-
C'est sûrement ce village qui a motivé ce voyage et il faut le dire, il comble le visiteur à 200 pour cent.
Zalipie est connu pour ses peintures sur bois. Tradition qui date de la fin du XIXe siècle. Les peintures sur bois étaient faites au départ à l'intérieur des habitations afin de les décorer pour les fêtes.
Ces peintures avaient pour base du lait, du sucre, des œufs et de l'eau de cuisson des pâtes ou pommes de terre en guise de liant.
Aujourd'hui cette tradition est toujours vivante. Il existe d'ailleurs une maison des femmes : Dom Malarek où elles apprennent la peinture sur différents objets.
Le village relativement étendu devient un véritable jeu de pistes : il s'agit de trouver toutes les maisons peintes... et une bonne partie de la journée va y passer...
Arrêtés devant une jolie maison, nous recevons une invitation à voir l'intérieur. La dame qui parle un peu l'allemand explique que sa belle-mère est à l'origine de ces magnifiques peintures. Son mari et elle n'habitent plus sur place mais viennent entretenir la maison le week-end. Comme partout ailleurs, tout est très, très soigné; monsieur, ancien mineur passe la tondeuse et madame soigne la décoration.
Un peu plus loin, nous tombons sur cette maison; je m'arrête sur le bas-côté encore une fois (20e ? 30 e fois ?), une autre dame fait des signes, nouvelle invitation à voir l'intérieur... mais cette fois, oh, stupeur ....
Elle nous montre toutes les pièces où aucun objet n'a été épargné par le coup de pinceau. Bonne commerciale, elle propose aussi des objets à la vente....
Entourée de fleurs, même la croix n'a plus le même aspect...
4 commentaires -
« C’est ici, à Wadowice, que tout a commencé : la vie, l’école, les études, le théâtre… et le sacerdoce », confiait Jean-Paul II aux milliers d’habitants de la cité du sud de la Pologne (environ 20 000 en 2014) rassemblés sur la place du Marché lors de sa visite en 1999.
Depuis cette même place, le visiteur peut aujourd’hui encore embrasser d’un regard les premières années de la vie du pape. À l’angle, se dresse un immeuble modeste. C’est là que naquit Karol Wojtyla le 18 mai 1920, dans un appartement du premier étage. Au 7 de la rue Koscielna, « Lolek », qui perd sa mère et son frère très jeune, habite avec son père, retraité du 12e régiment d’infanterie de la ville.
À côté de la maison de Karol Wojtyla se dresse l’église de Wadowice, érigée au XIVe siècle et reconstruite plusieurs fois depuis. L’édifice aux murs blancs, surmonté d’un clocher à bulbe, a été élevé au rang de basilique mineure par Jean-Paul II en 1992.
C’est sur ses fonts baptismaux que Karol Wojtyla fut baptisé le 20 juin 1920. C’est là qu’il a fait sa première communion, qu’il a été confirmé, qu’il a servi la messe et, surtout, qu’il est venu quotidiennement se recueillir devant la Vierge du Perpétuel Secours.
Une goutte du sang du pape a été confiée à la paroisse.
3 commentaires -
A deux pas de Sanok, la vallée du San. Sitôt la banlieue franchie, on tombe dans une vallée pittoresque riche de trésors époustouflants. L'habitat traditionnel de maisons en bois est encore bien présent. Le San offre de belles possibilités de pêche à la mouche (ça c'est une info pour Norbert).
Dobra
Arrivés à Ulucz, des touristes nous informent de la fermeture de l'église, il faut chercher la personne qui détient la clé. Ils s'en chargent. Un peu plus tard, nous suivons la jeune fille munie de la fameuse clé et il ne reste qu'à grimper la colline...
La pente est raide et elle file à toute vitesse... on souffle, on s'époumone mais arrivés en-haut, récompense !
Retour vers Sanok. Maisons en bois ou toit pvc de couleur sur la route.
Passage à Hlomcza, l'église est fermée aussi.
Arrêt à Lodzina; un jeune couple récure l'église, demain c'est jour de fête, on célèbre la constitution. Il nous invite à faire la visite.
Un petit arrêt à Radosczyce
3 commentaires -
Une visite au salon du tourisme de Mulhouse, une rencontre avec des ambassadrices de la Malopolska et voilà une forte envie de voir cette région. Un billet low-coast le soir même et il ne restait qu'à tracer un circuit ...
