’une impressionnante muraille de défense, est particulièrement bien préservée et classée sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Entre 1420 et 1797, Kotor et ses environs dépendaient de Venise. Cette influence vénitienne se remarque particulièrement dans la structure et l’architecture de la ville.

    C’est à la suite du tremblement de terre intervenu le 15 avril 1979 que l’UNESCO se décida à faire entrer la ville et le site au sein de la liste des monuments et sites classés. Depuis quelques années, Kotor a vu croître sensiblement le nombre de touristes (Dubrovnik ne se trouve qu’à une centaine de kilomètres), attirés à la fois par les bouches de Kotor et par la vieille ville elle-même.

    Montée en direction du château et ses centaines de marches….

     

    Au retour : Les remparts de Dubrovnik, qui font 2km approximativement, sont incontournables. Ils offrent une vue imprenable sur toute la ville et permettent d'en faire le tour (et donc de voir le Fort Bokar, l'île de Lokrum, les toits de la ville, le port vus d'en haut.

    Dimanche 23 octobre

    Route vers Split

    3h de route / 230km (passage de la douane)

    Installation à l'hôtel Fanat.

    Visite de Split

    Lundi 24 octobre

    Visite de Split

    Mardi 25 octobre

    Repos

    Mercredi 26 octobre

    En route pour Trogir et Sibenik en voiture

    Trogir : 45 mn / 30 km

    La vieille ville de Trogir (troguir) se situe sur un petit ilot situé entre le continent et l’ile de Čiovo (tchiovo).

    Elle a gardé son caractère médiéval, vous serez sous le charme de ses petites ruelles et de ses belles façades en pierre.

    L’intégralité de la vieille ville est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

    Puis Sibenik / 50 km / 50 mn

    Sibenik : Naturellement protégée par sa grande baie, la ville abrite un port connu pour être un des plus agréables de toute l’Adriatique. En conséquence, la ville a très vite tirée profit de cet atout géographique. La ville fût même la capitale du pays pendant quelques temps.

    Sibenik est moins touristiques que Dubrovnik et Split, même si elle possède une forte personnalité et de très belles choses à voir et à apprécier.

    40000 habitants vivent ici. L’industrie et le port sont les 2 activités principales de la ville. De climat méditerranéen (5 degrés en hiver et 27 degrés en été en moyenne), la ville se laisse tranquillement réchauffée par le soleil tout au long de l’année. Une cité qu'il faut découvrir en parcourant ses petites ruelles escarpées aux innombrables marches…

     

    Jeudi 27 octobre

    Retour et vol

    Retour sur l'aéroport, remise de la voiture…


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  • Après Dubrovnik et Kotor, direction le nord, vers Split.

    Ici, pas de paquebots, pas de groupes de touristes. Nous sommes bien dans une cité vivante, une vraie ville. Près du port, on pénètre dans la vieille ville ou plutôt dans ce qui fut le palais de Dioclétien

     Le péristyle, bordé de colonnades sur trois côtés a gardé tout son caractère romain malgré les ajouts successifs de l'histoire

    Dioclétien devenu empereur sous le nom de Gaius Aurelius Valerius Diacletianus) est un empereur romain de 284 à 305, né à Dioclea (Croatie) en 239 ou 245, mort à Split en 313. Son père était un fils d'esclave; lui même entra jeune au service militaire; il se fit apprécier surtout par son intelligence et avança rapidement, sous le règne de Probus; il devint gouverneur de Moesie, puis consul substitué et, en 284, comte des domestiques. Après la mort de Numérien, il accusa son beau-père Aper, préfet du prétoire, de l'avoir assassiné. Les soldats l'élurent empereur à Chalcédoine. 

    Le Palais de Dioclétien est la résidence impériale fortifiée construite par l'empereur Dioclétien sur la côte dalmate pour s'y retirer après son abdication volontaire en 305. C'est l'un des édifices de l'Antiquité tardive les mieux conservés. Ces vestiges sont préservés dans le cœur historique de Split. L'empereur Dioclétien y a vécu l'essentiel des dernières années de sa vie et, à sa mort, son corps a été déposé dans un sarcophage placé dans le mausolée qu'il y avait fait construire.

    La visite des salles souterraines permet d'imaginer la configuration intérieurs des appartements impériaux juste au-dessus puisque les deux plans étaient identiques.

    Le palais est un témoignage exceptionnel de la mise en scène architecturale de l'idéologie tétrarchique qui n'a pas survécu à son fondateur. Réunissant une résidence de prestige, un temple dynastique et un mausolée, c'est le prototype d'un modèle palatial tétrarchique qui a connu deux autres itérations moins grandioses : à Romuliana pour Galère et à Šarkamen sans doute pour Maximin Daïa.

    Dioclétien mènera la plus grande persécution lancée sur les chrétiens. Cette persécution, décrite abondamment parmi les sources chrétiennes que sont Lactance et Eusèbe de Césarée, intervient entre 303 et 304 apr. J-C. Elle survient au bout de vingt ans de règne, à un moment où Dioclétien est davantage usé et vieilli par le pouvoir et il semble, d’après ces sources chrétiennes, que le véritable instigateur de cette persécution soit le césar de Dioclétien, Galère. Les chrétiens étaient avant tout considérés comme une menace pour l’État : au moment où la personne de l’empereur est sacralisée, ceux-ci refusaient de sacrifier aux dieux. Qui plus est, beaucoup refusaient de s’engager dans l’armée et beaucoup de légionnaires chrétiens furent considérés comme de médiocres soldats. En clair, ils refusaient de s’assimiler aux valeurs romaines traditionnelles que Dioclétien avaient à cœur de conserver et l’on craignait qu’ils ne deviennent un état dans l’état.

    La cathédrale de Saint Domnius occupe l'ancien mausolée octogonal de Dioclétien, transformé en église au 7e siècle.

    Du haut du clocher une belle vue sur la cité.

    Le temple de Jupiter, transformé en baptistère pour la cathédrale, renferme une statue de saint Jean Baptiste (1954) veillant sur les fonts baptismaux (12e siècle)

     L'évêque  Grégoire de Nin demanda à remplacer le latin par le slavon croate dans la liturgie lors du synode de Split.

     La porte d'or : la richesse de son décor sculpté, consoles, chapiteaux, niches, en fait la plus remarquable des quatre portes.

    Une dernière pesée avant de repartir ?

     


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