Un peu plus de 1000 km dans cette belle région de la Malopolska (sud de la Pologne)... Voici le programme.
Dans le désordre, voici la vallée du San, Wadowice, Zalipie 1, Zalipie 2, Auschwitz / Birkenau, la mine de sel de Wieliczka , la route jusqu'à Tarnow ...
1 commentaire -
Départ vers 8 heures. La pluie est tombée toute la nuit, en quantité. Ce matin, une pluie fine prend le départ avec moi et elle m'accompagnera jusqu'à l'arrivée à Estaing. Aujourd'hui dernière étape, il s'agit de ne pas traîner, j'ai rendez-vous à 14 heures 15 à Estaing avec la navette (la Malle Postale) qui me ramènera jusqu'au Puy.
C'est la seule journée où j'ai vu des sièges pour les pèlerins. Mais pas le temps de se poser ni d'éviter les flaques, il faut filer, cheveux aux vents, ventre à terre.
Crotté et mouillé de la tête aux pieds...
Bon, on ne peut passer à côté d'une église romane sans s'arrêter, je mettrai le turbo en repartant.
L'église de Perse est magnifique. Sur le tympan, une scène du jugement dernier.
En 1120, le pape Calixte II, proclame que les années Saintes ou Jacquaires (celles où le jour de la Saint Jacques, le 25 juillet, tombe un dimanche) les pèlerins obtiendront l’indulgence plénière. Celle-ci efface tout péché et permet au fidèle d’accéder directement au paradis à la fin de sa vie !Des souhaits, des prières, des vœux sont déposés.
Vue la quantité d'eau qui tombe ici, il n'est pas étonnant qu'un espalionnais, monsieur Benoît Rouquayrol n'invente le scaphandrier en 1864.
Nous sommes de plus en plus nombreux sur ce chemin...
A peine reparti, voici une autre merveille, l'église de Saint-Pierre de Béssuéjouls avec sa chapelle aérienne (au 1er étage). Je rentre aussi.
Après cette visite, c'est au petit trot par moment...Pas de pause casse-croûte !
Des travaux curieux : c'est soit le ruisseau soit l'autoroute.... c'est n'importe quoi !
Après Espalion, galère le long de la route, incroyable GR65 ! même pas de bas-côté, merci le conseil général, les autos vous rasent allègrement.
Là juste avant Estaing, un des plus beaux villages traversés.
Et c'est l'arrivée à Estaing, 1/4 d'heure avant le rdv avec la malle postalle...
La Malle Postale va arriver et ramener les marcheurs sur le parcours jusqu'au Puy. Fin
3 commentaires -
Départ à 8 heures, soleil, donc marche en pull puis en tee-shirt l'après-midi.
Le pont des pèlerins à Saint Chely d'Aubrac.
Ce qui frappe durant ce circuit, c'est la présence du bétail. Si en Alsace, vous ne croisez jamais de vaches, ici, elles sont partout. Du coup de les voir ainsi dans les pâturages, vous avez la fourchette qui vous démange (mais attendons la suite).
De même durant ce parcours, je n'ai vu que des prés, pas un champ de maïs; alors qu'en Alsace, il n'y a plus que ça. Ça vous réconcilie avec l'agriculture.Le pèlerin ou le randonneur n'est pas le bienvenu partout. Ici, comme ailleurs, barbelés et panneaux vous le feront bien comprendre. Durant certaines étapes vous passerez la journée entre deux rangées de barbelés.
Et c'est l'arrivée sur Saint Côme d'Olt
En arrivant à Saint Côme, les randonneurs se répartissent en 3 groupes. La jeunesse se dirige vers le gîte communal (à 10 euros mais sans repas); le second groupe s'arrête au couvent qui se trouve juste avant le bourg. Et enfin, ceux qui comme moi, préfèrent se retrouver dans le bourg.
J'ai choisi le gîte "Le Jardin d’Éliane" et je suis ravi de ce choix, tout est impeccable. Monsieur et madame Bes m'accueillent cordialement. Le soir, j'ai droit un beau steak d'aubrac, un vrai régal.
Avant le repas, je fais le tour de la ville.
La demi-pension est à 35 euros, le menu : un friand, un steak, de la salade verte, des fromages, de la tarte aux myrtilles et du pain du patron. Monsieur Bes tient la boulangerie de l'autre côté de la rue. Ce sera parfait.Dans le département de l’Aveyron, au bord du Lot, Saint-Côme-d’Olt s’est construit derrière les fossés de l’ancienne cité fortifiée. L’église de style gothique flamboyant au clocher flammé, la chapelle des Pénitents et le Manoir des Sirs de Calmont, du XIIe S côtoient les anciennes échoppes médiévales et les belles demeures des XV et XVIe S dans un ensemble plein de charme. Il fait tout naturellement partie des "plus beaux villages de France".
votre commentaire -
Départ vers 8 heures. Très vite, le soleil est de la partie et pour une fois, je tombe la veste, le pull, le bonnet et le cache-col.
Champs de cailloux à perte de vue.
Le parcours est facile, je rencontre quelques pèlerins : canadiens et japonais
On est au pays de Gulliver.
Pause casse-croûte à Nasbinals et visite de l'église. L'église Sainte Marie de Nasbinals est aujourd'hui un des fleurons de l'art roman en Aubrac. Elle est remarquable par la polychromie de ses matériaux, son clocher octogonal et la voûte de la nef en ogive.
Le paysage est tout différent du matin, plus de cailloux mais des pâturages.
Le climat sur l'Aubrac est rude et le plateau est souvent très enneigé l'hiver. Le massif compte plusieurs petites stations de ski. Il peut neiger en altitude d'octobre à mai et il peut y geler la nuit presque tous les mois de l'année. Le vent ne rencontre aucun obstacle sur le plateau et balaye la neige, formant des congères parfois énormes qui peuvent rester tard dans la saison.
Je rencontre là, une coréenne, elle ne parle ni anglais ni français et déchiffre à peine la carte routière. Elle marche seule et pour elle cela doit ressembler à une réelle épreuve de débrouille. Elle ne laisse rien paraître et avance.
<< Photo de la façade de l'établissement, la colonie, retirée ... >>
Je prends la direction de "la colonie" à Aubrac car le gîte communal est encore fermé et l'autre gîte est loin de l'agglomération et ne propose pas de repas. Marcher pour aller dîner ne m'inspire pas trop, (je ne suis pas sûr de le pouvoir d'ailleurs) alors direction le village. Il n'y a qu'un hôtel et la colo, le choix est vite fait.
Le boss pas très sympa veut augmenter le prix indiqué dans le Miam Miam Dodo, pas très "pèlerin" comme attitude. Il nous distribue les chambres, bien décorées il faut le dire. Puis il nous met de la musique classique bien fort dans la salle commune, histoire d'éduquer les randonneurs ? Nous sommes 8 autour de la table dont un belge. Il a emmené la coréenne jusqu'ici. Tout le monde est scotché par le décor "très bobo parisien" comme le dira mon voisin parisien justement. Le boss nous raconte ses affaires et se moque de l'autre gîte. Pas sympa ...
Au menu, du saucisson sec et du pâté puis des lentilles (beaucoup moins bien préparées qu'au Puy) et une saucisse, 1 fromage et des fruits; au prix de 61 euros la demi-pension (avec 1 verre de vin) mais avec drap, serviettes et sdb perso. Un cadre original mais un accueil qui n'est guère dans l'esprit du chemin. Il faut donc prévoir son repas pour passer la nuit à Aubrac ou passer Aubrac...
13 commentaires -
Après une bonne nuit à la ferme du Plô, un bon feu de bois dès le réveil, un petit déjeuner copieux, c'est le départ à 8 heures, direction La Chaze du Peyre.
On est toujours sur les traces de la bête
Une bonne partie de la journée se déroulera entre deux rangées de barbelés, pas drôle. Pas un tronc d'arbre, pas un caillou, pas un banc pour se poser non plus; pas super l'accueil du pèlerin dans la région !
Les croix se succèdent et ne se ressemblent pas, chacune ayant son histoire, son message.
Et c'est l'arrivée au "4 chemins" (commune de la Chaze de Peyre). Chez Patrick. Le gîte après une longue fermeture venait de rouvrir, du coup je me retrouve tout seul.
Tout l'équipement est neuf et pimpant. C'est super agréable. Une demi-pension à 38 euros avec drap. Au menu : salade de patates, ratatouille, pâtes, saucisse et coupetade.
Soirée lecture donc avec Jean-Christophe Rufin (merci AL) (un des 3 objets superflus du sac)
5 commentaires -
Départ à 8 heures, il fait 3 degrés au réveil, une pluie fine démarre aussitôt. Un coéquipier
L'étape est de 27 km, il n'y a pas de difficulté majeure.
Eau miraculeuse...l'histoire de saint Roch et de son chien...
Arrivé à la ferme la Croix du Plô à 16 heures.
Le gîte se trouve au fond du hangar, un bon feu de cheminée attend le pèlerin (ouf, ça change de Saugues) (ce détail m'a été précisé au préalable par madame Pic ). Nous serons 8 autour de la table dont deux néo-zélandaises.
La table commune avec une demi-pension à 30 euros (sans drap, ni serviette). Le menu du jour : tarte à la courgette, veau marengo, tarte aux myrtilles. Le repas est livré par la famille puis les pèlerins se débrouillent. La cuisine est à la disposition des randonneurs avec de nombreux produits (boissons, gâteaux, petit déjeuner). La confiance est de mise. Du coup on a fait la vaisselle et on a préparé le petit dèj. On gère aussi la cheminée, très important !
La chaleur du feu de bois est appréciée et toute l'équipe se couchera de bonne heure. Le lave-linge rafraichira chaussettes et pull qui seront accrochés près de l'âtre.
La ferme est en bio et avant le repas, on assiste à la traite.
3 commentaires -
Après une bonne nuit à Dallas, descente vers Saint Privat d'Allier en direction de Saugues. Aujourd'hui une étape courte, 19 km mais cassante avec de nombreuses descentes dans les cailloux.
Cette fois, il n'y a guère de doute, je suis bien sur le chemin.
La petite chapelle de Rochegude, accrochée à son rocher.
Le pont Eiffel à Monistrol d'Allier, à partir de là, la pluie sera de la partie.
La chapelle Ste Madeleine à Monistrol d'Allier
Arrivé à Saugues à 16 heures.
Un autre chemin, celui de la bête du Gévaudan.
Des traces de la bête...
Dans le village de Saugues se trouve le gîte de la famille Martins et itier, agriculteurs . Je retrouve les Lyonnais de Dallas. Tous, nous avons passé l'après-midi sous la bruine et nous sommes glacés... La grande salle à manger n'est chauffée que par la cuisinière et nous resterons congelés toute la soirée. La soupe et le bœuf gros sel ne nous réchaufferont guère. Pas d'équipement (serviette, drap) et bouton pression au robinet et à la douche (la demi-pension est 34 euros). La salle commune est fermée le soir.
Au réveil, il fait 3 degrés dehors.
votre commentaire -
Samedi saint, 8 heures 15, départ du Puy à la place du Plot. Il fait frisquet mais le ciel est dégagé.
Une grosse montée pour sortir de la ville et c'est parti pour une semaine.
Je rencontre un membre de Webcompostella qui aiguille les pèlerins vers le circuit historique passant par Bains. J'avais lu cette affaire et avais choisi cette option car elle évite la boucle du GR65 (Montbonnet) et passe par la belle église de Bains. Je constate aussi les effets de la guéguerre locale : tout le fléchage de ce parcours est détruit, masqué, gratté, noirci (voir photo) obligeant à une surveillance et la pose de nouveaux sigles bleus. J'ai du mal à comprendre cette affaire; le détournement de consommateurs serait la raison de cette lutte ? En tous les cas, c'est moche et un peu compliqué pour le randonneur (pas très chrétien ni citoyen).
Je passe bien par Bains.
Pause déjeuner, on attaque le second truc pas indispensable du sac, merci Marie, merci Rem !
J'en profite aussi pour enfiler un vêtement chaud et un cache-col. Peu de pèlerins sur le chemin, un couple et un solo.Là c'est carrément "Into the Wild"...
Jusqu'à Faÿ, tout se passe bien, là je me trompe. Je reviens sur Faÿ, je demande ma route pour passer par le lac de l’œuf. C'est un bon choix, la montée vers le lac est rapide et le fléchage vers Dallas est bien visible à partir de là.
J'arrive " Au repaire de Bona - Gîte Equestre". Premier délice : la chaleur, partout dans la maison, les radiateurs diffusent une douce chaleur aux randonneurs un peu fatigués par cette première journée (on y pensera très fort le lendemain, à Saugues). Deuxième douceur : un verre de kir aux châtaignes juste avant le repas, les tartines de fromage de chèvre aux miel avec de la salade, des lentilles saucisses, des fromages, du vin puis des bananes flambées. Voilà de quoi reprendre des forces; en plus Hélène et Nicolas qui viennent de reprendre l'affaire sont très sympathiques. Ils mangent avec les pèlerins et nous racontent l'histoire de ce gîte. Ils ont beaucoup de volonté et de projets. Nous sommes 10 autour de la table. La demi-pension est à 37 euros avec drap, serviette, savon. Tout est neuf et la décoration est délicate. C'est vraiment un gîte à ne pas manquer.
4 commentaires -
La journée avait commencé par un voyage en TGV bondé, la sncf ayant autorisé les voyeurs du train de la veille à monter dans celui-ci. Les perturbations prenaient fin officiellement mais dans les wagons, l'ambiance étaient tendue puisque deux personnes réclamaient le même siège, belle pagaille ! A Firmini, un autocar prenaient les voyageurs jusqu'au Puy. Arrivé à 15 heures 30, je file déposer mon sac à l'Epicurium où j'avais réservé une chambre. M. Gros tient la maison d'hôtes dans une petite ruelle pavée de la ville. Les chambres ont été rénovées l'année précédente et le cadre est bien joli avec ces couleurs. Chaque chambre porte le nom de cette couleur.
Je file visiter la cathédrale. La cathédrale Notre-Dame-de-l'Annonciation du Puy-en-Velay est un monument majeur de l'art roman et de l'Occident chrétien. Elle a été érigée en basilique mineure par un bref apostolique de Pie IX, le 11 février 1856.
Une Vierge noire, objet de nombreux pèlerinages au cours des siècles, trône sur un maître-autel baroque. L'actuelle effigie remplace celle qui aurait été offerte par Saint Louis à son retour de la croisade d’Égypte, et qui fut brûlée lors de la Révolution française. Elle a été inscrite en 1998 sur la liste du patrimoine mondial par l'UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France.
Saint Jacques se tient près de l'entrée latérale. Je passe dans le cloître, un des plus beaux cloîtres romans d'Europe, célèbre pour ses arcades polychromes et ses remarquables chapiteaux. Il présente ses trésors au 1er étage.
Je décide de monter voir la statue de Notre-Dame de France qui est une œuvre monumentale en fonte de fer. Construite entre 1856 et 1860, à partir de canons capturés lors du siège de Sébastopol et sur les plans de Jean-Marie Bonnassieux, elle est bénie solennellement par l'évêque du lieu, Mgr Auguste de Morlhon le 12 septembre 1860.
Après avoir gravi la colline, on entre dans le monument par un petit escalier en colimaçon...
De petites ouvertures permettent d'apprécier la vue sur Le Puy. On monte jusqu'aux étoiles (la couronne de la vierge)
Le temps ne me suffit plus pour grimper sur le rocher de l'Aiguilhe; je décide de chercher le point de départ du chemin.
Monsieur Gros a préparé la spécialité locale, des lentilles du Puy, elles sont excellentes, les meilleures de la semaine (j'en aurai trois fois durant la semaine). Le cadre de la cuisine est agréable avec sa baie vitrée. La demi-pension est à 58 euros (tarte au fromage, lentilles saucisses, lentilles confites avec un gâteau). Nous serons 7 autour de la table, un couple avec ses 3 enfants dont un bébé de 9 mois; ils prendront le chemin avec un âne. Le repas terminé, je remonte vers la cathédrale, nous sommes vendredi saint, la procession aux flambeaux des pénitents blancs se termine. Je redescends.
1 commentaire -
Au départ dans la ville du Puy, le premier point de ce tracé mythique. Combien de temps faudra-t-il pour attendre le but ? Pour atteindre Conques ?
Plein d'élan, de joie aussi pour la première étape; un œil sur les balises rouge et blanc et les autres plus explicites.
En une semaine le chemin traversera des paysages bien différents.
La météo sera variée aussi : vent, soleil, pluie, brouillard, tout y passera...
Etape 1 : jusqu'au Puy Etape 2 : jusqu'à Dallas Etape 3 : jusqu'à Saugues Etapes 4 : jusqu'au Rouget Etapes 5 : jusqu'au "quatre chemins" Etapes 6 : jusqu'à Aubrac Etapes 7 : jusqu'à St Côme d'Olt Etapes 8 : jusqu'à Estaing
2 commentaires
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires